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    L'Année du dragon
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    154 critiques spectateurs

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    mistermyster
    mistermyster

    59 abonnés 1 276 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 juin 2022
    Quel film ! Quel réalisateur !
    Et pourtant, la carrière de Cimino fait pfit comme un ballon trop gonflé à l'air que l'on relâche trop vite.
    L'année du dragon n'a pas vieilli, forte impression à sa sortie, et la force de ce film est presque intacte prêt de 4 décennies plus tard. Rourke y trouve un de ses meilleurs rôles, vétéran du Vietnam, qui n'a pas digéré la défaite qui se retrouve dans Chinatown pour y faire régner l'ordre; fit des conventions, des arrangements, des pots de vin, un nettoyeur qui paiera le prix de son audace.
    C'est âpre, filmé comme une immersion dans le milieu mafieux façon documentaire, avec un New York bruyant et fourmillant de monde.
    Il se dégage une force de ce film, comme de son acteur principal, qui ne peut pas laisser indiffèrent, le racisme a une place proéminente, et le système est mis à mal. Beaucoup de raison de se laisser entrainer dans les bas fond de Chinatown, reconstitué pour l'occasion.
    Ducerceau
    Ducerceau

    14 abonnés 619 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 avril 2024
    Un flic d'origine Polack, le plus décoré de New York, continue sa guerre du Vietnam en nettoyant les arrières cuisines de China town. Mais c'est aux dépends de tous ses proches. Un film des années 80 qui retrouve une troublante actualité à la télévision, ce soir...
    MaCultureGeek
    MaCultureGeek

