C'est un très bon film de science fiction où Spielberg arrive à nous tenir en haleine jusqu'au dénouement. Le scénario est très bien exploité, notamment pour les douze personnes atteint de la vision de la montagne. Certains personnages s'avèrent au final essentiels. Celà reste bien joué dans l'ensemble, la réalisation est parfaite, les effets spéciaux même aujourd'hui sont excellemment bien fait. Mais, au bout du film, je me suis dit il manque quelque chose à ce film pour qu'il soit vraiment parfait, peut-être le fait que les humains communiquent avec les extra-terrestres par le biais de la musique. Surtout à la fin, où on se dit c'est pas possible. Mise à part ce défaut, ce film reste un des meilleurs film de science-fiction.
Une expérience cinématographique indéniablement extraordinaire avec des visuels époustouflants
“Rencontres du troisième type” est un projet qui a débuté en 1973 pour Steven Spielberg, lorsqu'il a conclu un accord avec Columbia Pictures pour écrire et réaliser son premier film de science-fiction.
Douglas Trumbull a servi en qualité de superviseur des effets visuels tandis que Carlo Rambaldi a conçu les extraterrestres.
Richard Dreyfuss, Melinda Dillon et François Truffaut composent le trio de tête de ce casting talentueux.
Roy Neary est un rôle dans lequel Dreyfuss s'est si personnellement investi, lors du tournage de des “Dents de la mer”, qu'il a fini par convaincre Spielberg qu'il était le choix idéal face à plusieurs grands noms de l'époque, qui avaient la priorité.
C'est Hal Ashby qui a suggéré Melinda Dillon à Steven Spielberg pour le rôle de Jillian Guiler, convoité par Teri Garr, qui a finalement incarné Ronnie Neary, l'épouse de Roy.
François Truffaut a également été choisi parmi plusieurs acteurs français majeurs des années 1970 pour incarner Claude Lacombe, dont le personnage est inspiré de l'expert en ovnis Jacques Vallée. C'est le seul film qu'il n’a pas réalisé lui-même, et seul film anglophone, dans lequel il joue.
Il s'agit du quatrième film réalisé par Steven Spielberg après “Duel” (1971), “The Sugarland Express” (1974) et “Les Dents de la mer” (1975). Comme à son habitude, son sens du cadrage et des angles et mouvements de caméra démontre son génie, du générique d'ouverture jusqu'au générique de fin, de ce chef-d'œuvre plébiscité, reconnu et récompensé dans le monde entier.
Troisième long-métrage pour Steven Spielberg et première incursion dans la science-fiction. Nous somme en 1977. Fort de son succès interplanétaire des Dents de la mer, le metteur en scène américain se permet de doubler son budget, de disposer de plateaux gargantuesques, d'effets spéciaux à la pointe de la technologie et même de s'octroyer notre François Truffaut national, le réalisateur français étant l'un de ses favoris. Il retrouve également l'excellent Richard Dreyfuss qui devient ici l'un des protagonistes principaux, un simple mari obnubilé par la vision de soucoupes volantes qui sont passées dans son patelin. S'en suit alors une fantastique aventure où, parallèlement, un spécialiste français (Truffaut) tente désespérément d'établir un contact avec ces être venus d'ailleurs et une mère de famille célibataire voit son enfant enlevé par ces mystérieux OVNI lumineux. Tous ces personnages vont inéluctablement se rencontrer afin que chacun atteigne son but, sans quoi leur vie à jamais changée n'aurait plus de sens. Spielberg filme donc avec grâce et une certaine dynamique cette histoire originale imaginée par le grand Paul Shrader, entremêlant différentes intrigues tout en resserrant constamment son histoire principale. De moments forts et inoubliables (l'effrayant enlèvement du jeune Barrie, la première apparition des soucoupes...) en scènes cocasses propres au réalisateur comme le moment de folie de Roy, Rencontres du troisième type est un monument de la science-fiction, véritable renouveau du genre de par son approche très réaliste et son rythme trépidant malgré une longueur évidente. Le metteur en scène américain se fiche d'ailleurs bien des aprioris, nous en mettant plein la vue avec de magnifiques effets spéciaux et des décors sans fin, usant de son budget confortable pour installer en plein désert de Gobi un vieux cargo réapparaissant des années après sa disparition. Avec sa mémorable musique, son scénario palpitant et sa fin bien entendu culte, Rencontres du troisième type ne peut laisser indifférent, contrastant avec l'épopée spatial Star Wars, sortie la même année. Si la fameuse fin peut soit décevoir soit fasciner, Spielberg étant un réalisateur très visuel peu empreint au mystère, le long-métrage reste néanmoins un chef-d'œuvre accompli du genre, porté par une interprétation haut de gamme et un sujet quelque peu terrifiant, mille fois abordé mais quasiment jamais dans cette optique de curiosité et de non-dits. Un des meilleurs films de son metteur en scène, tout simplement.
Du grand Spielberg avec son dysfontionnement de la famille, ses thèmes chers de son enfance et du rêve comme s'il en pleuvait... Exagéré sur les bords mais toujours acceptable quand c'est du Spielberg. Un J.Williams en grande forme. La scène finale est flamboyante. A voir!
Spielberg se paye Truffaut dans ce film ou il y a des extra-terrestres mais où il n'est pas question d'invasion. Ici on essaie de communiquer et de rentrer en relation avec une autre forme de vie. Un peu naïf certe mais maitrisé.
