Un très bon film de super-héros réalisé par Richard Donner (saga L'Arme Fatale, les Goonies) , qui donna naissance à 3 suites. Des effets spéciaux qui font, sans aucun doûtes, rire aujourd'hui mais qui étaient pourtant novateurs à l'époque. Sur l'affiche originale il était écrit : "You'll Believe a man can fly". Dois-je rappeler que ce film fête ses 35 ans tout de même ! Une grand bande originale qui rappelle légèrement celle de Star Wars : pas étonnant il s'agit de John Williams. Des morceaux héroïques poussés d'autant plus vers l'aventure mais aussi des thèmes comiques (celui d'Otis) en passant par la romance (avec la journaliste Loïs Lane vous l'aurez compris). Ce qui est génial c'est que la musique vient avant les faits et par conséquent lorsqu'on entend la première note on en déduit que le "gros rouge-gorge" va apparaître dans moins d'une minute. Une prestation talentueuse des acteurs qui maîtrise parfaitement leur rôle : Marlon Brando et Gene Hackman au premier rang. Une dimension de science-fiction mais seulement au début, soit une certaine alternance de caractère entre le début et le milieux. S'en suit une sorte de voyage initiatique (qui symbolise le garçon devenant homme), de l'aventure, quelque rebondissements, de l'amour, une victoire, une petite chute qui consiste notamment à changer l'orbite de la Terre (mais c'est un jeu d'enfant pour notre super-héros) et un dénouement heureux : soit un schéma classique habituel qui prouve que le scénariste n'est pas très original mais remplit sa tache avec brio. Des plans parfois très long, ceux dans le Daily Planet où l'on voit Clark travaillé qui n'en finissent pas. La caméra tourne autour des acteurs mais ne s'arrête jamais : un talent incontournable des comédiens qui sont forcés de garder leur rôle au sérieux le plus longtemps possible : ce sont eux qui jouent et la caméra qui suit et non l'inverse !
Des dialogues parfaitement comiques autour du trio infernal (Lex Luthor, Miss Taschmacher et le dévoué Otis) qui creuse l'écart entre le génie machiavélique du bad boy et l'esprit retardé de son sbire inutile et inefficace. MAIS : Certains passages long comme par exemple les scènes avec sa mère adoptive, ou bien lorsqu'il lance le cristal. cela démontre de sa force évidente mais il faut avouer que c'est ennuyeux. Cela dit, durant ces moments il n'y a aucun murmure juste la piste musicale isolée, une symétrie parfaite un ralenti tout-à-fait charmant, voire quelque chose d'artistique. Lex est l'archétype du méchant intelligent mais toujours perdant à la fin, du héros qui symbolise des valeurs contraires soit une intrigue un peu trop manichéenne, je vous l'accorde. On devine d'avance ce qui va arriver mais on passe à coup sûr un bon moment. Un costume absolument démodé (et ceci même si un homme en voiture lui dit "joli costard") mais on ne peut pas changer Superman, il est comme ça et on n'y peut rien. Sans oublier que sa cape est légèrement trop courte et son slip "moule-couille". Le film multiplie les invraisemblances (ou "louchitudes") : Pourquoi Miss Teschmacher lit dans le journal 1,95 m alors que Superman dit bien qu'il mesure 1,92 m ? Durant l'interview, Loïs est sur le point de poser à l'homme d'acier une question assez importante, son nom, mais elle l'oublie ! La journaliste est un peu crédule de ne pas voir chez Clark quelque points communs avec Kal-El ! Mais c'était déjà ainsi dans le comics de Jerry Siegel et Joe Shuster alors pour rester fidèle à l'esprit original, pas d'autre choix que de faire passer Loïs Lane pour la plus grosse cruche de l'histoire de l'humanité. Enfin malgré cela Superman le Film reste la meilleure (car la première) adaptation de l'homme d'acier sur grand écran jusqu’à' à aujourd'hui. Non pas que Superman Returns soit mauvais mais contrairement à celui-ci, il ne s'attarde pas sur les origines du héros. Cela dit, Man of Steel est aussi très bon, mais on ne peut pas vraiment comparer un film des années 1970 et un film sorti en 2013.