    1 085 abonnés 1 224 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 novembre 2016
    L'année du dragon, c'est un film qui m'a plu dès sa scène d'introduction : brutale, franche et directe, elle dévoile sans peine l’atmosphère prochaine du film. Car il ne faut pas s'attendre à du léger quand on met ce film; non, il ne faut pas espérer un cours magistral sur la paix et l'entraide au sein de la société américaine : "L'année du Dragon" est un film âpre, violent et sans concession, une parabole sur une société cosmopolite hypocrite, qui fait semblant de s'aimer tout en se détestant intérieurement. Et si la tâche de le scénariser a finalement incombé à Oliver Stone, ce n'est pas pour rien; lui, les jaunes, il ne les porte pas dans son coeur, plus depuis qu'il a fait le Vietnam, et qu'il y a vécu les traumatismes de Platoon. Dès lors qu'il en est revenu, sa vie a changé, comme métamorphosée par une force immuable et invisible, une entité qui aurait pris le contrôle de son existence pour ne jamais l'en laisser sortir. Oui, Oliver Stone est un raciste : il hait les peaux jaunes, et cela se ressent tout du long; blagues potaches sur le riz, clichés et stéréotypes primaires et stupides, haine profonde contre une population qui, pense-t-il, l'aura trop fait souffrir, sans jamais faire la distinction entre un vietnamien et un chinois. Au final, le personnage de Mickey Rourke ( qui l'interprète d'ailleurs avec une grande classe, ainsi qu'un charisme animal ) sera une version imagée d'Oliver Stone, l'incarnation même de ses plus bas penchants : entrant dans un monde qu'il déteste avant même d'en connaître la culture, il rejette tous ces visage bridés au teint de soleil, les insulte plus que de raison. C'est un homme obtus que l'on tient ici, un pauvre type teigneux, le genre de personne que t'adule au cinoche, et que tu détestes dans la vie véritable; c'est un salop, un pauvre type, un sans-gêne au sang chaud, un type primaire aux réflexions animales et pulsionnelles. Il ne réfléchit que très peu, fonce dans le tas à l'émotionnel; le reflet typique d'un traumatisé de la guerre, un type qui n'a pas pu sortir de son Vietnam, un névrosé de la gâchette à fortes tendances psychopathes. Car s'il désire foutre le bordel de partout dans le quartier de Chinatown, ce n'est pas anodin; il tient à prendre sa revanche, à refaire le Vietnam, à gagner cette guerre dont il n'est jamais sorti. Prenant ainsi les chinois pour des vietnamiens, les rues de Chinatown pour la jungle luxuriante d'où ses potes ne sont jamais revenus, et c'est dans la boue et le sang qu'il dégaine son révolver comme ce fusil qu'il aimait tant, fut-il un temps, et entame la plus fatale des danses; une danse d'amour et de haine, de patriotisme béat teinté d'espoirs détruits, d'une vie gâchée par la guerre qui se complet à la perpétrer continuellement. En effet, Rourke ( aux grands airs de Bruce Willis, tellement que c'en devient très gênant ) tient ici le rôle d'une vie, celui du type que l'on adore détester, et que seule sa mère peut réellement aimer. Souffrant de graves troubles relationnels ainsi que de pulsions meurtrières et sexuelles non contrôlées, il avance dans des rues dépravées, seul comme un tigre en rut, affamé comme un ours qui chasserait sa proie. Flanqué de sa lampe torche et de son flingue, il n'est que flicaille engagée, qu'un tueur qui tente de se trouver. Face à lui, une peinture de la société américano-chinoise qui se présente avec une neutralité déconcertante; à en voir les idées de Stone, l'on pourra tout de même s'étonner d'une telle objectivité. Car si les chinois ne s'intègrent pas, s'ils n'arrivent pas à se faire aimer de la population américaine, ce n'est pas entièrement de leur ressort, c'est surtout que lesdits américains blancs ne leur laissent pas la chance de faire partie de leur monde. Que des milliers de chinois soient morts pour construire les chemins de fer des Union et Central Pacific, nul n'en a rien à carrer. Au film de nous le rappeler avec grande pertinence, lorsque des séries telles qu'Hell on Wheels n'en ont jamais vraiment fait mention; peut-être par manque de couilles, sûrement par respect d'un politiquement correct assumé. A le juger de son départ à sa conclusion, "L'Année du Dragon" a pour valeur principale d'être un moyen d'auto-psychanalyse pour son auteur, Oliver Stone ( d'ailleurs secondé par Michael Cimino ), une sorte de méa culpa de l'homme qu'il a pu être hier, et qu'il regrette aujourd'hui d'avoir été. "L'année du dragon", c'est un conflit sociétal suivant la pire des guerres pour l'Amérique et le Vietnam, une sorte de guerre civile fratricide, lorsque les uns voyaient en les autres des étrangers qu'il fallait absolument abattre. "L'Année du Dragon", c'est le constat terrible, l'imagerie enflammée de toute une génération gâchée.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 199 abonnés 4 182 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 mars 2015
