Derniers Avis : American Gangster - Page 16

Un film violent et captivant de bout en bout. Denzel Washington et Russell Crowe s'affrontent dans un face à face implacable dirigé par Ridley Scott. On n'avait pas vu un film aussi brillant depuis Les Affranchis de Martin Scorsese.

Même si il est inspiré d'une histoire vraie, le scénario est assez classique et ennuyeux, et le film est bien trop long. Les acteurs sont cependant excellents.

American Gangster est un très bon film de gangster, et donne un renouveau au genre au terme des années 2000. Le cadre des années 60-70 donne une ambiance à la fois froide et intense, accentué par cette sombre histoire de trafic de drogue. Denzel Washington et Russel Crowe livrent deux superbes performances. Le seul point négatif est peut être la longueur du film, qui s’étend parfois un peu trop, mais qui est rattrapé par des scènes ahurissantes (incroyable fusillade).

Sur le fond et sur la forme, American Gangster est excellent. Mais mon Dieu, qu'est-ce que ça peut être long. On a l'impression que Ridley Scott a voulu étirer le film jusqu'à n'en plus finir. Fort heureusement, le thème principal est prenant, mais dès que l'on s'écarte de là, je pense notamment aux diners en famille de Lucas ou encore à la procédure de divorce de Roberts, on s'ennuie clairement. Ca n'apporte absolument rien au film, et ça doit bien rajouter une grosse demi-heure, demi-heure complètement inutile donc ! Ajoutons à cela, que Denzel Washington est comme très souvent mauvais. Il minaude tout son soûl, pour au final très peu de résultat. Fort heureusement, son personnage, lui, est très intéressant. Un film qui sans toutes ses fioritures aurait mérité le titre de chef-d'oeuvre, mais qui pour le coup s'en tire moyennement, à voir, possible, à revoir, sans doute pas.

Merci! MERCI Mr Scott de nous avoir permit de voir un face à face Washington/Crowe qui colle parfaitement aux attentes! Un Denzel Washington en dealer d'héroïne le plus important des U.S.A pendant un contexte de guerre du Viet-Nam qu'il utilise à ses fins, et un Russel Crowe qui oscille entre flic incorruptible et véritable connard avec ses proches. Les deux acteurs livrent des prestations incroyables et véritablement parfaites. Des scènes choc dont nous avons besoin, nous autre petits spectateurs pour nous rendre compte de la violence des rues de l'époque, et de ce pays dit de la liberté qui nage dans la corruption, la mafia, la guerre et beaucoup d'autres choses... Ridley Scott nous fait plaisir une fois de plus! Quelques scènes un tantinet longuettes, rien d'autre! Bref, à voir de toute urgence vous ne serez pas déçus!

Ridley Scott nous a habitués à des films de qualité, soignés et prenants; on sent chez lui une exigence de travail bien fait. American Gangsters ne faillit pas à cette longue tradition et c'est pour notre plus grand plaisir que l'on suit les démêlés du néo-parrain black Lucas avec l'intègre, l'obstiné et monolithique inspecteur Roberts. Le scénario, inspiré d'une histoire vraie, est tout à fait crédible et l'on est estomaqué d'apprendre à quel point les services antidrogue des polices US étaient engagées dans la pire des corruptions, au point d'être des intermédiaires incontournables dans la distribution des drogues.
Au-delà de l'histoire, passionnante et du suspense permanent dans cette longue quête, d'autres aspects sont intéressants. La personnalité de Lucas (campé par un Denzel Washington excellent, sobre mais inquiétant dans ses effroyables poussées colériques) est des plus ambiguës et c'est un grand mérite du réalisateur que d'avoir pu nous rendre au moins partiellement sympathique une telle crapule.Cet homme solitaire, discret, ayant le sens de la famille, de l'honneur, de la solidarité avec les plus pauvres... fascine par sa complexité: enfin un méchant qui ne l'est pas complètement! Par contre, bien que très bien interprété par un Russel Crowe dont c'est à mes yeux l'un des meilleurs rôles, le personnage du flic parfaitement intègre, humain et totalement déterminé est bien plus carré voire d'un seul bloc.
L'ambiance déjà vieillotte du Harlem des années 70 est très bien reconstituée aussi, la caméra est comme à l'habitude plutôt inspirée... on prend un grand plaisir à la confrontation de nos deux héros.

