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Hervé L
73 abonnés
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3,5
Publiée le 24 septembre 2020
Un film qui n à pas pris une seule ride. Des effets spéciaux convaincants et toujours une Amérique plutôt débile envahie d objets inutiles dont le seul refuge est décidément ailleurs
Spielberg au tout début de sa carrière (c'est son 3eme film) nous prouve quel réalisateur talentueux il fait. Probablement le meilleur film d'extra terrestre qu'il m'est est donné de voir avec Contact. Spielberg dissémine tout au long du film du mystère et jusqu'a la toute dernière seconde du film, on est en attente, est ce que ces créatures venues d'ailleurs sont amicales ? Toute la folie qui prend petit à petit les personnages est jouissive à suivre. Les effets spéciaux n'ont pas du tout vieilli et ce vaisseau reste parmis le plus beaux jamais crée. Spielberg avec ce film à crée un film qui a marqué l'histoire et qu'on retrouve dans de nombreuse série et autre flm de nos jours , que ce soit the devil tower ou les vaisseau en passant par les lumières et la musiques, tout y passe pour rendre hommage à cette pierre angulaire du cinéma de SF.
Rencontres du 3ème type, un mythe ce film, enfin dans ma culture ce film fait parti des monuments de la SF et pourtant une fois visionné c'est pas dingo dingo, certes le truc est bien foutu, les trucages sont top de chez top, la réalisation est bonne, le casting n'est pas dégueux et l'histoire est intéressante, elle se laisse suivre sans soucis même si sur la fin la lenteur est un peu assommante, et je n'ai pas saisi le but ni le message du film, ok les E.T veulent prendre contacte avec la terre mais certains trucs me chiffonne encore mais bon c'est à voir au moins une fois.
Steven Spielberg aime la science-fiction. Ce n’est un secret pour personne. Bien avant les robots d’A.I, les dinosaures de Jurassic Park et surtout, cinq ans avant le petit E.T l’extraterrestre, le réalisateur s’intéressait d’ores et déjà à ces créatures venues d’ailleurs. « Rencontres du troisième type » raconte le destin de plusieurs personnes ayant assisté à des manifestations surnaturelles. Plusieurs d’entre eux, dont le héros Roy, un américain moyen, en font une obsession et n’hésitent pas à risquer leur vie pour expliquer l’inexplicable. Ainsi, le début du film est un enchaînement d’évènements à première vue indépendants : disparitions de pilotes d’avions, passages de vaisseaux au-dessus de la campagne américaine, chants mystiques en Inde, etc. Ces évènements se situant dans le monde entier semblent sans rapport ? Finalement pas tant que ça. « Rencontres du troisième type » est un film de science-fiction qui se déroule tout en douceur. Un soulagement comparé aux films d’aujourd’hui où tout est tout de suite montré au spectateur à grand renfort d’explosions. L’impatience de découvrir les créatures se fait de plus en plus ressentir. Tout comme dans le film « Signes » de M. Night Shyamalan, les extraterrestres brillent par leur absence. Une réussite. Leur première apparition n’en est que plus forte. Steven Spielberg comble le manque de moyens dédiés aux effets spéciaux pour innover. Ses effets de lumière intense rendent les vaisseaux et leurs occupants troubles. Ce qui renforce admirablement le mystère. Malheureusement, il faudra attendre d’avoir passé les cinquante premières minutes du film pour que les péripéties deviennent palpitantes. spoiler: La disparition du petit garçon de Jillian en est en quelque sorte l’élément déclencheur. Enfin ! (Comment ça je me réjouis de la disparition d’un enfant ? Qui a dit ça ?) Le film étant présenté d’un point de vue exclusivement humain, la première partie est assez terne. Le personnage principal, inintéressant, chamboule sa petite routine et celle de sa famille pour percer le mystère. Lorsque spoiler: sa femme le quitte , il la regrette un instant, puis l’oublie miraculeusement, pour tomber dans les bras de spoiler: Jillian (rien à dire sur ce personnage tellement elle ne sert à rien). Son obsession me semble également trop étrange pour être crédible. Est-ce une sorte d’envoûtement lancé par les extraterrestres ? Plus tard, on découvre un second personnage important. Il est joué par François Truffaut quand même ! Qui dit grand acteur ne dit pas forcément grand rôle. Ni Roy le héros moyen, ni le scientifique français ne provoqueront un sentiment d’attachement de ma part. La qualité d’écriture des personnages étant un élément majeur pour moi, leur manque d’approfondissement ici ne m’a pas plu. Ce que j’ai également trouvé dommage, c’est que rien ne sera jamais expliqué ou sous-entendu par rapport à la balade terrestre des aliens. La spoiler: capture d’humains semble vaine, puisquespoiler: tous les hommes sont rendus à leur planète sans raison particulière. Bref. On ne peut nier que le film présente de nombreuses qualités, et que pour son temps, il était particulièrement novateur. Et comment oublier ces cinq petites notes emblématiques ?
