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shmifmuf
179 abonnés
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4,0
Publiée le 16 février 2012
Spielberg se paye Truffaut dans ce film ou il y a des extra-terrestres mais où il n'est pas question d'invasion. Ici on essaie de communiquer et de rentrer en relation avec une autre forme de vie. Un peu naïf certe mais maitrisé.
Réalisé et scénarisé par Spielberg, il fut sa première incursion dans le monde de l'ufologie. Un début très moyen semble t-il. L'ensemble est assez décevant, le rythme n'est pas bien géré, Truffaut a l'air d'être paumé et le tout devient banal à cause d'une histoire moyenne et d'une fin décevante à cause du sort de Dreyfuss. Les effets techniques sont en revanche très bien travaillés, l'idée du synthé est un peu loufoque mais pourquoi pas ? Ce qui n'empêche pas le spectateur d'être déçu par un film qui en montre peu dans le fond.
Ce n'est pas avec ce film là que je vais changer d'opinion à propos de Steven Spielberg, réalisateur surestimé dont les seuls mérites sont d'avoir le nez pour les sujets porteurs et de se trouver au bon endroit au bon moment. "Rencontres du 3ème type", c'est une histoire d'extraterrestre effroyablement vide. Spielberg n'a qu'une idée et il la tire en longueur et en largeur pendant 2h15. Graphiquement, ça a très mal vieilli... ce qui n'a rien d'étonnant quand on voit, en comparant avec des films contemporains ("Star Wars" ou "Alien" pour ne citer qu'eux), que le film était déjà daté pour son époque. Mais le plus extraordinaire dans ce film, ce sont les personnages... et les acteurs qui les interprètent. Soit Roy Neary, incarné par un Richard Dreyfuss sans saveur (McQueen, Hoffmann, Pacino et Nicholson ont refusé le rôle : d'une, c'est assez révélateur ; de deux, Spielberg a donc pris ce qui restait), beauf américain dont les accès de "folie" donnent lieu à des scènes ridicules et gênantes. Soit Paul Lacombe, scientifique plat, incarné par... François Truffaut (là encore, la liste d'acteurs français qui ont refusé le rôle est longue), dont la maîtrise incroyable de la langue anglaise donne lieu à des scènes involontairement comiques. Soit Jillian Guiller, une mère célibataire qui passe le film à chialer parce que son môme s'est fait enlever par les extraterrestres, incarnée par... Melinda Dillon (qui ?). Rajoutez à cela des références à la Seconde Guerre Mondiale et des extraterrestres gentillets, enfantins et mélomanes, et ça forme un tout bien indigeste.
Un grand film de science fiction, un des meilleurs à mon goût ! On retrouve une ambiance hors du commun . Spielberg signe ici un de ses plus grand chef d'oeuvre . A (re)voir sans modération !
Très étrange et même peut être un peu inégal. Je suis un peu partagé. D'un côté, j'adore le personnage principal, torturé et intéressant qui devient limite paranoïaque. J'aime aussi l'idée de la maquette que construit le personnage. Le fait de voir des aliens qui essayent de communiquer avec nous au lieu de nous exterminer est plaisant ("nous venons en paix" grosso modo), ça change un peu. Pour autant, je trouve le film moins marquant que les autres oeuvres du réalisateur. En fait, je pense que le rythme est volontairement très lent, comme pour refléter l’obsession du héros qui va crescendo. Seulement, cela se paye au prix de longueurs un peu dérangeantes. Les scènes de "manifestation" des êtres venus d'ailleurs (je vais pas répéter extraterrestres tout le temps) sont sympathiques, mais paressent aujourd'hui banales et un peu dépassées. Nul doute qu'à l'époque, ça devait faire sensation; de's années plus tard, ça fait déjà vu... Fort heureusement, l'ennui quelque peu gênant s'estompe lors d'une séquence finale magistrale et complètement magique (c'est fou comment 5 notes de musique peuvent faire autant d'effet). Les effets spéciaux sont bluffant de réalisme ( je précise que j'ai vu le film sur une vieille cassette et j'en suis pas revenu: ce film date réellement de 77 ?). Bref, "close encounters of the third kind" est à ranger sur la pile de films cultes qui a bien vieilli malgré son rythme très lent. A voir.
