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3,5
Publiée le 24 juillet 2019
Un film important de Jean-Luc Godard dans lequel Lemmy Caution alias Eddie Constantine sauve la belle Natacha, incarnèe par Anna Karina, grâce à l'amour et à un livre exemplaire du poète Paul Eluard, « Capitale de la douleur » , s'il n'y avait pas la sensibilitè personnelle du rèalisateur de "A bout de souffle" pour en faire une oeuvre lyrique des sixties. "Alphaville, une ètrange aventure de Lemmy Caution" se prèsente d'emblèe comme film de S.F! il ressemble même - par ses images et ses thèmes - à la S.F la plus traditionnelle! Ce film, c'est le règne du bèton et de l'acier, c'est l'ordre imposè par Alpha 60, c'est une population esclave, c'est l'amour banni! Demain, c'est peut-être aujourd'hui! Et hier, c'est aussi aujourd'hui! J.L.G ne nous dit pas : attention , le futur fantastique est parmi nous! Peut-être nous invite t-il à aimer notre prèsent où à nous aimer aujourd'hui, comme ci, metteur en scène du XXIe siècle, il filmait une histoire rètro avec nous - public transformè en hèros de jadis - dedans! La S.F selon Godard est en somme une S.F d'anticipation à la fois inquiètante et angoissante...
Voici vraiment un film de cinéaste que seules intéressent la mise en scène et les images. Peu importe le contenu qui est ici bien naïf et pour ma part totalement sans intérêt. L'important est qu'il y ait de grands moments visuels et même symboliques. En plus, Anna karina , filmée amoureusement en noir et blanc très contrastée,y est bien jolie. Je crois que tout Godard est dans ce film et qu'il ne faut pas chercher à s'appesantir sur le scénario ni approfondir les pensées existentielles. A part de savoir qu'il s'agit d'une ville du futur,par rapport à 1965 ou tout sentiment semble être aboli et interdit,rien n'est important. Se contenter de bien regarder les mouvements de la caméra,les décors et les déplacements des acteurs. L'humour qui provient du personnage qui pastiche le vrai Lemmy Caution est bienvenu. Le grand public peut s'ennuyer mais il est difficile pour un vrai cinéphile de ne pas être admiratif quelque part du talent et de la liberté créatrice du réalisateur même si comme moi on trouve que l'apport de Godard au cinéma français à été plus négatif que positif.
Quelle Horreur... Une oeuvre pseudo-intellectuelle a vomir, qui présente des idées pourtant pas inintéressantes (même si une bonne partie du concept est volée a "Metropolis") et notamment les premiers minutes, mais qui tombe tres rapidement dans une accumulation de débilités sans queues ni têtes. Il y a ce personnage principal, atrocement mal joué, a la limite du ridicule, par Eddie Constantine, il y a la magnifique Anna Karina (heureusement, tiens.), et il y a cette voix... Une voix horriblement laide, désagréable au possible, qui raconte des choses absurdes sur un ton affreux, tel un vieillard qui a mal avalé son glaire, ca devient vite insupportable. La mise en scene, evidement, c'est du Godard, c'est pas innovant, c'est descriptif... Le film tourne en rond, ennuie, tente en vain de surprendre... Excellent pour dormir ou pour vomir, ca dépends.
Un film très spécial de Jean-Luc Godard, je n'ai pas tout compris, mais c'est assez bien fichu ! Eddie Constantine est très bon, la réalisation l'est aussi, ainsi que le montage. L'histoire est très intéressante, assez complexe et obscure au début, mais qui peu à peu s'éclaircit pour finalement devenir très claire, avec quelques zones d'ombre. Le film est en Noir et Blanc, ce qui est un plus pour lui, et le ton et le style correspondent très bien au sujet du film : une ville futuriste avec des humains qui ne le sont plus vraiment. La photo est maîtrisée, les décors nous plongent vraiment dans l'histoire, les costumes sont sombres, la musique est ultra présente et répétitive (c'est bien comme ça). Alphaville est aussi accompagnée d'une voix off cassée et grave, très paisible car elle prend tout son temps pour nous expliquer les points obscurs e l'intrigue et de l'histoire. Bref, un film bien écrit, bien construit, plutôt bien réalisé et bien joué (surtout de la part d'Eddie Constantine). Mais bon, c'est pas le plus passionnant des films, et c'est parfois un peu trop lent, ça traîne un peu.