Depuis le temps que je voulais le revoir celui-là ! C’est chose faite et quel plaisir d’y retrouver mes souvenirs d’enfance d’une part et d’autre part tout simplement l’un des meilleurs Spielberg. Il nous livre un pur film de SF, profond, humaniste si j’ose dire et un véritable tour de force visuel. La photographie ainsi que les jeux de lumières sont absolument magnifiques et les effets spéciaux sont, presque 50 ans plus tard, toujours aussi marquants. Tout ça pue l’amour du cinéma et l’artisanat à plein nez, c’est un régal de pouvoir simplement rêver en visionnant cette pépite. Le travail sur la musique est également remarquable, on se souvient forcément de ces 5 fameuses notes entêtantes. Côté casting ça joue très bien et on y croit, notamment en suivant la psychologie de certains personnages évoluant sans cesse, et puis bordel je passe du coq à l’âne mais cette scène surréaliste de l’enlèvement est une sacrée masterclass, tout en tension. On pardonnera volontiers les longueurs durant ces deux heures et d’autant plus lorsque vient ce final grandiose en tout point, faisant la part belle à la communication inter espèce plutôt qu’à l’agression. Ce métrage majeur de la SF n’a rien perdu de sa magie et voir François Truffaut jouer chez Spielberg ça n’a pas de prix.
Ce qui est frappant dans ce film de Spielberg, c'est que tout son cinéma est déjà là. Les prémisses de son E.T, les grandes envolées lyrique, l'Amérique telle qu'il la voit, ses quartiers de banlieue, la vie de famille. Tous les ingrédients qui nourrissent le cinéma de ce grand faiseur d'histoire sont déjà là. Et avec peu il arrive à faire beaucoup, non pas que le film manque de moyen, mais on est pas dans la surenchère, on est pas dans le film spectaculaire, on est presque dans un film intimiste. Alors même s'il souffre de quelques longueurs pour que l'histoire se mette sen place, on a plaisir à redécouvrir tout cet univers. Richard Dreyfuss, très jeune, mais très habité par son personnage est excellent. Un film de 77 qui a très bien passé les décennies et qui reste encore un modèle du genre.
Réalisé en 1978, “Rencontres du Troisième Type” a été qualifié de “culturellement, historiquement ou esthétiquement important” par le National Film Preservation Board. Le film imagine l’arrivée d'extraterrestres sur Terre en même temps que des coupures d’électricité ou encore l'apparition d’avions ou de cargo qui avaient disparu pendant la Seconde Guerre Mondiale. Le réalisateur français François Truffaut, qui apparaît pour la seule fois en dehors de ses films, incarne un savant français venu en percer le mystère. En même temps, un mari et père de famille est hanté par une image de montagne qu’il essaie désespérément de reconstituer. Tourné en images réelles, Steven Spielberg a fait preuve d’ingéniosité pour rendre le plus crédible possible ses séquences, en posant par exemple une maquette du navire très près de la caméra et les acteurs à une centaine de mètres plus loin pour donner une impression gigantesque. Chaque plan est un tableau qui dégage tour à tour dépression, nostalgie, fabulation, mysticisme, admiration et humanisme. Une oeuvre en tout point sublime. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Après l’incroyable succès des Dents de la mer, Steven Spielberg signe un autre énorme succès (304 millions de dollars de recettes pour un budget de 19 400 870 dollars) avec son premier film de science-fiction. Il ne faut pas espérer toutefois une science-fiction de pure fantaisie dans le style Star wars (dont le premier épisode était sorti quelques mois plus tôt) car Spielberg, qui signe ici également le scénario, traite son sujet avec un véritable sérieux. En fervent croyant de la présence d’ovnis qu’il était à l’époque, il s’inspire des différents témoignages et d’écrits de sommités dans le domaine (dont Josef Allen Hynek qui est présent lors des séquences finales) pour faire un film qui raconte les différents niveaux de contact avec des extraterrestres (la véritable rencontre n’intervenant que dans les 30 dernières minutes) et les bouleversements que cela peut engendrer dans la vie d’êtres humains lambda. Spielberg croit totalement, à l’époque, à la possibilité de la présence d’ovnis et signe donc un film totalement personnel. On y retrouve donc son obsession de la dislocation du cercle familial (Neary voit son couple exploser à la suite de sa vision d’ovnis ; Jillian vit seule avec son fils) et le film regorge d’images que l’on retrouvera plus tard dans la suite de la carrière du cinéaste : les hélicoptères cherchant à évacuer les