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Ewen Blake
161 abonnés
1 207 critiques
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3,0
Publiée le 23 avril 2016
Annie Hall a 40 ans ! Il est pourtant toujours agréable à suivre. Les vêtements hippies et les posters de Kiss sur les murs font légèrement tiquer mais le récit est enlevé et les histoires d'amours et échecs sentimentaux sont toujours d'actualité en 2016 ! Une scène : les pensées en filigrammes des dialogues lors de leur rencontre.
"Mon sexe est un problème"!!!!!! J'ai pas lu cet ouvrage, c'est pas un ouvrage de Truman Capote!!!!! L'archétype du film d'introspection. Un modèle de son genre. Ici non seulement il s'analyse mais il prend aussi le public à témoin en s'adressant à la caméra. C'est assez jouissif, très drôle, rythmé; c'est la vie en accéléré.
Considéré comme un des meilleurs si ce n'est le meilleur Woody Allen, Annie Hall n'est pour moi qu'un film sympathique. Un peu à la manière de Manhattan que j'avais trouvé complètement surestimé et plutôt moyen, Annie Hall ne raconte au final qu'une histoire assez mineure : l'histoire d'un couple de sa rencontre, des ses bons moments et de ses moins bons jusqu'à sa fin. Si le scénario est plaisant grâce à la qualité des dialogues, au charme et au jeu enlevé de Diane Keaton, le manque d'intensité dessert le film. On suit le film sans déplaisir et sans ennui mais à aucun moment, je n'ai eu l'impression de me trouver devant un grand film. Peut-être ai-je plus de difficultés devant les Woody Allen où il se met en scène mais Annie Hall n'est qu'un film sympathique sans éclat particulier.
La plupart des Woody Allen offrent d'incessants bavardages. Celui-ci ne fait pas exception à la règle. Ce film donne l'impression que Woody Allen déverse toutes ses pensées à haute voix. Il n'y a pas une seconde de répit et l'on ressort fatigué d'une telle fuite de mots. La plupart des dialogues ont été sans intérêt pour moi. Beaucoup de tri à faire dans cette cascade de mots dont un très grand nombre n'ont aucun intérêt pour l'histoire. C'est peut-être le génie de Woody Allen. Je n'ai pas aimé. Cela n'a ni queue ni tête, comme on dit.
Du bon Woody Allen. Le réalisateur New yorkais nous entraîne dans le cœur d'une relation mouvementée, nous présentant divers étapes d'une vie de couple. L'humour grinçant du cinéaste transparaît tout au long du film, sans trop de temps morts. Et on sent l'influence que ce film a eu sur nombre d'autres qui ont suivi, dans la même veine (la trilogie des "Before" ou "2 days in Paris"). Pas aussi jubilatoire que d'autres réalisations de Woody, mais largement acceptable.
Dans ce film majeur dans la carrière de Woody Allen – pour lequel il remporta quatre Oscars en 1978 (meilleur film, meilleur réalisateur, meilleur scénario, meilleur actrice pour Diane Keaton) – le cinéaste new-yorkais déroule tous les aspects de ses obsessions, s'éloignant du comique pur de ses premiers long-métrages. Il y développe ainsi son goût pour les questionnements existentiels, son angoisse du temps qui passe, et surtout ses contrariétés liées à ses aventures amoureuses personnelles, se créant un double très loquace et d'une drôlerie infinie. Chaque séquence est délicieuse, souvent à hurler de rire, et rend un bel hommage à sa ville de New-York. Un bonheur de tous les instants.
Un classique dans la filmographie de Woody Allen. On est ici dans sa période très autobiographique, ou il se nourrit de sa vie amoureuse, et de son quotidien à New York, pour raconter des histoires. C’est avant tout une peinture de la vie New York d’une certaine classe d’intellectuels. Allen se moque beaucoup de lui même et de ses congénères, beaucoup d’humour corrosif. C’est par exemple ; la scène formidable dans la file d’attente d’un cinéma, ou son voisin de queue raconte toute sa vie culturelle, étale sa culture à sa partenaire et fait des commentaires sur tout et sur tous. Cela l’exaspère, (alors que ce pourrait être lui même), il prendra à partie le spectateur et fera même intervenir en live, comme guest star, le professeur d’ université dont il était question par le commentateur. Du pur Allen, désopilant. C’est ensuite sa relation amoureuse avec Diane Keaton ,en évoquant aussi ses mariages précédents. Il est gauche avec les femmes, et a du mal à suivre une relation régulière. Il se laisse beaucoup manipuler. Des quiproquos, des malentendus, des femmes volages ou inconsistantes.Et bien des séances de psy ( depuis 15 ans !!) Mais Diane Keaton est la seule qui le stabilise .Très belle scène de séduction sur les toits de New York. Mais elle est attirée par le milieu Hollywoodien en Californie, scène très caustique aussi contre le milieu de LA. Il y aussi toute l’évocation de sa jeunesse et de sa famille typiquement juive , un peu étouffante, qui explique beaucoup ses frustrations ( on est proche des romans de Philippe Roth , dans cette belle tradition des familles juives New Yorkaise, laïques, et part intégrante de l’esprit américain). La chronique est intéressante, même si cela pêche parfois par excès de verbe ; l’humour est caustique mais très fin. Du très beau Woody Allen de cette époque, très auto analytique.
