Après un long voyage dans l'espace, le temps d'un générique rythmé par le thème de John Williams, culte dès les premières notes, nous arrivons enfin sur Krypton pour y découvrir un Marlon Brando peu investi - pourtant, avec le cachet qu'il avait reçu à l'époque, il aurait pu faire un effort ! - dans la première scène d'une histoire connue par tous, petits comme grands. Est-ce un oiseau ? Est-ce un avion ? Non. C'est Superman !
Envoyé sur Terre, le petit Clark Kent grandit et se découvre des pouvoirs surhumains, suberbe scène dans les champs d'ailleurs, ponctuée par un travelling génial qui nous permet de rencontrer une Lois Lane enfant, dans un train.
J'appréhendais un peu Gene Hackman en Lex Luthor, heureusement, il tient bien son rôle mais n'est que peu mis en avant, Christopher Reeves prenant toute la place, et pourtant, ce n'était pas gagné. Car ce Kent, avec son corps semblant trop grand pour lui, ses lunettes moches, une assurance proche du zéro, et pourtant, lorsqu'il enfile son slip au dessus de son pantalon, il devient l'homme le plus charismatique du monde, incroyable !
Après une longue première partie, vient enfin l'action, magistrale, des sauvetages, des accidents, des destructions de barrage, des remontages de temps, le souffle épique, tant absent des derniers films de super-héros, est omniprésent. Aujourd'hui, le schéma narratif peut sembler classique, mais il est juste né avec ce film ! 2h3O de pur bonheur, on ne voit pas le temps passer.