fans d’ovnis retrouvent un écho dans A.I. Intelligence artificielle ; la présence d’une zone interdite consacrée aux ovnis annonce la Zone 51 d’Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal ; la fuite des populations de cette zone en voitures verra des séquences similaires dans La Guerre des mondes ; ces mêmes populations montant en étant entassés par centaines dans les trains évoquent les images de la Shoah que l’on retrouvera dans La Liste de Schindler ; les scientifiques en combinaisons anti-radioactives se retrouveront quelques années plus tard dans E.T. l’extra-terrestre… Le film possède également quelques hommages assumés comme les citations des Dix Commandements et de Pinocchio ou la réutilisation de quelques notes de la musique de ce dernier ou de celles des Dents de la mer dans les sons émis par les vaisseaux… Mais c’est surtout la présence de François Truffaut qui semble le plus être un véritable hommage de Steven Spielberg car il aurait pu être plus simple de prendre un comédien américain pour interpréter le très présent rôle du scientifique que de choisir un acteur (dont c’est d’ailleurs l’unique prestation dans un long-métrage dirigé par un autre réalisateur) ne parlant pas un mot d’anglais, ce qui oblige Spielberg à écrire un rôle de traducteur (rôle qui se transforme en assistant légèrement redondant dans la V.F., montrant la difficulté de réaliser une version française quand les problèmes de langages font partie d’un film). Cela n’empêche pas Truffaut d’être totalement convaincant dans son rôle tout comme le reste du casting. Spielberg fait d’ailleurs preuve d’une véritable intelligence de directeur d’acteurs en rendant totalement crédible l’extrêmement jeune Cary Guffey (3 ans) en procédant à diverses astuces (expliquées dans le making-of) lors du tournage pour rendre ses réactions totalement naturelles. Il faut d’ailleurs signaler que la perfection se retrouve à tous les niveaux de réalisation. On remarque en particulier la réussite des effets spéciaux pour lesquels a travaillé le célèbre Douglas Trumbull (présent également au poste de directeur des effets visuels dans d’autres œuvres aussi mythique que 2001, l’Odyssée de l’espace ou que Blade Runner) et l’incroyable musique de John Williams (les fameuses 5 notes pour communiquer avec les extraterrestres sont juste devenues mythique). Ce film à l’histoire très originale (on n’y retrouve d’ailleurs aucun méchant, chose rare dans un film de science-fiction) est donc parfait de bout en bout quelles que soient ses versions. En effet, le film ayant eu une date de sortie maximale fixée par la Columbia (afin d’éviter la faillite du studio), Spielberg n’était pas complètement satisfait de son premier montage et réussit à sortir 4 ans plus tard une édition spéciale intégrant quelques nouveaux plans et surtout de nouvelles séquences mais en supprimant d’autres. Ainsi, on peut regretter la disparition de la séquence qui déclenchait le départ de l’épouse de Neary (ce qui rend la version originale légèrement mieux structurée que l’édition spéciale) mais on peut apprécier l’intégration des séquences du bateau dans le désert, de la douche et celle de l’intérieur du vaisseau (imposée par le studio pour faciliter la promotion de ce nouveau montage). Toutefois, Spielberg regrettait la présence de cette dernière car elle enlevait de l’imagination au spectateur et put la supprimer dans son director’s cut de 1998 qui réunit les autres séquences des autres versions, ce qui en fait sûrement la meilleure. Ainsi, Rencontres du troisième type est, de manière méritée, une des œuvres les plus célèbres de son auteur qui assoit le cinéaste comme un roi du box-office… jusqu’à son film suivant : 1941.
Roi du cinéma de loisirs, Steven spielberg nous offre un grand film de science fiction familial à en faire palir l'agent Mulder. Le seul point où j'ai du mal, c'est avec l'archétype du héro: le beauf américainde première classe père de famille filmé dans toute sa splendeur. RDTT aura inspiré nombre de films de SF par la suite : Independance Day, E.T, la guerre des mondes (tous deux réalisés par Spielberg), Abyss, super 8, et j'en passe... Si les effets spéciaux digitaux de l'époque ont mal vieillis, ils n'en restent pas moins très impressionnant. Le film est doté d'un casting prestigieux et d'un jeu d'acteurs excellents. Le nombre de figurants, comme dans chaque spielberg qui se respect, est grandiose. La musique orchestrale, toujours signée John William est des plus belles. Bref, RDTT reste un très beau moment de cinéma signé par un grand réalisateur.
