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    Annie Hall
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    224 critiques spectateurs

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    kermalec
    kermalec

    8 abonnés 71 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 mai 2015
    Avec Annie Hall, Woody Allen aborde avec légèreté et humour des sujets sérieux et universels : les relations amoureuses bien entendu, mais aussi la confrontation en chacun de nous entre l'être et le paraître ou entre nos ambitions conscientes et nos rêves et besoins inconscients.
    Voilà bien tout le talent de ce jeune réalisateur, ce qui devint d'ailleurs par la suite la marque de son oeuvre : il place au centre de l'oeuvre des thèmes qui nous concernent tous et met en scène des personnages délurés dans des situations désopilantes, offrant ainsi au spectateur un moment de grâce, où rires, méditation et réflexions profondes viennent s'entremêler avec bonheur.
    Woody Allen est un réalisateur unique en son genre : qu'on l'aime ou qu'on ne l'aime pas, il est et restera un grand Monsieur du Cinéma.
    MateoC96
    MateoC96

    4 abonnés 51 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 mai 2015
    Très bon film de Monsieur Woody Allen. Il essaye de montrer la paranoïa juive et l'égocentrisme des New-yorkais avec divers flash-backs. Sa relation avec Annie Hall n'est qu'un subterfuge pour montrer ses aspects sociétaux. Le personnage de Woody Allen n'aurait pas survécu le fait de vivre à Paris en 2015. A film à voir, surtout après les attentas vécus ces derniers mois en Europe afin de vivre dans la tranquillité et ne pas tomber dans l'extrême.
    dougray
    dougray

    244 abonnés 1 904 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 mars 2015
    Premier film du "quatuor magique" encensé par les critiques et les fans du maître (avec "Manhattan", "Hannah et ses sœurs" et "La Rose Pourpre du Caire"), "Annie Hall" n’a pas volé son statut tant on sent, dès les premières minutes du film, qu’on se trouve bien face à une œuvre particulièrement travaillée et, au final, un grand film. En intronisant comme héros une copie conforme de lui-même, Woody Allen crée un style (qui lui colle à la peau, aujourd’hui encore) et s’impose comme une figure iconique avec laquelle il faudra, désormais, compter. On pourra toujours lui reprocher d’avoir assez peu fait évoluer ce personnage de névrosé fataliste et légèrement asocial armés de répliques qui font mouche (on ne dira jamais assez de bien sur la capacité du réalisateur à ne pas se donner le beau rôle)… mais force est d’admettre que même ceux qui n’ont jamais vu un de ses films savent identifier cette interprétation. Et "Annie Hall" est l’exemple parfait du film où l’auteur profite de la fiction" pour se raconter et, au passage, faire sa propre psychanalyse. Woody Allen puise, ainsi, dans son propre parcours (et, accessoirement, sa séparation avec Diane Keaton) pour faire une sorte d’état des lieux, sous forme d’auto-critique, de sa vision du monde, des rapports humains, de la réussite, de la vie de couple (soit autant de sujets qui deviendront peu à peu sa marque de fabrique)… et il parvient à asséner son discours sur un ton extraordinairement drôle et une mise en scène formidablement inventive, ce que permet d’éviter l’écueil de la leçon de morale ou de l’austérité. C’est, d’ailleurs, sans doute, la mise en scène de "Annie Hall" qui lui a permis de tirer à ce point son épingle du jeu puisque Allen se permet des fantaisies d’une originalité inattendue qui viennent dynamiser le rythme (les habituelles plans séquences bien sur mais aussi les confidences face caméra, l’intervention absurde d’un auteur critiqué dans la file d’attente, les flash-back, les split-screens, cassures de rythme…). Cette créativité visuelle permet de faire passer l’image très 70’s et l’impression de grand bordel qui se dégage parfois du film. Woody Allen est, mine de rien, est des plus grands conteurs qui soit puisqu’il parvient à disserter sur des considérations d’ordre philosophique souvent terriblement pertinentes… par l’intermédiaire de blagues ! A ce titre, sa blague sur le fou et les œufs résume parfaitement le travail de l’auteur : un propos intelligent traité par le prisme du rire. On se prend, donc, à se passionner pour cette histoire d’amour qui finit mal et pour la subtilité avec laquelle ait traité le sujet (on sent bien que le réalisateur ait passé par là et qu’il se raconte). Autre grande réussite : le fait de mettre le personnage féminin (Diane Keaton rayonnante de vie) au centre de l’évolution de ce couple et en faire un personnage fort. Car, si ce couple se dirige tout droit vers une inexorable séparation, c’est essentiellement en raison du refus de l’homme d’évoluer (il reste attaché à son quotidien, à ses racines et à sa ville) alors que la femme est en perpétuelle élévation (sociale, culturelle, intellectuelle). La encore, on ne saluera jamais assez le talent de Woody Allen qui sait magnifier les rôles féminins comme peu d’autres réalisateurs. On retrouver, enfin, le goût du réalisateur pour les ambiances jazzy ainsi que son amour pour New-York, à qui il déclare sa flamme en l’opposant au clinquant, absurde à son sens, de Los Angeles. "Annie Hall" est, donc, un film drôle, original et touchant qui a fait de Woody Allen la légende qu’il est aujourd’hui.
    Ti Nou
    Ti Nou