C'est un film emprunt de beaucoup de symboles, d'images, de couleurs et de formes abstaites que nous offre à voir Steven Spielberg. Un film hanté de désir et d'obstination qui pousse ce père à abandonner sa famille. Un homme en quête de vérité et de rêve, embourbé au sein d'une famille qui l'entrave et l'empêche de vivre son obsession presque enfantine. Un point de vue original et inédit de la part de Spielberg, qui adopte pour la première fois le point de vue de cet homme qui abandonne sa femme et ses enfants. Un homme fasciné par les extra-terrestres qui en devient un lui même au sein de sa propre famille, lors de cette fabuleuse scène de repas, lorsque ce père devient un étranger obsédé, où le rire des enfants se transforme en pleurs. Spielberg rend aussi hommage à Disney et Pinocchio, en parlant de cet incroyable mensonge organisé par les autorités, et dont il fait référence lorsque Roy Neary propose à ses enfants d'aller voir Pinocchio ou quand les quelques notes de la chanson "Quand on prie la bonne étoile" (devenu emblème de la magie de Disney) surgissent dans cette grande symphonie provoquée par le vaisseau spatial.
Au final il s'agit bien là d'un film sur le regret d'avoir grandi, d'avoir perdu ses rêves et son innocence d'enfant auquel Spielberg nous invite, aux côté du mythique François Truffaut.
Beaucoup de films ont pour sujet la vie extra-terrestre, certains où ils cherchent à nous exterminer (Independance Day, Mars Attacks!), d'autres où on les maintient en captivité (District 9), voire certains où ils sont parmi nous (Invasion : Los Angeles, Men in Black). Rencontres du Troisième Type, de Steven Spielberg, instaure un doute constant entre ces trois catégories : existent-ils réellement ? Ainsi, durant la totalité du film, les questionnements grandissent, ce qui nuit gravement au film. Trop long, trop invraisemblable, trop ennuyant, le métrage semble rejoindre l'échec pur et dur. Ce n'est qu'à vingt minutes de la fin, dans une scène mémorable, que les choses changent subitement et font du film une révolution. Rarement j'ai été aussi intrigué et passionné devant une fin, de toute beauté, au suspense monstre et à la musique magique. Un moment de cinéma que nous inflige Steven Spielberg. Cela ne nous sauvera en revanche pas du reste.
L'histoire de ce contact avec des extraterrestres amateurs de musique est bien naïve et met du temps à se lancer. Le film a pas mal vieillit et traine un peu en longueurs. Les 5 "fameuses" notes de musique finissent par taper sur le système à la fin. Coté casting, Richard Dreyfuss est omniprésent face à un François Truffaut inexistant... et toujours cette obsession qu'à le réalisateur à nous coller des enfants dans ses films... A trop vouloir faire rêver le spectateur, Spielberg prend le risque de l'endormir. (Moyen)
Il y a peu, dans une de mes critique, j'avais dis que "E.T l'extra-terrestre" était le meilleur film de Spielberg. Et bien j'ai dit une grosse connerie et excusez-moi, mais le meilleur film de Spielberg c'est sans nul doute celui-ci. Comment peut-on réussir autant à faire rêver le spectateur ? Moi ça m'échappe mais le cinéaste possède un don indiscutable pour le cinéma, en particulier cellui de la science fiction. Tous les "clichés" du genre ( si l'on peut parler de clichés vue que ces derniers sont devenus ainsi grâce à ce film ) sont réunis ici, pour notre plus grand plaisir. On est littéralement scotché à l'écran lorsque l'on découvre les "soucoupes volantes" et on est totalement hypnotisé par la scéne culte de la fin, qui voit les extra-terrestres communiqué avec les humains, la lumière phosphorescente sur tous les visages, l'énorme vaisseau voler au dessus des têtes, de NOS têtes car Spielberg réussit tellement à nous créer ce suspens qu'on arrive même à y croire et c'est presque comme si nous, spectateurs, avions les mêmes réaction que les personnages du film. Ça le cinéaste l'à d'ailleurs bien compris qu'il fallait garder le meilleur pour la fin et ne nous divulgue rien tout le long du film. Les acteurs aussi y croient, comme nous, et interprètent alors encore mieux leurs personnages. La photographie est superbe ( un oscar quand même ), la musique génial et la réalisation est.....est "grandiose", même si le mot ne convient pas totalement, vue le nombre de plans magnifiques, surtout vers la fin. Bref, un véritable chef-d’œuvre, un film culte qui réussit à faire rêver comme aucun autre film n'a réussit à le faire ( à part "le seigneur des anneaux" évidemment ). A VOIR ABSOLUMENT !!!!!