    En seulement six ans et trois films, Michael Cimino aura tutoyé les sommets et sombré dans les tréfonds d'Hollywood. Après des débuts prometteurs grâce au "Canardeur" (1974) sous l'égide de Clint Eastwood comme producteur et acteur qui avait repéré le jeune scénariste sur "Magnum Force", Cimino se lance avec "Voyage au bout de l'enfer" (1978) dans le récit biographique de trois ouvriers métallurgistes partis faire la guerre du Vietnam qui comme beaucoup d'appelés connaitront un retour au pays encombré des traumatismes subis dans le fin fond de la jungle. Le pari était risqué, le sujet étant encore tabou à l'époque. C'est le jackpot, le film multi récompensé dans les festivals est nommé neuf fois aux Oscars et récolte cinq statuettes dont celles du meilleur film et du meilleur réalisateur. Voilà, Cimino devenu l'égal des Friedkin, Coppola, Scorcese, Ashby, ou De Palma qui ont tous un background supérieur au sien. Dans la foulée celui qui est devenu le chouchou d'Hollywood embarque United Artists dans la réalisation d'une immense fresque relatant de manière romancée l'épisode de la "guerre du comté de Johnson" conflit terrien empreint des relents racistes qui accompagnèrent la privatisation des grands espaces de l'Ouest américain. Trop ambitieux et sans doute pas assez immédiatement évocateur des enjeux qu'il entend exposer, le film sera un flop. Les montages successifs ne parvinrent pas à changer la donne et la United Artists fut emportée par le fond. Dès lors, Cimino qui avait entre temps acquis la réputation de réalisateur incontrôlable et mégalomane dut en rabattre sous peine de passer rapidement au statut de paria. Autant dire que les enjeux sont très forts pour lui quand il se voit proposer "The year of the dragon" par Dino De Laurentis l'adaptation du roman éponyme de Robert Daley. Faisant appel à Mickey Rourke l'acteur qui monte qu'il avait déjà dirigé pour un rôle très court dans "Les portes du Paradis", il se montre plus prudent en choisissant d'évoquer certaines des thématiques qui lui tiennent à cœur via le véhicule plus rassurant et surtout plus vendeur du film de genre. Ce qui connaissent bien l'œuvre de Francis Ford Coppola retrouveront dans "Year of the Dragon" comme dans "Deer Hunter" et "Heaven's Gate" des emprunts à la démarche opératique du réalisateur italo-américain et plus particulièrement au "Parrain" dont Cimino reproduit la stylisation de la violence en l'électrisant de la fameuse scène du deuxième volet de la saga où Don Corleone (De Niro) exécute son premier contrat en suivant la longue procession d'une fête de voisinage dans les rues de New York. Le capitaine Stanley White (Mickey Rourke) vétéran du Vietnam est devenu un flic respecté ayant remis de l'ordre dans plusieurs quartiers au prix de méthodes parfois expéditives signes d'un trauma encore présent et d'une volonté de trouver enfin un sens à une guerre ayant conduit à l'enlisement et dont les motivations ne sont jamais apparues très claires. Sa mutation à Chinatown ne pouvait qu'accroître la sensation pour White d'être à nouveau sur le terrain de la même guerre à spoiler: la recherche cette fois d'un ennemi bien visible, un jeune mafieux ambitieux , Joey Tai (John Lone très convaincant) qui s'est choisi un parcours à la Richard III pour atteindre les sommets de la triade familiale. C'est donc une lutte à mort qui s'engage, White ne reculant devant aucun dommage collatéraux. On peut compter sur Oliver Stone scénariste aux côtés de Cimino et lui aussi ancien du Vietnam pour faire de "L'année du dragon" un ballet sanglant où les scènes choc s'entremêlent avec les moments introspectifs où White constate dépité les ravages de sa fuite en avant. C'est d'ailleurs un peu la faiblesse du film que de présenter un homme aussi bicéphale, capable de s'apitoyer sur le sort réservé par les Etats-Unis aux ouvriers chinois ayant construit le chemin de fer traversant le continent et dans l'heure suivante d'envoyer comme indicateur son jeune collègue descendant de ces mêmes ouvriers se faire massacrer dans la gueule de loup. Idem pour l'incohérence qui laisserait penser que la hiérarchie de White est à ce point laxiste face à un capitaine ayant visiblement perdu le sens de la mesure. Le final enfin est tout à fait dans le style racoleur de Stone qui juste après l'enterrement pathétique de la femme de White victime du manque de discernement de ce dernier, nous le présente ragaillardi et peut-être même assagi dans les bras de la jolie journaliste (Ariane Koizumi) autre victime de sa quête purificatrice
    . Toutes ces faiblesses scénaristiques ajoutées à un manichéisme simplificateur ont valu au film d'être taxé d'un racisme primaire émanant de deux vétérans du Vietnam réglant leurs comptes par pellicule interposée. Reste un exercice de style flamboyant à prendre au second degré où Mickey Rourke et John Lone se renvoient la balle avec maestria.
    romano31
    romano31

