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Caine78
6 712 abonnés
7 398 critiques
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4,0
Publiée le 27 juin 2018
Encore un film vu trop jeune... Car si je gardais un souvenir poliment ennuyé, le revoir (au cinéma, qui plus est) a été un véritable délice. Sorte d'ancêtre du blockbuster avec infiniment plus de poésie et sans réelle scène d'action à proprement parler, « Rencontres du troisième type » va constamment à contre-courant du traitement habituel concernant nos amis extraterrestres : le choix des personnages, leur personnalité, cette volonté d'apporter constamment de la douceur dans le traitement, le tout porté par un talent visuel hors-norme, des discrets (sauf à la fin) effets spéciaux aux décors. Il y a toujours un contexte précis (scientifique, en l'occurrence) et si certains pourront y voir de la naïveté, j'y ai surtout vu beaucoup de charme, d'élégance, toute la partie avec Richard Dreyfuss étant constamment étonnante : on lui envierait presque sa « folie »... Et puis il y a évidemment cette dernière partie devenue totalement mythique, comme la fameuse partition de John Williams : là encore, le résultat est étonnant, sensible voire majestueux, sans oublier un aspect pour le moins audacieux : spoiler: le héros abandonne ni plus ni moins sa famille pour visiter l'espace sans même leur faire ses adieux !! Si ça n'est pas gonflé, franchement... En tout cas, un magnifique éloge de l'imaginaire qui, s'il a peut-être légèrement vieilli parfois, n'a rien perdu de sa force visuelle et de son charme singulier : un classique, un vrai.
Le chef d'oeuvre absolu de Steven Spielberg avec Richard Dreyfuss ( Les Dents de la Mer, Piranha 3D) , le français François Truffaut , la sublime Teri Garr ( Head, Frankenstein Junior , le retour de l'étalon noir, Dumb & Dumber, Casper & Wendy , Ghost World ) , Melinda Dillon ( la Cinquième Dimension, Captain America, Magnolia, Jusqu'à ce que la fin du monde nous sépare) Bob Balaban ( Catch 22 ) !!!Oscar de la meilleure photographie . Oscar pour une contribution spéciale !!! Saturn Awards .Grammy Award et Golden Globes .
Bonne nouvelle : c'est moins gnangnan que E.T. Téléphone-Maison... Mauvaise nouvelle : ça reste niais, tellement niiiiiais que t'en renverses ton lait-grenadine ; ça doit être l'émotion, la même lorsque Casimir se barre de l'île aux enfants.
Bien sûr, Spielberg a mis les moyens et sa mise en scène est d'une belle rigueur, on ne s'ennuie pas, sauf à la fin. Même les effets spéciaux ont assez bien supporté les outrages du temps. Chapeau également aux acteurs pour avoir l'air béat aussi longtemps à l'écran, la bouche bée comme les gosses qui écoutent Casimir leur expliquer la recette du gloubi-boulga pour la première fois.
Et puis il y a Dorothée, enfin son avatar en plus grand limite cougar, une ex-femen qui a brûlé son soutif depuis belle lurette. Emouvant !
Et bien entendu les extra-terrestres avec leurs gyrophares qui sont venus faire la circulation. Les petits Roswells, les proctologues de l'espace et leurs tests très invasifs sur un lot d'humains sélectionnés au hasard ("tu as été choisi pour participer à une étude clinique très approfondie, merci d'avancer vers la lumière !".
Enfin, les 5 petites notes de musique parce qu'on communique avec un Bontempi ! vous me direz, on est pas à ça près : on envoit bien un 33 tours dans l'espace, nous autres, alors camembert hein, on ne se moque pas.
Non, loin de nous l'idée de se moquer. Mais c'est à partir de ce film que Spielberg a négocié son virage (qu'il n'a jamais totalement quitté depuis) vers le cinéma infantile. Sic transit gloria. Et sa gloire fut courte.
Alors que la présence d’extraterrestres sur Terre a pendant des décennies été considérée par le cinéma hollywoodien comme une allégorie facile de la menace communiste, Steven Spielberg réinvente ce sous-genre de la science-fiction en imaginant, avec un maximum de réalisme, les réactions de terriens standards à la vue de vaisseaux interplanétaires. Le réalisateur tout juste auréolé par le succès des Dents de la mer deux ans plus tôt n’a donc pas placé la peur au cœur de ce récit mais bien la fascination sous toutes ses formes, l’une allant pousser vers une folie obsessionnelle le personnage du modeste témoin de ces OVNI incarné par Richard Dreyfuss et l’autre toute scientifique dans le cas du chercheur français incarné par François Truffaut. La présence du maitre de la Nouvelle Vague française est d’ailleurs, de la part de Spielberg, un tour de force qui a, au même titre que la technologie employée en matière d’effets spéciaux, valu sa reconnaissance internationale à Rencontre du 3ème type et qui lui permet d’être encore considéré, encore 40 ans plus tard, comme une référence incontournable en matière de mise en scène créatrice de rêves mais aussi comme un classique passé, comme le prouve son célèbre enchainement de cinq notes, dans l’inconscient collectif associé au mythe de la vie extraterrestre.
