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Truman.
228 abonnés
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3,0
Publiée le 13 février 2014
Godard offre un film de SF ancré dans les années 60 avec une touche d'anticipation ou le message serait l'amour et la liberté ( comme souvent dans ses films ) . Néanmoins le tout baigne dans une ambiance froide, voir glacial qui risque de rebuter beaucoup de monde, mais le vrai défaut de ce film c'est qu'il est bordélique . Beaucoup ne comprendrons rien et c'est normal, surtout si c'est l'un de vos premiers Godard . Anna Karina est excellente et toujours aussi charmante avec son petit accent . La réalisation offre de magnifiques plans malgré l'habituel maladresse de Godard avec la musique ( moins prononcé que d'autre de ses films ) . Il y a des plans en négatif qui sont affreux et quelques longueurs . Globalement le message d'anticipation qui est dévoilé est très intéressant et vraiment intelligent mais le traitement est difficile . Ah et le vrai défaut c'est qu'il y a une voix de cancéreux a la limite du supportable .
J'aime le Godard qui expérimente, la première partie du film est énigmatique et prenante mais ensuite rien ne s'éclaircit et cela devient à la longue énervant. L'histoire est quasi incompréhensible et étrange, donc comme d'habitude avec ce cinéaste j'aime certaines choses et beaucoup moins d'autres.
Curieuse et originale expérience que ce "Alphaville" mais au final un film assez vain selon mon ressenti. Jean-Luc Godard, probablement dans sa meilleure période, décide de réaliser un film de science fiction pardodique, sans effet spéciaux et dans un noir et blanc désuet. Pourquoi pas, il y a du potentiel. Mais ce postulat révèle ses faiblesses au fur et à mesure que le film avance. L'univer d'Alphaville était intéressant et touchait à un thème que j'affectionne particulièrement : le conflit entre science et poésie, entre rationalité et beauté mystérieuse. Mais jamais Godard ne décide d'aller plus loin que les stéréotypes. De même pour le contexte politique : la critique du totalitarisme n'apporte rien de réellement novateur, même si elle a le mérite d'être pertinente. Quelques séquences restent alors dans l'esprit (la piscine). En ce qui concerne l'aspect visuel du film, je dois malheureusememnt avouer qu'en ce qui me concerne ce fut le néant total. Le noir et blanc est à la longue pénible à regarder, tout comme les trucages simplets et faux raccords assumés. Les plans insignifiants se succèdent, ce qui en soi peut créér une étrangeté intéressante pour le spectateur, mais ici se révèlent être simplement des délires décalés placées au hasard. Les acteurs ne jouent pas, ils récitent par coeur leurs textes. La musique s'amuse à mettre des effets de suspens là où il ne se passe rien, c'etait pas bête mais là aussi utilisé à outrance. Et surtout, ce qui est insupportable ce sont les bavardages vains. Toutes les idées du film viennent des dialogues, le plus souvent dictés par une voix off plus que douloureuse pour les oreilles. Où est le point de vue d'un cinéaste là dedans ? Pourquoi rester si longtemps dans une chambre d'hotel et se regarder filmer une conversation insignifiante. En résumé, je trouve que Godard a détruit le beau potentiel offert par "Alphaville", terrible gachis cinématographique.
Ce qu'il y a de bien dans Alphaville c'est ce mélange entre science fiction, film d'espionnage et le polar classique. Un récit dystopique ultra bien maîtrisé qui n'est pas sans rappeler les classiques comme "1987", "Un bonheur insoutenable" et "Le Meilleur des mondes". Que du bons quoi ! C'est quand même dommage d'avoir bidouiller la voie d'Alpha 60 à ce point, on a l'impression que le gars parle en éructant où en parlant à l'aide d'un electrolarynx, au choix. Honnêtement, c'est déroutant, ça m'a perturbé tout le film, déjà on comprend rien et de plus ça vous fait saigner les oreilles. Mais bon tant pis fallait faire avec ! Niveau interprétation, c'est du caviar avec Eddie Constantine dans le rôle du fameux Lemmy Caution et l'envoutante Anna Karina pour jouer la fille du Big Boss. Alphavile dépeint un monde contre-utopique, où la logique et la science règnent en seuls maîtres et régissent la vie de tous. L'univers est vraiment impeccable, les décors également mais l'intrigue traîne quelque peu à s'installer, même si le mystère est omniprésent. La sauce prend à peine que la fin pointe déjà le bout de son nez, c'est dommage, on regrette juste de ne pas avoir eu un peu plus à becter !
