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Le classique par excellence du film de cape et d'èpèe à l'amèricaine! Burt Lancaster demeure si athlètique si agile que nul ne saurait contester son interprètation de Dardo Bartoli! Ses acrobaties avec son ami, Nick Cravat, sont toujours aussi rèjouissantes! il porte sur près de trois quarts de siècle après un doux parfum de nostalgie! A voir comment Burt s'amuse en voltigeant, on comprend que la bonne humeur soit communicatif même si sa tête est mise à prix! La belle s'appelle ici Virginia Mayo, orgueilleuse mais èprise pour le fringant Burt! Action, cascades spectaculaires, humour et noble cause sont au programme devant la camèra habile de Jacques Tourneur! Non seulement c'est très divertissant mais en plus ça n'a pas pris une ride! Jadis diffusè à « La dernière sèance » d'Eddy Mitchell, en v.o.s.t s'il vous-plaît! Le bon vieux temps...
Pour apprécier ce métrage, il faut procéder par une critique contextuelle et se replonger dans les années 50 du siècle dernier où l'on avait une certaine image du Moyen-Âge, a fortiori depuis les États-Unis. Bref, un film de cape et d'épée en pleine Lombardie sous joug Impérial allemand avec une vingtaine de types qui vont se révolter contre le noble du coin représentant les intérêts de l'Empire bien évidemment (oui, c'est un méchant, faut-il le rappeler?). Et le tout avec une romance en toile de fond et surtout moult acrobaties (on a même quelques scènes de proto-parkour c'est assez stupéfiant). Cependant même en étant indulgent (y compris avec les peintures de fond d'écran), on a tout de même du mal à s'y croire avec tous ces individus poudrés et permanentés/gominés comme sortant d'un salon de beauté. Oui c'est le charme de l'époque me direz-vous, certes, mais ça sent tout de même bien le rance malgré tout en dépit de quelques passages sympathiques que n'aide pas un scénario très pauvre. À voir pour se replonger dans une époque cinématographique.
weihnachtsmann
L'aventure est savoureuse et le héros ne manque pas de panache.
Action du moyen âge très bien rendue.
Je regrette un peu la bataille finale plutôt brouillonne.
Action du moyen âge très bien rendue.
Je regrette un peu la bataille finale plutôt brouillonne.
Yannickcinéphile
Jacques Tourneur est un réalisateur appliqué, mais plus je découvre son cinéma et plus je me dis qu’il reste tout de même un habile faiseur de série B, mais qu’il n’est pas un cinéaste déterminant. Ce film ne fait pas exception.
C’est vrai le métrage, comme d’ailleurs pas mal de films d’aventure de l’époque n’est pas ennuyeux, et sait être divertissant. Jouant sur une tonalité douce-amère, avec de l’humour mais aussi une certaine gravité, ce qui est commun à pas mal de films de cape et d’épée du temps, le métrage est alerte, plutôt plaisant, avec quelques cascades originales. On ne peut pas dire que le film soit déplaisant à suivre donc, mais clairement l’histoire est rebattue, et ne surprendra guère, reprenant à mon sens trop d’éléments à Robin des bois dans sa trame narrative. Certes il n’est pas question de voleur volant aux riches pour donner aux pauvres, mais enfin on retrouve quasiment les mêmes personnages, et les mêmes ressorts narratifs, tant par l’histoire d’amour que l’identité du méchant.
Sur cette trame assez usée, le réalisateur parvient à faire un film propre, mais qui, là aussi manque d’une véritable identité visuelle. Les décors rappellent ceux de Robin des bois (et pour cause, certains furent réemployés), on ne croit pas franchement à certains costumes (celui d’écuyère de l’héroïne), et en dépit d’une belle photographie le film ne sort guère des sentiers battus. Tourneur signe une mise en scène de qualité cependant, et parvient à bien mettre en valeur les scènes d’action et les cascades, dont on regrettera du coup qu’elles ne soient pas plus nombreuses.
Le casting reste sûrement le meilleur atout du film. Si le méchant est assez classique et l’acteur dans une composition peu originale, en revanche le duo Lancaster-Mayo séduit, à la fois par le caractère plutôt moderne des personnages, et par les prestations des acteurs. Lancaster compose son personnage avec aisance, et Virginia Mayo se montre d’une belle subtilité, avec un rôle féminin dégrossi appréciable.