Véritable psychanalyse sur pellicule, Annie Hall est un tourbillon de réflexions à l'emporte-pièce de Woody Allen sur sa vie, son œuvre, sa ville de New York, ses amours contrariées. La construction est un patchwork de séquences incongrues qu'il fait déraper de façon surprenante, mais Allen parvient à toucher le spectateur (en dépit d'un bavardage quasi incessant qui obligerait à revoir le film pour être sûr d'avoir tout saisi) en faisant le choix d'une certaine simplicité dans les représentations des scènes du quotidien. On sent l'identification totale avec son personnage, et la complicité avec Diane Keaton est plus qu'évidente.
Un petit chef d'oeuvre. J'adore Woody Allen. Au début de sa carrière de réalisateur , il réalise des films très marrants. Maintenant , il réalise des films plus sombres comme Match Point, le rêve de Cassandre, et prochainement L'homme irrationnel.
Un comique new-yorkais mal dans sa peau évoque la relation qu'il a eu avec une femme quelque peu excentrique. "Annie Hall" marqua un tournant dans la carrière de Woody Allen : outre son succès public et critique, le film lança le genre de la comédie romantique post-moderne, où les réflexions philosophiques et détachées importent plus que l'intrigue amoureuse. Ainsi, l'acteur-réalisateur, avec son humour cynique et pince sans rire, parle de sexe, de psychanalyse, de souvenirs d'enfance déformés, du milieu artistique new-yorkais ou californien, le tout dans une narration déstructurée qui n'est pas sans rappeler Fellini (dont il est fait directement mention dans les dialogues !). Par ailleurs, l’œuvre propose de nombreuses inventivités sur la mise en scène, telles que le montage abrupt, le sous-titrage des pensées réelles des personnages, ou le split screen, qui forment une composition très originale à l'époque. Le tandem Woody Allen / Diane Keaton, bien qu'improbable, fonctionne sans mal à l'écran, et l'on repère également quelques petites apparitions sympathiques (Christopher Walken, Jeff Goldblum...). Au final, "Annie Hall" est une comédie dramatique importante pour le cinéma des 70's, et qui reste très plaisante à voir aujourd'hui.
Annie Hall représente un véritable tournant dans la carrière cinématographique de Woody Allen. En effet, avec ce film, le cinéaste tourne résolument le dos au burlesque de ses débuts pour s'orienter vers un humour plus intellectuel mais surtout n'hésite plus à aborder des sujets plus personnels. Annie Hall contient effectivement énormément d'éléments autobiographiques sur la liaison qu'il entretenait quelques années auparavant avec Diane Keaton (dont le véritable nom est Diane Hall), actrice qui joue justement le rôle d'Annie Hall. Au niveau de la mise en scène, même si la majorité des scènes sont filmées en plans-séquences, Allen se permet de belles audaces comme unpassage tourné en dessins animés (26 ans avant Tarantino et son Kill Bill) et des apartés envers le spectateur. Le scénario également possède une structure plus complexe (flashbacks à l’intérieur du flashback principal, voix-off relatant les pensées des personnages...) et possède des dialogues toujours aussi brillants (la célèbre phrase "La masturbation, c'est faire l'amour avec quelqu'un que j'aime" provient de ce film). Pour ce qui est de l'interprétation, le couple formé par l'ancien couple à la ville Allen-Keaton fonctionne parfaitement comme toujours et Allen offre des petits rôles à des acteurs encore peu connus comme Shelley Duvall, Christopher Walken, Jeff Goldblum et Sigourney Weaver (dont c'est la première apparition à l'écran). Tous ces aspects valurent au film de multiples récompenses lors de la 50ème cérémonie des Oscars en 1978 : meilleur film (face à La Guerre des étoiles), meilleur réalisateur (face à Steven Spielberg et Rencontres du troisième type), meilleur scénario, meilleure actrice et nomination pour le meilleur acteur. Même si on peut lui préférer certains films qu'Allen réalisera quelques années plus tard, Annie Hall est une belle réussite qui marquera profondément le cinéma allenien. Il y a un avant et un après Annie Hall. Une évolution du cinéaste qui ira vers le cinéma purement dramatique avec son œuvre suivante : Intérieurs.