Voilà un grand classique que je ne comprends pas du tout. Le début est pas mal, le décor est bien planté mais après, qu'est ce que c'est long ! Il ne se passe rien d'intéressant pendant 1h30. Ça rebouge à la fin mais rien d'exceptionnel ou de révolutionnaire comme j'ai pu le lire. Et qu'est ce que ça a pris un coup de vieux ! Je n'ai pas été frappé par la beauté visuelle et la "poésie" délivrée par Speilberg. Je ne trouve pas le couple Richard Dreyfuss / Melinda Dillon bon et convaincant à l'écran, quelques unes de leurs réactions sont tellement mal jouées. Même notre François Truffaut national ne crève pas l'écran, il illustre parfaitement le fait qu'un excellent réalisateur ne fait pas un bon acteur. Une grosse déception pour moi.
Certainement un des plus beaux films de Spielberg. Des extra-terrestres s'approchent de la Terre mais quelles sont leurs intentions ? Spielberg signe un film onirique et fascinant où l'on retrouve ses thématiques fétiches : l'imaginaire, l'enfance... On se laisse porter par la beauté des images et par l'histoire, on se demande jusqu'au final magnifique et d'une grande poésie quelles sont les intentions de ces visiteurs venus d'ailleurs qui gardent finalement tout leur mystère. Les effets spéciaux formidables et le jeu des acteurs, Richard Dreyfuss en tête, renforcent le côté fascinant de ce film poétique et magnifique passé à juste titre à la postérité.
Deux ans après "les dents de la mer" Spielberg nous offre "son chef d'oeuvre", à la fois émouvant, féerique, et visuellement bluffant, Même après autant d'années (1978) la magie opère comme au premier jour.
Une oeuvre "lumineuse" qui prend une direction différente dans son genre. Car ici, Spielberg surprend par le message délivré, un message de paix. Comme pour nous dire d'arrêtez d'angoisser. La dernière demi heure est très explicite; surtout, elle est sublime, porté par la grâce de cette "rencontre du troisième type"...
Quel film, mais surtout quelle claque monumental j'ai pris. Moi qui n'avais jamais vu ce film, le découvrir au cinéma a été une sacrée expérience. Scénario, réalisation, tout est vraiment réussi. La présence de François Truffaut dans un des rôles principaux est vraiment un plus pour ce film.
Faut-il critiquer une histoire creuse avec des acteurs sans relief spoiler: un Truffaut qui imite Jean-Pierre Leaud son acteur fétiche et un Richard Dreyfuss consternant (faut dire que son personnage n'est pas un cadeau) , des extra-terrestres gentillets qui traversent la moitié de la galaxie pour venir nous présenter leur spectacle de sons et lumières? Où au contraire louer les dons phénoménaux d'illusioniste de Spielberg qui réussit à nous enfumer avec...rien? A reserver aux adolescents qui apprécieront le grand spectacle.
Bon film de science fiction de Steven Spielberg qui retrouve Richard Dreyfuss 3 ans après le phénoménal "Dents de la mer" ! Encore un film culte qui traverse les générations sans prendre une seule ride, d'autant plus important, qu'il représente une période charnière dans la célèbre filmographie du metteur en scène. Une histoire très bien construite, des personnages intéressant avec leurs trauma tous lié à cette vision et des effets spéciaux fabuleux pour cette époque. La fin est très belle, très réussi, on reste scotché et bouche bée devant ce magnifique dénouement.
Mystérieux et hors des sentiers battus, Rencontres du 3eme type est cependant un peu longuet et sans réelle surprise. Pas mon préféré dans la filmographie de Steven Spielberg.
De tous les films que j'ai vus de Spielberg, le seul que je n'ai pas aimé est Le monde perdu (Jurassic Park 2). Avec Rencontre du troisième type il réalise un film de SF avant E.T traitant aussi d'extra-terrestres sympathiques. Ce film est visuellement impeccable. Le casting est épatant, les effets visuels sont superbes pour l'époque (alors oui aujourd'hui c'est daté, mais n'oubliez pas qu'un jour on dira sûrement d'Avatar que c'est daté !), c'est poétique, avec des scènes magiques (la fin) et une excellente réalisation. Ce que je trouve dommage, ce sont quelques longueurs qui rendent le film un petit peu molasson par moments. Ça reste un très bon film de SF, annonçant le futur chef-d'œuvre de Spielberg : E.T.