    511 abonnés 3 509 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 mars 2015
    Les déboires de ce couple pourraient être ennuyeux si Woody Allen ne parvenait pas à rendre ses personnages attachants et à impliquer le spectateur en brisant le quatrième mur. D'autant plus qu'ils sont allégés par un humour fin.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 208 abonnés 4 193 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 mars 2015
    Avec "Annie Hall" Woody Allen encore jeune réalisateur entame un nouveau cycle toujours aussi comique mais délibérément introspectif, le réalisateur faisant le point sur sa liaison passée avec celle qui fut sa première muse, Diane Keaton. Jusqu'alors, Allen qui venait du stand-up avait développé un comique du non-sens hérité des frères Marx (il rend un hommage appuyé à Groucho Marx dans l'ouverture du film) et du splapstick. C'est face à la caméra qu'il nous annonce presque officiellement son changement d'univers. Juif new yorkais en perpétuel questionnement sur la sexualité, le sens de l'existence ou la mort, Allen va désormais développer ses thèmes de prédilection dans des comédies sorte de chroniques sociales autour des relations sentimentales compliquées d'un personnage central récurrent qui ne sera bien sûr personne d'autre que lui-même. Sur la forme Woody Allen n'oublie pas ses débuts, et les petites innovations dont il parsème son film sont autant de clins d'œil à ses origines de show man. C'est ainsi qu'après avoir parlé directement au spectateur dans son incipit, il le prendra plusieurs fois à témoin comme s'il racontait à un vieux copain ses déboires sentimentaux. Plusieurs fois aussi les personnages effectuent des sauts temporels pour juger eux -mêmes présents à l'écran leur comportement passé. Un court passage de l'intrigue amoureuse se déroulera même en dessins animés. Des petits gimmicks parfois naïfs et sans doute aujourd'hui passés de mode qui fondent la douce nostalgie d'une époque pas si lointaine où l'accomplissement par la relation avec autrui était le grand sujet. Woody Allen n'a pas encore révélé son hypocondrie thème central de quelques-uns de ses meilleurs films ("Hannah et ses sœurs" en 1986) même s'il y fait furtivement allusion. Qu'est-ce qui fait que deux personnes tombent amoureuses et finissent par devenir étrangères une fois que leur passion s'est étiolée ? C'est la grande question que se pose Woody Allen dans "Annie Hall", séparé depuis deux ans de Diane Keaton, montrant très bien la méprise qui parfois s'installe lors de la douce euphorie de la rencontre suivi d'un long et douloureux cheminement pour se rendre compte que l'on s'est peut-être trompé. Alvy et Annie n'ont sans doute pas grand chose en commun et en premier lieu leurs origines si différentes, lui fils d'une famille d'émigrés juifs tenant commerce à Brooklyn, viscéralement attaché à New York, elle pur produit d'une éducation WASP qui ne rêve que du soleil de Los Angeles. Et pourtant Alvy qui le premier a tout fait pour modeler Annie à son image lui daignant le droit à l'épanouissement semble regretter une union qu'il n'a pas vraiment chercher à préserver. Les moments de bonheur que l'ont a connu avec l'être aimé sont uniques et Alvy aura beau tenter de revivre l'épisode de la soupe de homards (une des scènes mutines de ses débuts amoureux avec Annie) avec d'autres, ses tentatives seront vaines. Annie son amour perdu remplit bien sûr tout l'écran et sans doute Diane Keaton récompensée d'un oscar n'a jamais été aussi belle mais Allen n'oublie pas au passage d'être féroce, moquant le monde de la télévision et surtout Los Angeles qu'il juge le temple de la superficialité. Allen sera quelquefois plus virtuose par la suite mais sans doute plus jamais aussi touchant que dans ce magnifique film que demeure "Annie Hall" qu'il faut voir et revoir pour conjurer la misanthropie qui guette.
    E.nigma
    E.nigma