La Flèche est le flambeau n’est pas un film d’aventure déterminant des années 50, mais c’est, à ceux qui auront aimé le Robin des bois avec Errol Flynn une extension honorable. Je donne la moyenne, car c’est plutôt enlevé et bien joué, mais on reste sur un produit de base, qui ne parvient pas outre mesure à retenir l’attention. 2.5
C’est vrai le métrage, comme d’ailleurs pas mal de films d’aventure de l’époque n’est pas ennuyeux, et sait être divertissant. Jouant sur une tonalité douce-amère, avec de l’humour mais aussi une certaine gravité, ce qui est commun à pas mal de films de cape et d’épée du temps, le métrage est alerte, plutôt plaisant, avec quelques cascades originales. On ne peut pas dire que le film soit déplaisant à suivre donc, mais clairement l’histoire est rebattue, et ne surprendra guère, reprenant à mon sens trop d’éléments à Robin des bois dans sa trame narrative. Certes il n’est pas question de voleur volant aux riches pour donner aux pauvres, mais enfin on retrouve quasiment les mêmes personnages, et les mêmes ressorts narratifs, tant par l’histoire d’amour que l’identité du méchant.
Sur cette trame assez usée, le réalisateur parvient à faire un film propre, mais qui, là aussi manque d’une véritable identité visuelle. Les décors rappellent ceux de Robin des bois (et pour cause, certains furent réemployés), on ne croit pas franchement à certains costumes (celui d’écuyère de l’héroïne), et en dépit d’une belle photographie le film ne sort guère des sentiers battus. Tourneur signe une mise en scène de qualité cependant, et parvient à bien mettre en valeur les scènes d’action et les cascades, dont on regrettera du coup qu’elles ne soient pas plus nombreuses.
Le casting reste sûrement le meilleur atout du film. Si le méchant est assez classique et l’acteur dans une composition peu originale, en revanche le duo Lancaster-Mayo séduit, à la fois par le caractère plutôt moderne des personnages, et par les prestations des acteurs. Lancaster compose son personnage avec aisance, et Virginia Mayo se montre d’une belle subtilité, avec un rôle féminin dégrossi appréciable.
La Flèche est le flambeau n’est pas un film d’aventure déterminant des années 50, mais c’est, à ceux qui auront aimé le Robin des bois avec Errol Flynn une extension honorable. Je donne la moyenne, car c’est plutôt enlevé et bien joué, mais on reste sur un produit de base, qui ne parvient pas outre mesure à retenir l’attention. 2.5
Lorgnant clairement du côté de Robin des Bois (le film a d'ailleurs été tourné dans certains des décors ayant servi pour "Les aventures de Robin des Bois" de Michael Curtiz) avec son aventurier charmeur et ses compagnons luttant contre un comte tyrannique, "La Flèche et le flambeau" est aussi l'occasion de découvrir les talents de réalisateur de Jacques Tourneur en couleur, loin du fantastique qui a fait son succès. Le cinéaste s'y montre plutôt à l'aise, réalisant un solide divertissement regorgeant de quelques belles idées mais son scénario manque de souffle. Si l'on peut saluer le portrait du héros, luttant avant tout pour récupérer son fils, le fait est que tout dans le film sent le déjà-vu. On s'amuse cependant devant ces péripéties menées tambour battant par Burt Lancaster, faisant de cette fantaisie médiévale un divertissement honorable rondement mené mais guère original.
"La Flèche et le Flambeau" est un film plutôt drôle, intégrant une situation familiale moderne à un contexte médiéval. Le charme de l’œuvre provient avant tout de la beauté des décors et des costumes, ainsi que de la texture si particulière des couleurs, rendant le film très séduisant visuellement. L'histoire en soi se suit avec intérêt mais sans passion excessive, les acrobaties de Burt Lancaster étant, bien que réussies, répétitives sur le long terme. Finalement, c'est à un divertissement fort sympathique et ludique qu'on a affaire, représentatives de la minutie et du professionnalisme d'une équipe de tournage, évoquant avant tout le produit réussi d'artisans émérites que l’œuvre majestueuse d'un artiste.