En pleine possession de ses moyens, Jean-Luc Godard signe un film vraiment particulier (surtout pour l'époque), melangeant film noir et anticipation dans un noir et blanc absolument sublime et multipliant les expérimentations (parfois gratuites avouons-le). L'ensemble n'est pas exempt de longueurs et de tics agaçants inhérents à la Nouvelle Vague mais possède un charme fou.
Alphaville est le premier et le seul film de science fiction de Godard.
Evidemment le bonhomme ne dispose pas des gros moyens d'Hollywood donc pas d'extra-terrestre ou de voiture volante, l'histoire est censée se passer sur une autre planète à des années lumières de la terre et pourtant on n'est pas du tout dépayser, mais qu'importe après tout pourquoi pas, le plus important reste le contenu.
On découvre donc un monde contrôlé par une machine, un monde sans émotions, l'amour y est absent aussi bref il s'agit d'un monde complètement déshumanisé.
Tout y est contrôlé toute oppositions interdites, il est même interdit de pleurer!
Un film pas évident à suivre, il m'a personnellement mis mal à l'aise et puis je n'ai pas du tout aimé la voix d'alpha 60 qui est probablement la plus ennuyeuse que j'ai jamais entendu et puis les décors qui sont ridicules, mais malgré ces petits défauts Godard arrive à raconter une histoire et à faire un film intelligent.
Bon je n'ai pas tout compris c'est pourquoi un second visionnage s'impose, mais je pense attendre un moment avant de le revoir.
Alphaville, la dystopie orchestrée par Jean-Luc Godard, déçoit par son rythme extrêmement lent et parfois même ennuyeux, et par son auto-suffisance qui l'empêche d'atteindre ne serait-ce que le rang de film de science fiction. Oui, car ici, aucune présence de décors futuristes ni rien hormis un vocabulaire cliché sur-exploité (rajouter alpha à tout un tas d'alpha-mots, c'est alpha-barbant au bout d'un moment) et une musique complètement assommante. Cependant, cette auto-suffisance ne règne en maîtresse que dans la première moitié du film, la deuxième étant le grand point fort d'Alphaville. C'est dans cette deuxième partie que l'on retrouve toute la poésie qui a fait du cinéma de Godard ce qu'il est maintenant. D'autant plus que c'est principalement à ce moment que l'intrigue décolle vraiment, avec la présence de la superbe Anna Karina qui, au rang de rôle minime, se voit propulsée au coeur d'une histoire d'amour futuriste. Pas nécessairement un des meilleurs films de Godard mais plutôt bon, néanmoins.