    283 abonnés 1 543 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 mars 2016
    Après le chef-d’œuvre Voyage au bout de l’enfer et la déroute que fut La Porte du paradis, Michael Cimino s’intéresse au film policier avec L’Année du dragon. Porté par un Mickey Rourke tout en charisme et dont c’est l’un de ses meilleurs rôles avec The Wrestler de Darren Aronofsky, on suit le Capitaine Stanley White, ancien vétéran de la Guerre du Viêt Nam, qui part en guerre contre les bandes criminelles de la mafia chinoise new-yorkaise qui gangrènent le quartier de Chinatown. La reconstitution du quartier chinois est criante de réalisme, l’attaque du restaurant est l’une des meilleures séquences du film et que dire de la scène des funérailles où Mickey Rourke livre sans doute la meilleure prestation de sa vie. De plus, le film dégage une ambiance toute particulière et la violence quasi omniprésente dégage un esthétisme stylisé. Si j’aurais aimé peut-être un film encore plus noir, force est de constater que L’Année du dragon est un très bon polar et est un des meilleurs films de Michael Cimino.
    SpiderBaby
    SpiderBaby

    44 abonnés 619 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 mars 2012
    On est loin des deux chefs d'oeuvre de Michelle Cimina (La Porte du Paradis et Voyage au bout de l'enfer), peut-être parce que les scènes intérieures, de bureau ou de cuisine, y prennent plus de place que celles en extérieur (dans les rues de Chinatown, sur le pont de chemin de fer... les meilleurs du film) dans lesquelles le ou la réalisateur/trice excelle; ou parce que Mickey Rourke, pas encore défiguré, du moins pas plus qu'un Bruce Willis, semble esseulé au milieu d'acteurs anonymes assez fades... mais L'Année du Dragon n'en demeure pas moin un policier solide comme on en produisait dans les 80's.
    Casimirismylegend
    Casimirismylegend

    55 abonnés 317 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 août 2018
    Fan de Mickey Rourke, je trouve ce film plat et inégal. On présente ce polar comme un classique et je ne comprends pas pourquoi. Les personnages manquent de charisme et parfois, de crédibilité. A sa sortie comme aujourd'hui, mon avis n'a pas changé....
    liamsi
    liamsi

    19 abonnés 474 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 septembre 2018
    Un film très années 80, si on est nostalgiques on sera servis bien que le déroulement soit des plus classiques.
    this is my movies
    this is my movies

    714 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 juillet 2016
    M. Cimino fait partie de la génération des movie brats mais ce dernier a connu beaucoup plus de soucis que ses pairs. Plus frondeur, plus fou. Après le monumental échec de "Les portes du paradis", il revient avec un film plus facile d'accès, croit-on à tort. Car la bougre est reparti en guerre et nous sert un film âpre, ultra-violent, avec un perso principal déglingué et tout en aspérités (M. Rourke, sublime et génial). Le scénario, co-signé par O. Stone, décrit une ville crasse, corrompu, mal dirigée et dangereuse. L'humanité n'en sort pas non plus grandit, Cimino décrivant des rapports troubles, tendus et violents. A un moment, le film s'endort pour s'attarder sur les persos et repart de plus belle (grâce à une scène mythique) avant de finir dans un torrent de violence. Dur, poisseux, un film qui, évidemment, se plantera à sa sortie, reléguant Cimino au rang des réalisateurs géniaux mais maudits et donc, blacklistés. Mais qui nous aura offert une poignée d’œuvres incontournables. D'autres critiques sur
    Roub E.
    Roub E.