Sympathique ce film. Bien sur beaucoup de ressemblances avec Robin des Bois mais Burt Lancaster est tellement flamboyant qu'il est à la mesure E. Flynn. Quant à V. Mayo toujours un plaisir de la revoir. Un film qui rappelle l'enfance. Délectation.
Ce film est une sorte de "sous-Robin des Bois", mais interprété avec beaucoup de conviction par Burt Lancaster et son comparse Nick Cravat (qui joue un muet, comme dans "Le Corsaire Rouge", également avec Burt Lancaster). Bien sûr, ça fait un peu daté, mais on passe un agréable moment et cela nous ferait presque retomber en enfance.
Plus connu pour ses films fantastiques (Le Féline, Vaudou...) ou ses films noirs (La Griffe du passé...), Jacques Tourneur a aussi tourné quelques films d'aventures dont celui-ci (supervisé de près, côté production, par Burt Lancaster). Il s'agit d'un ersatz de Robin des Bois avec plus d'acrobaties (Lancaster ayant réalisé lui-même toutes celles de son personnage). Le film, dans son genre, est spectaculaire et plaisant. Pas forcément original dans son développement, mais fondé sur une situation familiale que l'on peut s'amuser à trouver assez moderne : celle d'un père célibataire qui cherche à conserver la garde de son fils...
"La flèche et le flambeau" comporte tellement de clichés que cela en devient exaspérant. On n'échappe à aucun stéréotype: l'espèce de Robin des Bois lombard qui lutte contre le méchant seigneur, l' histoire d'amour complètement niaise et le scénario déjà vu 10000000000 fois (
spoiler:
trahison, bataille finale et happy end avec le traditionnel baiser
). Les scènes d'action sont prétexte à montrer les prouesses gymnastiques de Burt Lancaster ce qui tourne vite au ridicule étant l'inutilité de ces pirouettes. En général, on peut toujours se rattacher aux décors et costumes mais là encore, entre le chateau fort en carton-pâte, les épées en plastiques et costumes de pacotilles, on n'est pas gâté de ce côté là non plus. La réalisation fade et brouillonne enfonce un peu plus le clou et cela se voit notamment durant le bordel que représente la bataille finale. Des films de ce genre, il en existe des tas et "La flèche et le flambeau" ne figure surement pas, qualitativement parlant, parmi les meilleurs. Au contraire...
). Les scènes d'action sont prétexte à montrer les prouesses gymnastiques de Burt Lancaster ce qui tourne vite au ridicule étant l'inutilité de ces pirouettes. En général, on peut toujours se rattacher aux décors et costumes mais là encore, entre le chateau fort en carton-pâte, les épées en plastiques et costumes de pacotilles, on n'est pas gâté de ce côté là non plus. La réalisation fade et brouillonne enfonce un peu plus le clou et cela se voit notamment durant le bordel que représente la bataille finale. Des films de ce genre, il en existe des tas et "La flèche et le flambeau" ne figure surement pas, qualitativement parlant, parmi les meilleurs. Au contraire...
Après le thriller psychologique, le film d’horreur, le film d’espionnage, le western, la chronique intimiste, Jacques Tourneur, cinéaste protéiforme, aborde maintenant le film de cape et d’épée… Disons que le résultat, sans être franchement mauvais, est loin d’être concluant. L’histoire est celle d’une espèce de Robin des bois lombard, joué avec générosité par Burt Lancaster qui tient là un de ses premiers grands rôles et fait admirer tout du long ses dents éclatantes de blancheur et ses talents de trapéziste (on sait que ce fut son premier métier). À ses côtés, Virginia Mayo est égale à elle même, pleine de séduction mais un peu juste au niveau de ses qualités de comédienne. L’histoire est plaisante, il y a de beaux sentiments et de jolis combats, Tourneur se plaisant visiblement à les filmer avec son brio habituel même s’il est loin d’égaler les références en la matière que sont George Sidney, Michael Curtiz ou Richard Thorpe… Bref, un film moyen qui aurait dû inciter Tourneur à renouer au plus vite avec le thriller psychologique, domaine où il est un maître. Il attendra pourtant encore quelques années pour le faire.
Un tantinet out date - mais ne gachons pas notre plaisir, au fil des années ce film est devenu culte, les acrobaties de Lancaster et de son complice, les scènes de bravoure, les bons contre les méchants, loin d'imaginer que Jacques Tourneur, soit aux commandes de ce film de pur aventure, distrayant de bout en bout, on peut le comparer au robin des bois de Curtiz, c'est peu dire...