Quatrième long-métrage de Steven Spielberg, Rencontres Du Troisième Type est un film de science-fiction qui ne m'a pas totalement convaincu. En effet l'histoire est très particulière notamment dans sa première partie ou c'est assez inégal même si ça gagne en intensité au fil des minutes mais c'est à partir du moment ou ils arrivent au lieu du rocher ou ça prend une toute autre tournure. L'ambiance du film est très bonne on ressent vraiment la venue de ces êtres que l'on est curieux de découvrir. Pour autant, les réactions des personnages sont étranges ce qui est dû à l'histoire mais c'est assez déstabilisant. De plus je ne les ais pas trouvés très intéressants. Le casting ne m'a pas plus convaincu que ça. Les dialogues eux sont assez moyens. Côté technique, la réalisation de Spielberg donne lieu à des scènes impressionnantes notamment dans les trente dernières minutes ou le film prend une toute autre dimension. Les effets-spéciaux eux ne sont pas toujours convaincant mais dans l'ensemble c'est satisfaisant et les vaisseaux sont une belle réussite. La b.o. elle, a une place très importante du aux notes utilisés afin de communiquer avec les extraterrestres mais fatigue un peu à la longue vu que ce sont toujours les mêmes notes répétés inlassablement. Reste une fin très étrange qui m'a laissé un gout d’inachevé. Au final, Rencontres Du Troisième type est un bon film qui traite son sujet d'une façon subtile mais qui est tout de même assez longs par moments. Ça reste cependant un film à voir.
En 1978, 2 ans après l'inoubliable succès des « Dents de la Mer », Steven Spielberg récidive déjà en nous offrant un nouveau chef-d’œuvre intemporel. Il est évidemment inutile de présenter ce réalisateur mythique tant l'ensemble de son œuvre a marqué l'histoire du cinéma... Par contre « Rencontre du 3ème type » n'est sans doute pas son film le plus connu, bien qu'il bénéficie indéniablement de l'aura qui entoure les grands films d'exception. Évidemment, il faut bien reconnaître qu'il ne date pas d'hier et que les effets spéciaux ont largement vieilli, 40 ans après sa sortie. Par contre, le scénario reste un modèle du genre par son intelligence et sa profondeur philosophique, très inhabituelle dans un film de science-fiction. Pour une fois, les vilains E.T n'envahissent pas notre belle planète, juste pour nous piquer nos ressources naturelles... D'ailleurs, on serait vite tenté de tendre l'oreille pour saisir brièvement les 5 notes qui annoncent leur arrivée et qui sont restées, depuis, dans l'inconscient collectif. Côté casting, la surprise est également au rendez-vous et on a plaisir à retrouver ce bon vieux François Truffaut dans un étonnant rôle, made in USA. Le cinéaste Français, pilier de la « Nouvelle vague », partage l'affiche avec un Richard Dreyfuss, totalement illuminé mais visiblement concerné par son rôle exceptionnel. Le résultat donne une œuvre qui frôle de très près la perfection et qui marque durablement les esprits... Nous ne sommes pas seuls !
Steven Spielberg n’avait pas encore réalisé de films de cinéma de science-fiction malgré son apparente passion pour le genre. Sa seule expérience était Firelight, qui est la base du scénario de ce film.
Rencontre du Troisième Type, véritable classique de la science-fiction, est aussi un film qui passe peu à la télévision. On lui préfère E.T., dans la filmographie du rêveur gentil. Les raisons sautent aux yeux à la vision du film. Même si Rencontre du Troisième Type est un film plutôt admirable (la deuxième heure du film est magistrale et enchanteresse), il a quand même beaucoup vieilli. En effet, la première heure est longue, peu intéressante et ne vaut que pour son imagerie particulièrement réussie, avec la vision de la montagne, qui sera supplantée par le morceau de cinq notes qu’aujourd’hui tout le monde connaît sans avoir vu le film. C’est dommage car Richard Dreyfuss et François Truffaut sont excellents, tout comme Teri Garr et Melinda Dillon. De plus, le film possède réellement un réalisateur de grand talent.
Rencontre du Troisième Type a beau être un film d’une sympathie incroyable, il a très mal vieilli et Steven Spielberg a fait bien mieux après. A voir quand même, pour l’Histoire du Cinéma.