Mon premier Woody Allen, Annie Hall est une déception. Alors ce film a de grandes qualités : certains dialogues font mouches (d'ailleurs les dialogues en général sont très bien écrits), les deux interprètes principaux sont excellents (et en plus il y a Christopher Walken dans un second rôle, et même s'il n'apparait que trente secondes, son personnage est au moins bien marrant), il y a cette belle fin emplie de nostalgie, et surtout il y a des idées géniales : le fait de briser régulièrement le quatrième mur en pleine conversation, de montrer littéralement ses souvenirs à ses proches, les personnages, qui ont une vraie personnalité, la maison sous le grand 8 ou encore les personnages qui expriment les pensées du narrateur, qui lui parlent en pleine rue quand il se pose des questions. Le ton est assez acide et satirique (ce qui est assez sympa), mais derrière je trouve ce film beaucoup trop bavard par moments... Ça parle tout du long, et à un moment j'avais juste envie que les personnages agissent en silence, qu'on les voit faire des trucs, mais qu'ils arrêtent d'incessamment parler. A cela s'ajoutent quelques longueurs. Annie Hall est donc un bon film, inventif et pleins de bonnes idées, mais pour moi loins d'être irréprochable. J'attends de voir la suite de la filmographie de Woody Allen pour voir si ce réalisateur peut vraiment me convaincre.
Annie Hall est le tout premier film de Woody Allen que je regarde, et je suis plutôt sceptique par rapport à ce réalisateur : évidement les dialogues sont géniaux et très (trop ?) intelligent, évidemment Woody Allen et Diane Keaton sont parfait dans leurs rôles, mais j'ai eu du mal à accrocher à cette histoire longue (surtout que le réalisateur/acteur principale ne nous laisse pas respirer une seule seconde) pas toujours intéressantes. De plus j'avais souvent l'impression de voir une succession de scènettes qui avait vaguement un rapport . Enfin l'esprit dépressif et extrêmement cynique de Woody Allen est, à la longue légèrement fatiguant.
Je pense donc que toute cette critique n'est que ressenti personnel; je ne dis pas que c'est un mauvais ou un bon film, je pense simplement que c'est un film qui est destiné à un certains publique et que certaines personnes ne seront donc pas du tout conquis par cette "comédie romantique d'auteur".
Sur un fond d'histoires amoureuses, Woody Allen nous fait voyager dans sa vie, sa ville de New-York et ses déboires. Il y a des hauts, il y a des bas. C'est triste et c'est drôle. C'est sérieux et puis ce ne l'est plus. Bref, c'est un gros mélange de vie.
Première réussite pour Woody Allen, Annie Hall est un bijou d'écriture sur les sentiments humains et sur le point de vue que chacun a sur l'autre selon les différentes personnalités. Une sorte de conte, où le réalisateur n'hésite pas à briser le quatrième mur pour que les personnages puissent parler directement face à la caméra, pour que le spectateur s'identifie davantage. Et malgré la personnalité très marquante de ce Alvy Singer, on s'y retrouve totalement. Et ce, à travers plusieurs situations : se retrouver avec un homme qui étale sa culture sans pourtant être sûr de ce dont il parle, l'envie de chercher à se faire comprendre malgré notre vision différente, quitte à se faire passer pour le plus gros des égocentriques, ressentir des émotions très fortes pour quelqu'un, qui nous détruit le jour où l'on sait que c'est terminé, viens les souvenirs qui arrivent et la nostalgie qui nous embarque. Tout ce genre de situations que la vie nous force à confronter, on les retrouve dans Annie Hall et dans ce personne perché de Alvy Singer. A travers des dialogues très fins et très réalistes, Woody Allen nous plonge dans ce New York pessimiste avec pourtant une atmosphère légère, comme si il voulait nous montrer que finalement la vie c'est ça. Il y a des hauts et des bas, et il faut apprendre à vivre avec. Ne pas avoir peur et prendre le risque. Risque qui finit toujours par se conclure car au fur et à mesure des années, les gens changent, et l'amour passe. C'est ce que nous fait dire Annie Hall avec toujours ce léger brin d'optimisme. Le film est donc très agréable, qui reflète une vérité évidente à travers un scénario qui doit être un de meilleurs du réalisateur à ce jour, et qui est porté par une Diane Keaton remarquable et un Woody Allen juste, empathique, et touchant. Annie Hall est un petit bijou de cinéma qui relativise sur la vie et les émotions humaines, ainsi que notre perception personnelle, que chacun d'entre nous a et qui est en permanence, différente.