Alphaville est situé entre le polar noir et la science fiction politico critique, dans un registre de fond proche du 1984 d’Orwell. On assiste à la description d’un régime totalitaire, très techniciste (entièrement contrôlé par un ordinateur), aliénant les individus, leur faisant perdre toute humanité et tout sentiment par la destruction du langage, de l’art et de l’amour. Lemy Caution, sorte de détective accroc de femmes et de whisky, débarqué d’un autre temps et d’un autre monde, se retrouve complètement perdu dans cet univers, déambulant dans Alphaville comme un zombie. Il s’opposera à la dictature de la machine par la poésie et la philosophie et sauvera une femme par l’amour. Godard ne s’illustre pas ici pour la profondeur de son propos, somme toute traité de manière très simpliste, presque naïve. Mais cette simplicité n’est pas toujours une lacune: il peut être bon de dire des choses simples et essentielles, avant de les oublier à force de les avoir complexifiées. Là où Godard s’illustre encore, c’est dans le travail de la mise en scène. Il parvient ici à recréer un monde futuriste sans le moindre effet, à rendre étranger le familier, en filmant juste Paris de nuit et en utilisant le langage qui donne un sens nouveau à tout l’environnement des personnages. Il recrée une atmosphère de science-fiction en n’utilisant aucun des artifices du genre. On notera quelques scènes et passages remarquables, comme celle des exécutions dans la piscine, celle des portes, ou encore le passage de la tête écrasée, véritable leçon de montage. On reprochera au film son absence de poésie formelle, ce qui est aussi un reproche général fait à Godard: Godard est un philosophe plus qu’il n’est un poète, il parle plus qu’il ne fait ressentir. Le sentiment poétique est souvent absent de ses films qui ont alors un aspect froid et distant… Pour cela, je ne suis pas un inconditionnel du cinéaste même si j’applaudis des 2 mains la richesse intellectuelle et technique de son approche.
Très étrange composition de Godard qui revisite avec passion le thème de la science fiction. C'est clairement une déception dans le sens où la réalisation est au deçà de l'ambition du réalisateur. En effet, si l'ensemble instaure une atmosphère relativement étrange (notamment avec mon coup de coeur de la piscine où des filles se jettent dans l'eau avec un couteau pour les personnes coupables de sentiments), la composition en elle même est décevante de part les acteurs peu investit dans leurs rôles (Eddie Constantine se demande ce qu'il fait là), un manque clairement de moyen (encore et toujours des reflets de caméra qui me dérangent) et d'envie (le scénario est ridicule comparé à l'univers déployé). On dirait presque que Godard a préféré sacrifier une partie de son histoire au détriment de l'ambition donnant une mécanique ultra rouillé, poussif par moment (l'ennui débarque vite chez le spectateur). C'est franchement pas terrible et ce, malgré les différents messages codés et véhiculés dans le film (la propagande, la robotisation, la dépendance etc...)
Alphaville, une étrange aventure de Lemmy Caution est un des rares films de Godard qui trouve grâce à mes yeux. J'ai plutôt bien aimé ce film, car à la différence d'autre films du cinéaste, je trouve qu'il s'y passe quelque chose. Il y a une vraie histoire, assez riche en péripéties. J'ai bien aimé l'univers décrit par Godard, très intéressant dans la trempe des romans de science-fiction à la Philip K. Dick ou Isaac Asimov. Les acteurs sont plutôt bons. Je ne connaissais pas Eddie Constantine avant ce film, mais je l'ai trouvé plutôt bon. Anna Karina est très bien. Film très intéressant.
Godard avait de bonnes idées en réalisant Alphaville, son premier film (et le dernier je crois) de SF est assez audacieux puisqu'il fait comme Bienvenue à Gattaca, les décors sont les mêmes que dans le réel, les dialogues sont bien écrits quoiqu'un peu tirés par les cheveux par moment etc... Mais je n'ai pas trop compris certains partis pris de réalisation et la critique du totalitarisme n'est pas très poussée.. D'autant que le film manque cruellement de rythme et il est très difficile de rentrer dedans.. Dommage
Un film étrange ... On comprend pas grand chose dans ce monde soi disant futuriste, guère d'effort on été fait pour le réalisme. C'est lent, on s'ennui et c'est parfois insupportable surtout la voix de l'ordinateur. Un fond intéressant, mais mal exploité, dommage.
Alphaville est un monument du cinéma de science fiction avec une jeu sur le mouvement mécanisé et la lumière omniprésente.Après l'interprétation laisse de marbre pour cause des acteurs peu inspirés lemmy caution est aussi captivant qu'un derrick sous tranquilisants.La mise en scène est parfaite mais le rythme manque d'entrain, on s'ennuie parfois et à d'autres moments on prend un réel plaisir à décortiquer les séquences avec la bande son génantissime.On aime ou on n'aime pas le talent de réalisateur est là.