Premier film de science-fiction pour Steven Spielberg et très belle entrée en la matière de sa part. Ce film est le prémices d’une nouvelle ère cinématographique pour le cinéaste, plus habitué aux films d’aventures, ce renouveau lui permettra de donner lieu par la suite à : E.T. - L'Extraterrestre (1982), A.I. - Intelligence Artificielle (2001), Minority Report (2002) & La Guerre des mondes (2005). Avec Rencontres du troisième type (1978), il réalise une oeuvre à part entière, dotée de splendides effets spéciaux que l’on doit à Douglas Trumbull. Rappelons que dix ans auparavant, c’était 2001 - L'Odyssée de l'espace (1968) de Stanley Kubrick qui impressionnait par sa qualité visuelle, cette fois-ci, Spielberg ose se frotter à ce chef d’œuvre, en nous offrant de magnifiques plans (essentiellement des images nocturnes, avec rajout en post-production de divers effets de reflets et de jeu de lumières complètement sublime). Le scénario ce veut mystérieux jusqu’au bout, ajouté à cela, la paranoïa des habitants qui tentent de fuir alors que certains souhaitent rester pour connaître la vérité. La distribution en elle même est assez sommaire, beaucoup de figurants, mais seul deux têtes d’affiche se disputent les premiers rôles : Richard Dreyfuss (que Spielberg avait dirigé dans le premier opus de Jaws et la surprise du film, c’est bien évidemment, la participation du cinéaste français François Truffaut, qui incarne ici un scientifique). Bien évidemment, l’œuvre de Spielberg aurait beaucoup moins d’impacte sans la remarquable B.O composée par John Williams, ses quelques notes resteront gravé dans notre mémoire, comme cela avait été le cas avec Les Dents de la mer (1975), puisqu’il en avait aussi composé la musique.
Il était grand temps que je regarde enfin ce film culte réalisé par Steven Spielberg et sorti en 1977 qui est très bon. C'est l'histoire d'un père de famille qui aperçoit plusieurs OVNI, il est ensuite prit de visions. Pour vraiment résumer l'intrigue du film, c'est à peu près ça et le scénario est franchement très bon, c'est une toute autre manière d'appréhender la science-fiction. Troisième long métrage que Spielberg réalise après "Les Dents de la mer" et il fait évidemment encore une fois un carton ! Honnêtement, avant de voir le film, je pensais un peu m'ennuyer et trouver le film long, c'est sûrement d'ailleurs pour cela que j'ai mis autant de temps à le voir mais j'ai finalement été beaucoup surpris car je l'ai trouvé vraiment emplie de poésie et je ne me suis pas du tout ennuyé. On est effectivement ici bien loin des gros blockbusters tels que par exemple "Independence Day" ou "La Guerre des mondes" où l'action rythme clairement le film, non, ici, on est dans la finesse et dans la poésie, tout simplement. On reconnaît bien d'ailleurs ici le style du réalisateur, à la fois dans l'écriture que dans la réalisation. Le film prend en effet son temps de mettre les choses en place, nous fait parfois frissonner avec des scènes quelque peu angoissante mais met principalement en avant le fantastique en arrivant à émerveiller le spectateur. La fin joue d'ailleurs beaucoup là-dessus, personnellement je l'ai adoré car elle ne donne finalement pas vraiment de réponses, certes une partie, mais pour le reste, tout se joue sur la créativité, c'est comme ça que le rêve fonctionne et que Spielberg arrive à nous transporter dans un autre monde, celui de notre imagination. La réalisation est donc également très bonne, Spielberg impose réellement son style avec ce film et il utilise beaucoup les couleurs et le fait que l'on ne voit le spoiler: vaisseau qu'à la fin du film est une très bonne chose, cela permet, là aussi, de faire fonctionner notre imagination tout le long du film et notamment dans l'excellente scène dans laquelle spoiler: Barry se fait enlever . Et puis bien-sûr, aujourd'hui, on replonge dans les années 70, ce qui a toujours son petit effet. Les effets spéciaux sont très bons, surtout pour cette époque, et notamment le vaisseau mère qui est grandiose ! Du côté des acteurs, nous avons, entre autres, Richard Dreyfuss, Teri Garr et François Truffaut qui jouent très bien. "Rencontres du troisième type" est donc un très bon film de science-fiction.
Du Spielberg captivant, intemporel, qui hypnotise pendant plus de 2h. L'intrigue est bien ficelé et tout sait se dévoiler en temps et en heure. Et ce sans jamais en faire de trop, ce qui est fortement appréciable. Un twist final plutôt réussi également et une image qui pour l'époque était vraiment belle et soignée.