    14 abonnés 183 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 janvier 2015
    Un humoriste juif s'imagine que l'antisémitisme est la cause principale de ses problèmes amoureux. La mise en abîme d'un one-man-show de Woody Allen dans un rôle de pervers et obsédé par excellence. Là encore l'humour très caustique peut diviser. On adhère ou pas. Le talent d'écriture vraiment parfait confirme bien évidemment l'immense talent de Woody Allen, ça parle énormément, ça s'agite, ça se regarde comme dans nombreux de ses films le nombril, mais c'est extrêmement divertissant.
    MemoryCard64
    MemoryCard64

    46 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 novembre 2014
    Annie Hall marque une étape importante dans la filmographie de Woody Allen. Il se détache de ses premières réalisations pour créer ce qu'on appelle aujourd'hui la comédie allenienne, dont Annie Hall est clairement l'un des meilleurs (avec Manhattan). De plus, il a reçu la consécration en obtenant l'Oscar du meilleur film, du meilleur réalisateur et du meilleur scénario (qui est pour une fois co-écrit avec Marshall Brickman). Après la déception d'Hannah et ses Soeurs, j'avais un peu peur pour ce film, qui pouvait avoir le même défaut, à savoir un Woody Allen agaçant dans son rôle de juif anxieux. Il n'en est rien. Annie Hall jouit d'une légèreté et d'un humour fracassant à travers des dialogues finement orchestrés. Le réalisateur à l'habitude des histoires bavardes et bien écrites, mais là on tutoie l'excellence. L'ensemble est bourré de répliques cultes. Chaque scène comporte une bonne idée spoiler: (les sous-titres lors d'une discussion, le héros qui interroge des passants sur leur vie de couple et qui brise le quatrième mur),
    ce qui rend le tout dynamique et agréable à suivre. Certains pointent du doigt un humour misogyne, qui est limité à quelques répliques, mais je conçois que ça peut en déranger certain(e)s. Les interprètes s'en donnent à cœur joie, comme d'habitude. Keaton, qui est resplendissante dans le film, forme avec Allen un couple charmant. J'apprécie beaucoup cette relation profonde qui ne se limite pas au cliché de l'âme sœur. Seul point négatif, je trouve que l'aura de New-York n'est pas très bien captée, c'est dommage puisque le héros parle beaucoup de sa ville comme étant la meilleure du monde. Ce n'est pas très grave puisque Allen réussira parfaitement le défi avec Manhattan sorti deux ans plus tard.
    Chuck Carrey
    Chuck Carrey

    319 abonnés 576 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 septembre 2014
    "Annie Hall" est l'un des films les plus apprécies de la carrière de Woody Allen. D'ailleurs, cette comédie a remporté pas moins de 9 récompenses dont 3 Oscars (meilleur film, réalisation, actrice). Et ces récompenses et ce succès sont mérités. Il est vrai que ce film est du bon Woody Allen. Le cinéaste américain parsème toute son œuvre d'un humour satirique délicieux où il n'hésite pas à s'attaquer à la politique et à la religion. L'humour est également apporté par le fait que Allen casse le quatrième mur dans cette œuvre, en effet il incarne le personnage principal et celui-ci s'adresse directement au public à plusieurs reprises, ce qui donne quelques scènes très sympathiques. Woody joue donc Alvy, un humoriste qui revient sur sa vie et notamment sur sa relation avec Annie Hall, jouée par Diane Keaton. Ces deux acteurs sont très bons et pour une fois Allen n'en fait pas trop. L'écriture est aussi un bon point de ce film, comme pour de nombreuses autres œuvres du réalisateur de "Manhattan". On regrettera simplement de légères longueurs dans le récit, mais rien de bien grave. "Annie Hall" est au final une nouvelle réussite de la part de Woody Allen. Son humour passe facilement ainsi que son jeu d'acteur (et celui de Keaton). Le résultat est une comédie très agréable.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 septembre 2014
    Chef d'œuvre! Annie Hall synthétise à lui seul tous les films de Woody Allen. Il atteint avec ce film à une nouvelle dimension qu'il ne cessera de reproduire par la suite.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 30 mai 2014
    Sublime, sans aucun doute le chef d'oeuvre de sa carrière. On retrouve dans Annie Hall du Allen pur et dur comme on l'aime. A voir absolument !
    Béatrice G.
    Béatrice G.

