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Alain D.
584 abonnés
3 280 critiques
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3,0
Publiée le 30 juillet 2024
Ce film, réalisé par Howard Hawks en 1952, m'a un peu déçu. Certes, si ce cinéaste a rencontré plus de succès avec ses films du genre Western qu'avec ses comédies, il nous livre avec " Chérie, Je Me Sens Rajeunir" une histoire fantastique qui promettait un sujet intéressant. Même si ce film a passablement vieilli, il nous propose des situations cocasses et quelques bons gags (comme celui du bébé). Malheureusement l'histoire perd ensuite le contrôle et part à vau-l'eau. L'affiche était pourtant très alléchante, avec un cinéaste à succès et un casting fastueux : une Ginger Rogers sensationnelle, un Cary Grant suave et une Marilyn Monroe attirante même dans un rôle très secondaire.
Film sympa où on suit l'histoire d'un scientifique cherchant la formule pour rajeunir mais rien ne se passe comme prévue et ça part en vrille . On rigole bien
Le scénario n'est pas nouveau, même pour l'époque : trouver l'élixir de rajeunissement. Cela donne lieu à une belle sarabande de la part des acteurs, pour ceux qui auront la chance de consommer le breuvage. Et par cette transition entre âge sage et âge jeune, on a une vue sur le grand talent de Cary Grant. Cela se regarde sans déplaisir, nous fait passer un bon moment, et c"est tout ce qu'on demande. A voir par les amateurs de comédie et les fans de Cary Grant.
Avec son scénario débridé, l’interprétation hilarante de Cary Grant et la présence malicieuse de Marilyn Monroe, c’est un sommet de la screwball comedy, qui a notre préférence par rapport à L’impossible monsieur Bébé. Remarquablement écrit, le film ne cesse de se surpasser dans la démesure comique pour atteindre un final complètement loufoque. Jubilatoire.
Une comédie loufoque et amusante qui nous fait revenir en enfance grâce à un élixir de jeunesse assez puissant apparemment, menée tambour battant par le couple Cary Grant/Ginger Rogers (qui surjoue un peu trop), et la lumineuse Marilyn dont chaque apparition me fait perdre à moi aussi quelques neurones !
Un joyau de la comédie américaine de la grande époque, par un des plus grands maîtres du cinéma, Howard Hawks. Des acteurs prodigieux, Cary Grant, bien sûr, mais aussi Ginger Rogers, vraiment étonnante, Charles Coburn, et même Marilyn Monroe, pas encore platine, mais appétissante comme jamais. Un scénario très intelligent, un rythme sans faille et une succession crescendo de scènes d'anthologie à mourir de rire, comme celle de l'ami "scalpé" ou le délire final dans le laboratoire. Un must pour tout cinéphile en même temps que pour tout amateur de rigolade.
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4,0
Publiée le 17 novembre 2021
Encore une belle rèussite d'Howard Hawks pour un classique typique du genre qu'il serait dommage de manquer tant on rit beaucoup! D'une formidable comèdie de la 20th Century Fox conduisant les personnages de Barnaby (Cary Grant) et Edwina Fulton (Ginger Rogers), avec une sorte de rigueur implacable, aux situations extrêmes les plus insensèes! En vrac : la potion rajeunissante, le plat bidonnant de Grant lors d'un plongeon dans une piscine, le scalp [...] Les variations comiques sont inèpuisables renforcèes par le jeu parfait des acteurs et on se souviendra par exemple d'un Charles Coburn redevenu enfant, arrosant les fesses de Marilyn Monroe, alors à ses dèbuts, avec un siphon! Merci monsieur Hawks, "Monkey Business" est un film complètement ouf qui ne craint pas de faire rire à s'en tenir les côtes! Scène d'intro dètonante (« Un instant Cary . » ) et partition pleine d'entrain! Un vrai plaisir d'antan...
Jusqu'à maintenant, d'Howard Hawks, je n'avais vu que "Scarface", d'où mon étonnement lorsque j'ai découvert cette remarquable comédie qu'est "Chérie, je me sens rajeunir". A partir d'un postulat de départ simple (un scientifique et sa femme qui ingurgite une potion de jouvence), Hawks signe un film désopilant (on rit à gorge déployée plus d'une fois) et parfaitement rythmé. Si le film est aussi réussi, c'est également grâce au sens comique de Cary Grant et de Ginger Rogers. Un très bon petit film à découvrir!!
La meilleurs comédie de Howard Hawks et l'une des meulleurs comedie de l'histoire du cinéma américain. L'histoire d'un apprenti sorcier interpréter par un singe va fabriquer une formule chimique pour rajeunir. Le scientifique s'occupant de cela va boire cette potion et se retrouvera dans des scènes hilarante. C'est bien trouvé comme film, cela aurait pu etre tourné par les marx brother. L'un des premier film de Marylin Monroe...