" American Gangster " orchestre l’affrontement à distance de plus en plus resserrée entre Russell Crowe – en flic intègre en butte à une hiérarchie corrompue jusqu’à la moelle – et Denzel Washington – en dynamique nouveau parrain de la pègre de Harlem. Deux têtes d’affiche porteuses d’une assurance et d’une classe attendues d’avance, dans un cadre propice à la fascination nostalgique pour une époque réputée progressiste et transgressive. Tels sont les points forts affirmés du projet, et aussi ses limites. Car Scott, en publicitaire indécrottable, ne tâche que de rendre son travail attrayant par les points forts déjà préalablement couchés sur le cahier des charges. À la rigueur, ce qui donne à ses films un intérêt variable (" Gladiator "), c’est la patience qu’il peut consacrer à donner un peu de chair et de sensibilité à ses personnages et à ses intrigues, en dehors du soin pictural désincarné dont il est coutumier. C’est le modeste bonus qu’on est bien en peine de retrouver ici, Scott laissant à ses acteurs les rênes de personnages aux comportements trop ostensiblement régis par quelques lignes de scénario, dont les motivations, les aléas des parcours – ascensions, chutes, rédemptions – et la morale qu’ils sous-tendent ne souffrent d’aucune seconde lecture, tant ils résonnent de la mécanique de l’écrit. Le flic honnête trompe sa femme parce qu’il lui faut bien une faille quelque part, le parrain basant sa réussite sur un profil bas lézarde son système par une seule exception à cette règle, etc.

Il y a bien la fin en forme de pied de nez, qui fait mine de dévier d’un quelconque schématisme scénaristique, mais pour retomber plus proprement sur des pattes de moraliste matois de connivence avec le public et le système hollywoodien (le côté « based on a true story » jamais oublié). C’est peut-être ce semblant de transgression "pour faire genre" qui sort le film de son manque d’intérêt par l’irritation qu’il provoque. Rarement Scott a donné une impression criante de vendre un film sur son contexte (le terme galvaudé d’« univers ») avec l’air faux-jeton de s’en moquer, de prendre tout cela à la légère, comme pour s’excuser de donner aussi peu de réelle consistance à ce qu’il filme, tandis que ses afféteries esthétiques ne font au bout du compte qu’optimiser le potentiel commercial de son produit en en arrondissant les angles. Le cinéaste enlumineur reconstitue les Seventies dans ses grandes lignes avec les moyens d’un tour d’illusionniste – photo granuleuse, bande musicale idoine : tout en surface, rien en profondeur – tout en feignant de lancer des ponts entre l’ancienne et la nouvelle génération de fans de Shaft et de Superfly (compter le nombre de rappeurs invités au casting). Mais il se garde bien de traiter son sujet dans toute son ampleur, changeant même de trottoir dès que le confort de son programme somme toute consensuel se voit menacé par un plan obligé, qu’il s’efforcera à tout prix de rendre acceptable. Le montage et la photographie sont entièrement au service de ce rabotage hypocrite de toute aspérité, découpant chaque scène de violence – parfois jusqu’au massacre – pour en étouffer l’impact, laissant dans un flou à la David Hamilton une cohorte de femmes nues en en laissant tout juste entrevoir la forme du pubis... Revoir ces précautions puritaines des décennies après l’abolition du Code Hays peut faire sourire. Un peu moins lorsque le maître d’œuvre joue l’air du conteur distancié, ironique et un rien subversif tout en laissant des blancs dans sa narration quand ça l’arrange.