    87 abonnés 458 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 avril 2014
    J'ai vraiment du mal avec les digressions philosophico-existentialistes de Woody Allen (duquel je préfère largement les comédies légères) et Annie Hall ne déroge pas à la règle. Comme dans d'autres films du même monsieur, ça parle beaucoup mais au final ça ne dit pas grand chose -heureusement ça ne dure qu'1h30, en plus c'est un peu toujours la même chose: Woody Allen en cynique névrosé qui déblatère sur la vie, la mort, les relations, etc. Annie Hall cependant est sauvée par quelques répliques et scènes bien trouvées (l'échange sous-titré entre Allen et Keaton par exemple) et la fraicheur et beauté de Diane Keaton.
     Kurosawa
    Kurosawa

    593 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 mars 2014
    Un scénario tenu et des dialogues savoureux: pas de doute, "Annie Hall" est un très bon Allen. La relation entre ce dernier et Diane Keaton est le point fort du film. Elle coïncide avec les changements de ton. On passe en effet de gags francs et délirants à une atmosphère plus amère. Et si la deuxième partie est moins dynamique que la première, elle garde un certain intérêt en livrant une belle réflexion sur l'espérance accordée à la vie en couple. Enfin, en étant parsemé de références autobiographiques aussi drôles que touchantes, Allen parvient à mêler l'intime à la fiction sans que l'un étouffe l'autre. "Annie Hall" est donc une comédie inventive et réjouissante.
    Benjamin A
    Benjamin A

    718 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 mars 2014
    "Annie Hall" nous embarque dans la tête de Woody Allen avec des flash-back sur sa vie passée, et lui-même nous parlant aux spectateurs. Après un monologue d'ouverture délirant, on suit donc l'histoire d'Alvy, son amour avec Annie Hall, comment ils se sont rencontré, séparé, puis remis ensemble, le précédent mariage d'Alvy, sa vie professionnel, le tout entre blague de comique de cabaret, humour juif, observation sur le sexe, la vie, l'amour, certains romanciers ou cinéaste et références bien pensées et subtiles. Et on ne résiste pas une seconde au charme de cette comédie, magistralement orchestré par Woody Allen, certaines scènes sont superbe, comme quand il se revoit enfant, celle du homard ou celle de l'araignée. Cette comédie c'est aussi le passage à l’âge adulte, et on se retrouve parfois dans le personnage de Woody Allen, très juste et humain. L'intrigue sentimentale du film est bien faite, même si le coté comédie l'emporte et l'empêche d'être vraiment émouvante. Outre Woody Allen, et quelques furtives apparitions comme Christopher Walken ou Jeff Goldblum, Diane Keaton est étincelante, belle, subtile et intelligente, à l'image de ce "Annie Hall" finalement, comédie divertissante, charmante, extrêmement marrante et intelligente.
    nielrowbooks
    nielrowbooks

    26 abonnés 669 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 février 2014
    On a tout dit sur Woody Allen et tout est probablement vrai. En tout cas il nous fait ici du théâtre filmé, bien longuet et barbant sur des sujets - dont le principal est le sexe - qui n'intéressent personne, sinon lui-même car il pratique un nombrilisme indécrottable. Comme nous n'allons point au cinéma pour y dormir, nous avons quitté la salle très vite.
    Acidus
    Acidus

    739 abonnés 3 725 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 30 janvier 2014
    Dans "Annie Hall", on perçoit bien le style de Woody Allen que ça soit dans sa mise en scène ou dans l'écriture des dialogues. Les fans du cinéaste devront être aux anges. Personnellement, cette logorrhée m'a rapidement lassé et ennuyé. Et comme tout le film repose sur ces répliques pédantes, je l'ai trouvé indigeste.
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