Visuellement, il n'y a rien à reprocher au film de Steven Spielberg: l'image est nette et très bien travaillée aussi bien lors des séquences de nuit ou que des séquences de jour. La première demie heure est simplement somptueuse avec cette atmosphère pesante, tous ces phénomènes paranormaux, ces lumières rouges filant à tout allure à travers la nuit. C'est vraiment du travail d'artiste. Et il y a aussi quelques belles trouvailles: attirer ces OVNI à l'aide de la musique. Seulement voila, "Rencontres du troisième type" a beau être un film très créatif, tout en finesse et maîtrisé d'une main de maître par Steven Spielberg, personnellement je ne l'ai pas apprécié. Suite à cette splendide première demie heure, le rythme tombe sérieusement. Puis on assiste à la paranoïa d'un Richard Dreyfuss pas forcément convaincant dans son rôle. Malgré de nombreuses qualités et un message de paix adroitement véhiculé, "Rencontres du troisième types" est un film inspiré mais mineur dans la carrière de Spielberg.
1977, de Steven Spielberg, avec Richard Dreyfuss et François Truffaut, en savant frenchy, plein de sagesse et tendresse, avec un si doux sourire. Des faits étranges se produisent dans le monde entier. Aux USA, plusieurs personnes sont témoins de bien curieux phénomènes, en particulier un tout petit garçon qui voit ses jouets s’animer en pleine nuit. Bref, des ovnis circulent, et les autorités aimeraient bien qu’on n’en parle pas. Parallèlement, un savant français essaie de percer le mystère : des extraterrestres tentent d’entrer en contact avec tous les « gentils », c'est à dire le garçonnet, sa maman, le héro (Dreyfuss, doux dingue immature, plus enfant que ses propres mômes, qui, d’ailleurs, l’abandonnent). C’est gentillet, un peu lent et long, surtout la scène finale où les 5 notes de musique permettent un dialogue (de paix) avec les extraterrestres, un peu lourd aussi (la montagne, la scène de la purée ...). C’est très loin du chef d’œuvre annoncé, du « film culte » dont on parlait !! E.T. (fait 5 ans plus tard) est nettement mieux abouti, mais ces « Rencontres » restent bien meilleures que la Guerre des Etoiles, gros navet de 2005.
J'ai adoré cette histoire de rencontre entre la terre et l'univers ! On a ici un grand Spielberg, pour une fois que les aliens ne tapent pas sur les humains ! Le film nous tiens en alêne avec quelques apparitions mystérieuses d'OVNI maîtrisé a la perfection, on est intrigués par la passion soudaine des protagonistes pour spoiler: l'endroit ou les aliens arrivent et par les notes de musiques qui permettent une sorte de communication.. Culte !
Un VRAI Spielberg, avec un peu de philosophie. Un film qui fait réfléchir comme je les aime. Excellent ! 4,5 mérité.
Effets spéciaux vraiment pas mal pour l’époque mais je pense avoir souffert du choc temporel car je n’ai vraiment pas trouvé ce film si spécial. J’ai même dû le regarder en deux fois car je me suis lassée très vite, c’est très lent...
Passionné d'ufologie, Steven Spielberg ne tarda pas à profiter du succès des "Dents de la mer" pour réaliser "Rencontres du troisième type", grand classique du genre qui a, d'ailleurs, rarement été égalé. Il faut dire que le réalisateur place la barre très haut et sait ce qu'il veut. "Rencontres du troisième type" est un film ambitieux, spectaculaire et magique. Il le reste encore aujourd'hui en dépit de ses défauts les plus flagrants. En effet, "Rencontres..." manque de rythme, prend son temps pour démarrer, s'attarde sur un personnage peu attachant dont l’obsession peine à convaincre et continue mollement jusqu'à son final grandiose en dépit de magnifiques fulgurances dans le parcours. Envers et contre tout, le film fascine pourtant. D'abord parce que la mise en scène et les effets spéciaux ne manquent pas d'allure. Spielberg met en place de superbes scènes, joue sur certains détails, magnifie le ciel, nous inquiète lors de certains passages... Et surtout le film en dit long sur l'incapacité de l'être humain à communiquer correctement. Il a sans cesse besoin de s'expliquer, de traduire ses propos et finalement la musique apparaît comme le meilleur moyen de communiquer avec les extra-terrestres. Apparaissant aujourd'hui comme le penchant positif de "La Guerre des mondes", "Rencontres du troisième type" a parfois l'air faible dans la filmographie de son auteur (il a d'ailleurs moins bien vieilli que "Les Dents de la mer") mais reste un indétrônable classique dont la fascination s'exerce à chaque fois qu'on le voit et que l'on prend le temps de regarder vers le ciel, avec en tête les notes inoubliables de John Williams...
Au moins j’aurai connu le système de classification de Hynek grâce à son titre. Il a beau être dans les années 70, ce qui est censé être excusable, je ne vois malgré tout aucun intérêt à avoir perdu 2h15 à le regarder. Enfin pour une recherche documentaire sur l’histoire de la science-fiction ou pour connaître l’évolution de carrière de Steven Spielberg, si, mais sinon c’est une histoire qui n’a pas grand chose d’intéressant à suivre. La fascination de l’époque pour toutes les histoires d’extra-terrestres et les nouvelles technique d’effets spéciaux était le seul contexte où ce film avait un niveau intéressant. Pour les plus curieux seulement, vous pouvez tenter l’aventure, pour les autres, ne prenez pas le risque d’aller le découvrir quitte à garder le mystère autour.