    983 abonnés 5 015 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 juin 2019
    Un polar très sombre dans un Chinatown au bord de l’explosion. Mickey Rourke y campe un flic vieilli, raciste aux méthodes expéditives qui pourrait parfois faire passer Harry Callahan pour un gentlemen. La mise en scène de Cimino est sobre et crépusculaire. C’est solide et sans concession.
    halou
    halou

    123 abonnés 1 532 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 septembre 2014
    Réalisateur peu prolifique, ce film est une de ces plus belles réussites avec "Voyage au bout de l'enfer". Un polar sombre avec tous les codes du genre et surtout le rôle du policier déterminé extrêmement bien interprété par Rourke qui porte le film quasiment à lui tout seul. Un plongeon dans le Chinatown mafieux très réussi avec de belles séquences.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 19 août 2019
    Un coup de cœur inattendu pour ce film qui transpire l’amour du cinéma et se montre à la hauteur de ses ambitions. Certes, Ariane Koizumi est mauvaise et son personnage peu approfondi. Certes, le scénario a une petite baisse de régime après la première heure et demie. Mais les petits défauts sont emportés par une réalisation brillante, soutenue par un montage d’une fluidité rare et, surtout, des décors magnifiques que la caméra, tout en travelling, a le don de sublimer et qui sont pour beaucoup dans l’impression de foisonnement et de vitalité que dégage le film. A mi-chemin entre le kitsch des années 80 (ce qui lui vaut sans doute d’être autant critiqué) et la noirceur réaliste du Nouvel Hollywood, L’Année du dragon garde selon moi le meilleur de ces deux décennies.
    cris11
    cris11

    56 abonnés 970 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 mars 2011
    Je ne met pas souvent 5 étoiles mais là je suis obligé tant ce film m'a plu. L'un des rares a retranscrire aussi bien l'ambiance de la mafia chinoise dans les quartiers de Chinatown. Mickey Rourke est absolument remarquable et reste pour moi un acteur qu'on a trop souvent oublié. Ce film m'a donné envie de voir d'autre film de cet acteur.
    En ce qui concerne Cimino, qui a été conspué à la sortie de ce film par des critiques lui reprochant d'avoir un regard limite raciste sur le peuple chinois, je pense que ces derniers n'ont absolument rien compris au message du film qui réside dans le personnage du journaliste et du vieillard aidant le policier: ils ont envie de témoigné mais son réduit au silence par une minorité.
    Un superbe film qui m'a franchement marqué.
    Jipis
    Jipis

    39 abonnés 360 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 janvier 2012
    « L'année du dragon » est un opus extrêmement violent montrant les ravages malhonnêtes de certains héritages ancestraux emportés et entretenus sur d'autres terres.

    Être Américain signifie bien souvent un parachutage économique sur un territoire neuf ou sans idées nouvelles on implante ce que l'on a emporté dans ses bagages.

    Suite à sa délocalisation, le Chinois Mathématicien royal sur ses terres se retrouve en miettes au bout du monde suite à la construction d'un chemin de fer dont il ne dispose d'aucune reconnaissance.

    Pour survivre et avoir un nom il ne lui reste plus qu'a entretenir un ego revanchard dans une mégapole gangrenée par le meurtre le racket, le trafic et les conflits de générations.

    Pendant que le Polonais brutal et maladroit se chauffe au charbon en se baladant dans la vie comme un éléphant dans un magasin de porcelaines, que l'Irlandais pose pour la postérité devant un chemin de fer qu'il n'a pas construit, que l'Italien se retrouve complètement démuni devant une nouvelle manière de faire beaucoup plus expéditive, l'Asiatique d'une main de fer engloutit par la corvée ses congénères dans les bas fonds.

    Toute cette faune ayant pour nom « Amérique » lâchée en pleine nature assure le spectacle permanent d'un territoire à feu et à sang dont la violence représente le seul outil de communication.

    Un récit âpre et sans douceur sur l'impossibilité d'avoir un esprit créateur sur d'autres contrées.

    On fait ailleurs ce que l'on faisait chez soi.
    gregbox51
    gregbox51

    40 abonnés 1 035 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 novembre 2011
    Intéressant, mais parsemé de quelques longueurs et scènes répétitives. Vaut le détour rien que pour (re)découvrir le beau (snif) visage de Mickey ......
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