Un chimiste cherche une formule pour rajeunir. On est là dans les plus hauts niveaux de la comédie américaine. Ben Hecht qui a écrit des scénarii pour Lubitsch, Hitchcock et d'autres films de Hawks est un maître. Voir des adultes se comporter comme des ados ou enfants est réjouissant. La jeune Marylin Monroe est mignonne, Cary Grant sensationnel comme toujours, celle qui surprend c'est Ginger Rogers qui passe de bobonne de foyer à adolescente délurée. un véritable régal.
Je ne suis pas coutumier des comédies des années 50 en noir et blanc mais j'avoue avoir été agréablement surpris par la qualité de ce film. Je dirais même impressionné par la performance de Cary Grant, figure du cinéma americain qui démontre ses qualités d'acteurs de comédie. Sur une idée assez potache et légère, Chéri je me sens rajeunir est une bonne comédie parfaite pour de jeunes enfants ou pour nos anciens prêt à rigoler et à retrouver les films de leurs jeunesses.
Oui… bon, je m’attendais à mieux. Avec un casting pareil, à savoir Cary Grant, Ginger Rogers et Marilyn Monroe, le tout dirigé par Howard Hawks (réalisateur du célèbre "Rio Bravo"), il y avait de quoi. Vous me direz que je n’avais qu’à en attendre moins, ou que je devais le regarder avec un œil des années 50. Il est vrai que j’en attendais pas mal. Sans doute trop. Quant à mon positionnement, j’apprécie le vieux cinéma. Il est souvent empreint de fraîcheur et dans tous les cas, le pouvoir de création était davantage exploité. Eh bien "Chérie je me sens rajeunir" (titre de la version doublée en français donnant déjà l’esprit jovial du long métrage) se base sur un rêve impossible que l’homme a de tous temps poursuivi : repousser autant que possible les effets du vieillissement. En cela, l’originalité du scénario est en demi-teinte, car bon nombre d’œuvres y ont déjà fait allusion : le cinéma bien entendu, mais aussi la bande dessinée. Que ce soit dans les "Lucky Luke" ou dans les westerns (parmi d’autres genres), on retrouve souvent ces marchands qui prétendent détenir la solution anti-vieillissement par la possession d’un élixir qu’ils vendent au prix fort. Et ça continue encore aujourd’hui par l’abattage médiatique de crème ceci et de crème cela. Et je ne parle pas des légendes ayant trait aux fontaines de jouvence. Cependant l’écriture du scénario se distingue par sa réflexion penchée sur les effets d’un rajeunissement, ce qui n’avait encore jamais été fait, tout du moins rarement. Alors revenons en 1952, voulez-vous ? Malgré mes (grandes) attentes, je me suis adapté, comme la plupart du temps du reste. Et au fur et à mesure du déroulé, j’attendais davantage de folie. Bon, la folie on l’a, mais… (oui je sais je suis pénible, j’ai presque toujours un « mais » qui encombre mon clavier) j’ai la désagréable sensation qu’elle est unilatérale. Enfin presque. Je veux dire par là que même si Cary Grant se démène beaucoup dans ce petit grain de folie qu’on a tous quand on se sent un air de seconde jeunesse, il ne supporte pas la comparaison avec Ginger Rogers. Celle-ci est une véritable tornade lorsque ses 20 ans réapparaissent ! Pire : l’âge de raison en accord avec le rang social de son personnage vole en éclat face à son caractère de chipie ressuscité. Autrement dit, on a deux personnes en une. Remarquable ! Et croyez-moi, il y a de quoi en avoir le tournis !!! Dans le bon sens du terme, bien entendu… Ça en est carrément jouissif, sauf qu’on se prend à presque plaindre le mari… Cela dit, je ne vais pas cracher dans la soupe : Cary Grant est parfait, en particulier quand il vole de découverte en découverte. Sous son air très comme il faut, il joue très bien la surprise telle qu’on la manifestait à l’époque. Il en ressort une comédie loufoque qui l’air de rien met le doigt sur un problème d’éthique. Le tout est rondement mené, et le ton léger est donné dès la première apparition de Cary Grant, visiblement très pressé d’en découdre avant même que le générique de début ne se termine. Malgré tout, je trouve la fin un peu précipitée. Un peu facile seraient les mots les plus justes, pour ne pas dire bâclée. Eh oui, la révélation du pourquoi du comment… voilà l’objet de mon plus gros problème. Notons au passage les apparitions disparates de la sublime Marilyn Monroe qui suffisent à elles seules à affoler la toile et donner des couleurs au noir et blanc de la pellicule : entre ses jambes gainées de nylon et ses lèvres retroussées en « ooo »… aïe aïe aïe !!! Et en cela, elle fait une parfaite secrétaire ingénue. Pas étonnant qu’elle en ait affolé plus d’un... Mais j’y pense : c’est de là que vient le fantasme de la secrétaire ?
N’a pas la même énergie que « Monsieur bébé » car de nombreuses scènes longues voire quelques peu « gentillettes » ralentissent le rythme. Mais cela reste une comédie assez drôle dans l’absurde de certains moments.