Il y a pas la petite touche flamboyante d'un Michael Curtiz ou d'un George Sidney pour en faire un classique du genre. Mais le costume léger style Robin des Bois va à ravir à Virginia Mayo, on voit bien que la dernière demi-heure n'a pas été réalisée par un manchot et puis Burt Lancaster n'a rien à envier pour ce qui est de l'énergie aux Errol Flynn, Stewart Granger, Gene Kelly, Gérard Philipe, etc... Et en ancien acrobate, il montre en plus que pour les cascades il a pas besoin de doublure. Pas un grand film d'aventures, contrairement par exemple aux "Aventures de Robin des Bois", à "Scaramouche" ou à "Fanfan la Tulipe", mais un très bon divertissement.
A travers un personnage ressemblant énormément à celui de Robin des Bois ( il n'est d'ailleurs pas étonnant que ce rôle ait été prévu à la base pour Errol Flynn ), Burt Lancaster s'avère particulièrement brillant que ce soit pendant les séquences d'actions, mais aussi sur celles un peu plus intimes qu'il possède avec la bien charmante Virginia Mayo, qui campe la Duchesse Anne de Hesse. Cette dernière apporte évidemment la dose d'élégance et de beauté dont ce genre de film a besoin. Au niveau du casting, je retiendrais également la sympathique performance de Nick Cravat dans le rôle de Piccolo, un homme muet, qui n'est pas sans rappeler celui que obtiendra Gene Sheldon dans la série tv " Zorro ", qui incarnera le célèbre Bernardo. Quand à Robert Douglas il prouve qu'il était très à son aise dans le genre du cinéma d'aventure ( il tournera par la suite dans " Ivanhoé " ou encore " le Prisonnier de Zenda " ), car cet acteur britannique donne sa pleine mesure avec son personnage, le Marquis Alessandro de Granazia.
Concernant le scénario, écrit par Waldo Salt ( qui écrira un peu plus tard le script du " Tarass Bulba " de Jack Lee Thompson ), il n'apporte malheureusement pas grand chose de nouveau dans le genre - c'est d'ailleurs le point faible du film -, mais la mise en scène de Jacques Tourneur ne manque pas de tonus, de vitalité et de conviction ( les dix dernières minutes pleine de panache en sont un très bel exemple ), ce qui fait que l'on ne peut difficilement bouder notre plaisir.
Notons également la présence de très beaux costumes et décors - dont le cimetière des dieux antiques qui est vraiment bien réussi et d'autres qui proviennent directement du chef-d'oeuvre de Michael Curtiz que j'ai citer au début de ma critique -, ainsi qu'une très jolie partition musicale du grand Max Steiner, et l'ensemble fait que nous sommes en présence d'un excellent film médieval comme on en fait finalement bien peu aujourd'hui.
Concernant le scénario, écrit par Waldo Salt ( qui écrira un peu plus tard le script du " Tarass Bulba " de Jack Lee Thompson ), il n'apporte malheureusement pas grand chose de nouveau dans le genre - c'est d'ailleurs le point faible du film -, mais la mise en scène de Jacques Tourneur ne manque pas de tonus, de vitalité et de conviction ( les dix dernières minutes pleine de panache en sont un très bel exemple ), ce qui fait que l'on ne peut difficilement bouder notre plaisir.
Notons également la présence de très beaux costumes et décors - dont le cimetière des dieux antiques qui est vraiment bien réussi et d'autres qui proviennent directement du chef-d'oeuvre de Michael Curtiz que j'ai citer au début de ma critique -, ainsi qu'une très jolie partition musicale du grand Max Steiner, et l'ensemble fait que nous sommes en présence d'un excellent film médieval comme on en fait finalement bien peu aujourd'hui.
Ce classique du film d'aventures des années 50 met aux prises Burt Lancaster contre de vils représentants de l'Empereur germaniques, dans une Italie médiévale de pacotille. Malgré les péripéties, on s'ennuie souvent, et seul Lancaster, en Robin des Bois du pauvre, parvient à sauver les meubles avec quelques acrobaties, effectuées d'ailleurs sans doublure. Belle performance, mais film pas génial dans l'ensemble...
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