Incapable semble-t-il de proposer sur son sujet un point de vue un tant soit peu franc et lucide – autrement dit, autre que celui du yes-man hollywoodien moyen –, il est logique que Scott se rabatte totalement –on pourrait presque parler d’une démission– derrière la stature des têtes d’affiches et l’aura du contexte du film, lesquelles ont assez d’éclat pour parler à sa place. Le discours qui en sort (flic ou truand, c’était quand même bien cool, les années soixante-dix) ramène résolument le film à 2h37 de divertissement primaire et finalement pas très à l’aise dans ses circonvolutions moralistes. Malgré tous ses artifices, Scott, qui capitalise sur une réputation difficilement justifiable aujourd’hui, reste un cinéaste dont le propos n’est (plus ?) que le luxe qu’il s’accorde pour sa complaisance vis-à-vis d’un système où il est désormais confortablement installé. Quant à American Gangster, son absence totale de prise de risques le rapproche au bout du compte d’un défilé de mode rétro, trop aseptisé pour faire la jonction désirée entre la Blaxploitation et les films de mafieux de Scorsese, et qui ne sait se rendre intéressant qu’en faisant des clins d’œil au public. À l’image de ce dernier plan qui suit le générique de fin, ultime coup de frisson bon marché qui conclut adéquatement la pose racoleuse de ses fades proto-gangstas.

Vu l'équipe de talent, je m'attendais à un super film. J'avoue que j'ai eu du mal à m'y mettre mais une fois dedans, ma 1ère impression était confirmée. Un film sérieux à tous points de vue et une fin " sympathique "...
Un peu long mais captivant !
à voir au moins une fois !

Ridley Scott met en scène son poulain favori (Russel Crowe, déjà présent dans Gladiator, Robin des Bois, ou encore Une grande année) dans un duel haletant entre un flic incorruptible et un parrain de la drogue, interprété par Denzel Washington.

Ce film met en scène deux acteurs tout simplement époustouflants. Leurs rôles sont tout simplement taillés pour eux. Russel Crowe s'adapte et réussi à incarner ce flic dépressif et obstiné, tandis que Denzel Washington retrouve quelque peu un rôle de composition qu'il avait déjà incarné dans Malcom X, et qui lui réussi incontestablement.

Au final, ce film est une réussite scénaristique (basé de loin sur des faits réels), visuelle et cinématographie. Il apparaît selon moi comme l'un des meilleurs films de Ridley Scott.

ce film est excellent et brillamment interprété on ne s'ennuie pas une minute , à voir !

Denzel Washington et Russell Crowe nous offre ici un duo exceptionnel et un grand film! Une impitoyable traque brillament réalisée par Ridley Scott, qui n'a pas l'air de se lasser de faire des films incroyables!

ben pour moi, ca n'a pas fonctionner. Pourtant j'adore ridley scott, denzel, russell mais j'ai pas eu d'emotion , il ne s'est rien passé, c'est propre mais c'est vide. Si tu met plein de films de gangster a coté comme les affranchis etc.. je les trouves tellement riche a coté. faudra que je le remate mais je sent deja la meme impression.

Super film de gangster qui retrace le parcours de Frank Lucas, l'homme qui a dépassé la mafia dans le trafic de drogue. Un récit passionnant, réalisé de main de maitre, avec un super face à face entre Crowe et Washington.

Après "Gladiator", Ridley Scott retrouve Russell Crowe, son nouvel acteur fétiche, dans "American Gangster", il met face à ce dernier l'excellent Denzel Washington, on obtient ainsi un casting prestigieux. Le scénario est bon, cependant il suit son cours, s’écoulant sans jamais vraiment surprendre. C'est une déception majeure et la longueur du film donne encore plus d'importance à ce défaut. Inspiré de faits réels, ce film policier devient rapidement prévisible, et c'est franchement dommage, car l'intrigue tient bien et la mise en scène est réellement bien faîte par un Ridley Scott performant et talentueux. "American Gangster" est donc réussi, même si on regrette quelques défauts réduisant la qualité de cette oeuvre.

Un excellent duo d'acteur entre Denzel Washington et Russell Crowe. Ce film fait en effet grandement pensé à Heat (même si il faut l'avouer , malheureusement il n'est pas aussi bon que Heat ). Ridley Scott et Russell Crowe est forment décidément un grand couple cinématographie ! Un film tout simplement impressionnant et vraiment prenant ! Bravo.