Une suite évitable et inutile, qui n'apporte absolument rien de neuf au précédent "Doux, dur et dingue". On reprend donc les mêmes recettes, le même esprit, en moins drôle encore. Très moyen.
Trois ans après le succès rencontré par «Doux, Dur et Dingue», une suite a donc vu le jour. Pour la suite des "tribulations" de Philo Beddoe, la même fine équipe est reformée: Philo, Orvilles, Lynn et Clyde l'orang outang. Le seul changement, c'est Buddy van Horn qui se colle à la réalisation. Et tout cela est une véritable catastrophe. Si le premier opus parvenait à être divertissement, celui là est affligeant, insipide, un vrai navet. Dans «Doux, Dur et Dingue» il y avait un semblant d'histoire alors qu'ici, côté scénaristique, c'est le vide abyssal. Dans le précédent opus, l'humour n'était pas très fin mais l'on se surprenait à sourire de temps en temps. Ici Buddy van Horn s'est contenté d'un simple copié-collé. Et on n'a même pas le droit à quelques répliques burnées façon Eastwood. Fort heureusement, les singeries de Clyde sont toujours appréciables. C'est vraiment désolant de voir Clint Eastwood dans un pétrin pareil. Bref, «Ça va cogner» est une suite aussi inutile que honteuse et qui mérite de tomber à jamais dans les oubliettes du cinéma.
Cela a beau être souvent assez con, macho et limité, je n'ai pu m'empêcher de me marrer et de passer en définitive un bon moment devant ce « Ca va cogner » s'assumant pleinement comme un divertissement pur jus, pas franchement finaud mais dynamique, plein d'humour et pouvant compter sur un Clint Eastwood plus nonchalant que jamais, accompagné pour la deuxième fois de sa carrière par le réjouissant Clyde l'orang-outang. Bref, amis de Godard passez votre chemin, mais si pour vous le cinéma peut aussi être parfois une grosse récré où on ne réfléchit pas beaucoup tout en s'amusant, « Ca va cogner » vous conviendra. Honnête.
Avec ce film Clint Eastwood joue sur un registre nouveau : décontraction, complicité et rire, dans lequel les rythmes et les valeurs typiques de la "country music" jouent un rôle clé. Un clin d'oeil au second rôle clyde l'orang-outang.
Preuve formelle que Clint Eastwood n'a pas fait que des bons films, "Ca va cogner" ne change pas beaucoup de "Doux, dur et digue" dont il est la suite. Scénario similaire tout comme la réalisation, difficile de départager les deux longs-métrages. On y retrouve cependant un Clint qui cogne encore plus fréquemment et plus durement des adversaires connus et moins connus. Se voulant comique, il est difficile de voir quel moment est propice au rire et quel moment ne l'est pas. Au final, on s'ennuie rapidement et le seul fil conducteur en la personne de Clint Eastwood n'est vraiment pas très solide. En plus du coup de vieux ravageur que le film a subit après plus de trente ans, la mise en scène quelque peu ridicule ne peut que renforcer la tentation de sommeiller devant une telle œuvre.
Comme le premier volet, ce film est sympathique à regarder et nous diverti plutôt bien mais cette suite n'est pas aussi réussit que doux dur et dingue. En effet, "les méchants" sont vraiment absurde, même si c'est un film à prendre à la légère, il y a quand même une limite. Reste les scènes avec Clyde qui sont assez marantes.
Ca va cogner et cette fois ça cogne ! Suite du faible film Doux, Dur et Dingue, ici Clint retrouve encore Sondra Locke. Il y à l'humour qui est plus efficace, il y à toujours la présence de Clyde l'orang-outang et des bikers veuves noires. Clint Eastwood va faire face à un nouveau challenge avec un adversaire de poids. L'histoire est plus limpide et à la fois très concentrer baston.
Après Doux, Dur et Dingue (1978) de James Fargo, Buddy van Horn a réunit pour la seconde fois Philo Beddoe (Clint Eastwood) & Clyde, l'orang-outang dans une nouvelle aventure à travers Ça va cogner (1980). Il s'agit de son premier long-métrage (il retrouvera à deux autres reprises Clint Eastwood avec L'inspecteur Harry est la dernière cible - 1988 & Pink Cadillac - 1989, qui sont les seuls films qu'il a réalisé par la suite). Cette comédie s'avère relativement brouillonne et simpliste, destinée à la fois aux enfants et aux adultes, le scénario est extrêmement mince et ne nous permet pas d'en rire excessivement. Pire, certains passages s'avèrent même lassant, comme ceux avec les motards néo-nazis qui se travestissent en femmes. Clint Eastwood s'en sort comme il peut mais on a de la peine pour lui de le voir dans pareilles situations.
Un film comique travesti en film d'action, à moins que ce ne soit l'inverse. Quoi qu'il en soit, l'ensemble est plaisant. L'idée de foutre un orang-outan constitue le gros point fort de "Any which way you can". J'irais presque jusqu'à dire qu'il pique la vedette au grand Clint. Il ne lui manque que la parole. Le coup des motards est lui aussi une trouvaille excellente. Leur équipe rappelle celle des pirates dans "Astérix et Obélix", de gros vilains pas beaux qui jouent aux durs mais qui se révèlent finalement être des bras cassés. Une fois qu'on a évoqué le singe et les motards on a tout dit. Le scénario ne vaut pas un clou et ne fournit pas la moindre surprise au spectateur avisé. Les dialogues sont de qualité moyenne, très loin en tout cas du "Maître de guerre" dans lequel Clint Eastwood brillait par ses répliques tranchantes. Les scènes de baston sont ridicules tellement elles sont peu crédibles. Les mecs se foutent des marrons sur le pif, phalanges en avant, sans aucun dégât. Enfin, le film se révèle bien trop inégal. Il part sur de bonnes bases, avec la découverte du compagnon à poil de Clint. On tombe ensuite dans un ennui profond. Puis, la partie de jambes en l'air dans le Motel réveille le spectateur endormi, avec un moment d'anthologie du cinéma. Pour finir, on retombe dans du conventionnel, plaisant certes mais pas extraordinaire. Une dernière question se pose : l'orang-outan a-t-il réussi sa reconversion après le film ou est-il tombé dans la spirale drogue-alcool qui suit la perte de gloire ?
Ce film (si l'on peut le nommer ainsi) est un véritable fiasco. L'intrigue est presque inexistante, les personnages caricaturaux, et la mise en scène bâclée. Le film se barre d'ailleurs en couille vers le milieu, dans un grand n'importe quoi tellement pitoyable qu'il en devient drôle. Mais bon, Ca va cogner, restera peut-être et sûrement l'un des plus gros nanar dans lequel Clint Eastwood ait joué. Et je ne parle même pas de la présence du singe, qui n'apporte finalement rien à l'histoire.
Un film totalement ennuyé mais qui n'a pas honte de lui-même surtout quand il s'agit de se libérer dans une longue séquence au milieu où ça devient littéralement parodique et jubilatoire, sinon le reste est cousu de fil blanc et foncièrement chiant.