Un film futuriste très bon dans sa conception, un dépassé aujourd'hui pour les effets spéciaux, il en demeure toujours autant un classique, malgré un manque parfois de suspense !!!!
Plusieurs faits inquiétants, étranges et incroyables se produisent un peu partout sur la Terre. Peu à peu, les scientifiques commencent à croire à une force extra-terrestre. Parallèlement, dans un petit village dans l'Indiana, plusieurs personnes sont obsédées par une mélodie et une image de montagne... Steven Spielberg nous montre qu’il est, encore une fois, le maître inconsidéré de la S.F. et des extra-terrestres. Bon, c’est vrai que le film n’est pas super bien fait (un peu d’indulgence, on était en 1977), mais on sent déjà le génie de Spielberg ainsi qu’un bon filon. Comme je viens de le dire, le film en général n’est pas génial. Les décors sont loin d’être criant de vérité, les effet-spéciaux, ce n’est pas ça non plus et les acteurs et leurs dialogues presque inexistants risquent d’agir comme un somnifère sur vous, même s’ils passent pour des fous et que les acteurs jouent très bien. La durée du film (2h15) est également pour moi un facteur de l’ennui parce qu’on sent les blancs et les longueurs et à certains moments, il y a des scènes qui ne servent à rien et où on voit aucun mouvement dans les décors (un peu comme des panoramas). Par contre, l’histoire est franchement pas mal imaginé, bien pensée, il faut quand même être attentif pour comprendre tout et on sent beaucoup d’émotions comme la peur, la peur de l’étrange(r) (ne parlons quand même pas de xénophobie), l’inquiétude, le mystère,… Le scénario se divise en petite partie qui, vers la fin, se rassemblent, forment un tout et on se rend compte que rien n’est laissé au hasard et que tout à un lien. Par contre, un lien, d’accord… logique, pas sûr ! Les musiques à part le code musical (Sol-La-Fa-Fa-Do) sont très mystérieux, accentue le suspens et rende l’action presque insoutenable. On voit bien qu’il y a du Williams derrière tout ça. En revanche, le code musical, c’est joli au début, ça a un effet hypnotisant par la suite si bien qu’on a envie de le chanter avec le film, mais vers la fin, ça commence à vraiment pomper l’air d’une façon phénoménale. Pour finir, Rencontres du Troisième Type, c’est film que je conseille de voir parce qu’il a reçu deux Oscars et plusieurs autres récompenses, et que c’est un des films qui a fait connaître Spielberg, mais regarder le calmement (genre pas pendant une soirée avec des amis) et avant 22h00, sinon vous risquer de vous endormir.
Un film révolution pour l'époque qu'il faut donc voir. Passé ce constat, la lenteur de certaines scènes et l'étrangeté du scénario finissent par agacer.