Jean-Luc Godard est entré dans le cinéma par la porte des Auteurs, notion posée comme principe critique en 1954 par Truffaut dans les Cahiers du cinéma. Godard compte comme un père de ce que l’on nomme, non sans mépris aujourd’hui, le cinéma d’auteur et que, par une équation niaise, on réduit à un cinéma chiant. Et pourtant Godard, comme Truffaut par ailleurs, n’est rien moins, au début des années 60 qu’un réalisateur de films de genre. Film noir, comédie musicale, film de guerre, Godard s’est essayé à de multiples genres. «Alphaville, une étrange aventure de Lemmy Caution» (France, 1965) donne à Godard l’occasion de s’essayer au film d’anticipation. Pour le cinéaste, le futur se résume à un amas de signes aseptisés, trahissant chacun le fascisme d’une société consensuelle. Et le consensus, comme le dit Frédéric Dard, «c’est con, ça sent, ça use». L’agent Lemmy Caution pénètre une région totalitariste où le pouvoir se centralise sous une même terreur. Avant que de s’engager virulemment dans l’hypothèse maoïste, que l’histoire révèlera despotique, Godard dénonce les méfaits du fascisme. Les films de Godard se composent des ondes sismiques de notre société. Le fascisme que regarde de plein front «Alphaville» et celui qui grouille dans la société française des années 60 en pleine expansion consumériste (les Trente Glorieuses). Chacun des films de Godard, à cette époque, en même temps qu’ils interrogent les représentations de notre société témoignent de la vie privée du cinéaste. En période de rupture avec Anna Karina, Godard la défait de sa superbe (superbe qu’elle quittera définitivement dans «Made in USA»). Ce prosaïsme recouvré par Karina redouble la disgrâce ambiante qu’expriment les sons rocailleux et métalliques de la ville. Avant de réaliser une des plus belles œuvres sur la liberté, «Pierrot le Fou», Godard imprime à l’image la métaphore pessimiste de notre société dite libertaire mais que le soucis de sécurité rend fondamentalement totalitaire.
"Alphaville" c'est l'incursion de Jean Luc Godart dans la sciences-fiction. C'est aussi un Godart ou le fond n'a jamais été aussi important. Le fond est d'ailleurs intéressant, ce monde ou la pensée est rationaliser à l'extreme, ou la notion de conscience n'existe meme plus aurait du fournir un scénario d'une qualité supérieur que celui qui nous est proposé. "Alphaville" c'est aussi une sorte de somnifère géant, qui est rapidement à conseiller aux insomniaque. Car l'ennui fait souvent son apparition, victime d'une pseudos-philosophie assumé (?). De plus on ne peut pas compter sur la performance très terne d'Eddy Constantine dans le role de "Lemmy Caution" pour rattraper le tout. Heureusement il y a bien un rayon de soleil en la personne de la ravissante Anna Karina (Natasha Vou Braun) qui réalise une belle prestation. Sublimé par la photographie de Raoul Coutard elle y est magnifique. Rarement une femme a été aussi belle, dans un film. Apres est ce suffisant ? Non pourtant Dieu sait si elle est cinégénique. Car Godart n'a pas du tout le sens du rythme et lorque l'on entend mener la danse c'est assez genant, du coup ici il se casse tout simplement la gueule.
Entre un classique du polar noir et de la science-fiction inspirée par Orwell, Godard aurait pu signer un film dérangeant et passionnant. Mais il reste fidèle à sa gestion du rythme et du récit : toujours lent et abscons.
Jean Luc Godard nous propose a travers ce long métrage une belle mise en garde sur notre avenir. Dans ce " Alphaville " les personnes y sont déshumanisées, les sentiments n'existent quasiment plus et c'est un super-odinateur - Alpha 60 - qui dirige la population. Eddie Constantine interprète avec sérieux son personnage de Lemmy C aution , tandis que labelle Anna Karina d'avère souvent juste et touchante dans le rôle de Natasha. Ici point d'effets spéciaux à outrance et de décors faramineux, mais cela n'empêche pas que cette oeuvre soit futuriste ( un peu comme dans le Fahrenheit 451 de Ray Bradbury ) et assez plaisante à visionner dans l'ensemble, malgré quelques longueurs vers le milieu du récit.
Par principe je vais toujours au bout d'un film, là j'ai eu beacoup de mal, de loin en loin quelques scènes ont attiré mon attention et de belles photos d'Anna Karina
Alphaville est un monument du cinéma de science fiction avec une jeu sur le mouvement mécanisé et la lumière omniprésente.Après l'interprétation laisse de marbre pour cause des acteurs peu inspirés lemmy caution est aussi captivant qu'un derrick sous tranquilisants.La mise en scène est parfaite mais le rythme manque d'entrain, on s'ennuie parfois et à d'autres moments on prend un réel plaisir à décortiquer les séquences avec la bande son génantissime.On aime ou on n'aime pas le talent de réalisateur est là.
Godard s'essaye à la science-fiction... et fait un film assez atypique où un Eddie Constantine qui semble fatigué de vivre erre dans Alphaville et essaye d'en comprendre la logique. Evidemment, vu qu'on est chez Godard, ça a tendance à patiner sérieusement surtout vers la fin qui souffre de longueurs. On a beau essayer de suivre, on n'y arrive pas et du coup, on se sent étranger au film. Godard n'aura réussi qu'une chose : perdre son spectateur malgré quelques bonnes idées.
Un film étrange ... On comprend pas grand chose dans ce monde soi disant futuriste, guère d'effort on été fait pour le réalisme. C'est lent, on s'ennui et c'est parfois insupportable surtout la voix de l'ordinateur. Un fond intéressant, mais mal exploité, dommage.
Alphaville, un très étrange film de Godard mais surtout un film ennuyeux qui n'a aucune ambiance à cause d'un ton rapidement monotone et contrairement à ce que je m'étais imaginé ce film n'a pas du tout un climat mystérieux et les décors de cette ville futuriste n'ont rien de spectaculaires (Godard se contentant dans un 1er temps de filmer son film la nuit puis de filmer quelques immeubles modernes des années 60).