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Un visiteur
0,5
Publiée le 26 septembre 2007
Franchement, je viens de regarder ce film, et c'est le film le plus SOPORIFIQUEMENT POURRI que je n'ai jamais vu, c'est dingue, il ne se passe absolument rien, ca va a 1,5 a l'heure, les plans de 30 secondes sur les visages plein de VIDE sont absolument craignos, les dialogues sont hallucinement barbants, la musique est digne du film tellement elle est à chier, pour finir, ce film mérite l'oscar du film le plus pourri de la terre, je n'arrive pas à croire que j'ai perdu 1h30 pour mater cte daube...
Il y a du Apocalypse Now, du Bateau Ivre, du Radeau de la Méduse, dans cette dérive hallucinée et crescendo d'un homme au bout du monde et au bout de lui même. C'est fou la portée symbolique d'un fleuve. Kinski est colossal. Herzog tient là un chef d'oeuvre.
Werner Herzog dirige un Klaus Kinski extrêmement grave qui sert une intrigue tout aussi profonde, caractérisée par un tournage chaotique. La quête de l'El Dorado par une poignée de Conquistadors va s'achever dans l'élégie, et la transcendance. Un film d'Herzog aux teintes langiennes.
Le tournage est une aventure à lui seul et nourrira aussi la mythologie autour du film. Le film débute avec un défilé vertigineux comme un sillon creusé dans les Andes enveloppées d'un écrin de brume. Les décors reposent essentiellement sur les paysages des fleuves, affluents de l'Amazone, tandis que les costumes ont une réelle force d'authenticité pour une reconstitution historique qui participe à la sensation d'être dans un quasi docu-fiction. On peut trouver dommage que historiquement ce soit un peu faussé, alors que l'histoire vraie de Aguirre comme de Ursua valent bien un film. Néanmoins, Herzog signe un scénario tout à fait vraisemblable et cohérent, et instaure une atmosphère et un climax qui ne l'est pas moins, les relations entre les personnages sonnent justes, mais ce sont la folie qui s'impose insidieuse et angoissante et cette présence des indigènes comme des fantômes invisibles qui font aussi l'intérêt du récit avec, en prime, la performance hallucinée et habitée de Klaus Kinski en mégalo illuminé. Envoûtant et hypnotique le film nous plonge dans un pan d'Histoire avec des images démentes (le bateau dans la canopée) où même la foi est ébranlée. Werner Herzog signe un grand film, un chef d'oeuvre à voir absolument. Site : Selenie.fr
Un film sur cette connerie que l'on appelle la colonisation et l'eldorado du nouveau monde. Mouais, je m'attendais à un super film mais je suis très déçu. Mention spéciale pour Klaus Kinski qui est vraiment excellent ; ça relève un peu le niveau. 6/20
Depardieu a dit "Je suis un effet spécial à moi tout seul." Kinski, personnage fou, halluciné et sauvage est une multitude d'effets spéciaux à lui tout seul, qui confèrent à ce chef d'oeuvre épique, hanté par une musique lugubre, une puissance évocatrice au-delà du raisonnable.
Herzog et Kinski = chef d'oeuvre. Cela se vérifie ici dans la moiteur de la jungle. Kinski n'est pas génial, il est monumental, ne pas confondre au risque de le vexer !
Werner Herzog et son double Klaus Kinski réalisent ce film fou,démesuré à la mesure de cette expédition espagnole partie à la recherche de l'Eldorado et qui en fait s'embarque pour un voyage sans retour,l'action se situe en 1560. Herzog confirme sa fascination pout les êtres marginaux,désaxés et assurément Aguirre est de ceux-là. Commandant en second,il va évincer son supérieur et poursuivre une expédition qui va se révéler meurtrière pour les hommes de bord qui vont être décimés par la fièvre. Klaus Kinski donne toute la démesure du personnage: cupidité,folie des grandeurs,violence,arrivisme. Ce film tourné au Pérou dans des sites grandioses a vu le réalisateur prendre de gros risques qui auraient pu être fatals. Finalement Aguirre ira au bout de sa folie en restant seul sur le bâteau,qui descend le long du fleuve avec une foule de singes à son bord. Ce film expressionniste,démentiel échappe à l'analyse rationnelle pour nous montrer de façon évidente que la tentation de la folie peut saisir un jour chacun d'entre nous.
Au delà d'une reconstitution historique, ce film est une mise en abîme de son tournage. Les terribles conditions du voyage au fin fond de l'Amazonie ont réellement été vécues et la folie d'Aguirre se confond avec celle de Kinski ( qui fut en conflit perpetuel avec le réalisateur, les autres acteurs et les indiens locaux). Aguirre est une réelle expérience dont on sent la pesanteur à chaque plan. Grand film.
Oubliez Apocalypse Now. Aguirre est l'oeuvre de 2 "fous géniaux", Herzog et son inspirateur Kinski. Fable sur la soif de pouvoir et de richesse, métaphore terrifiante du fascisme, Werner Herzog signe son plus grand film. Le scénario est puissant, les décors naturels impressionnants, la musique envoutante, Kinski Titanesque... Le cinéma, c'est ça.
Dur de se décider pour mettre une note à Aguirre, film tellement... ambigu. 4 étoiles, parce que Klaus Kinski les vaut à lui tout seul, habité par la folie de son personnage, livrant ici une prestation surnaturelle. L'histoire avance doucement, on se perd dans le film comme les protagonistes dans la jungle amazonienne, qui meurent les un après les autres. La caméra est fantastique, elle se fond parmi le décor et les acteurs. Film très lent, mais plus que fantastique grâce à Klaus Kinski, incontesablement acteur le plus magnétique de sa génération.
L'immense talent de Klaus Kinski au centre d'un film d'aventure épique dirigé de main de maître par Waerner Herzog. Un grand moment historique à ne pas manquer.
Alors attention. Je viens de voir ce film que j'ai vraiment deteste et j'arrive ici pour voir qu'on lui donne 4 etoiles, en en faisant un chef d'oeuvre. Ce n'est pas parce que la reputation de ce film est excellente qu'il faut se jeter dans le piege du "oh quelle merveille de reflexion sur la folie...". Ce film est rate parce que le realisateur ne maitrise pas son film. On va me dire que c'est pas la technique du film mais son propos qui compte. Et bien je n'ai qu 'une chose a dire: regardez Barry Lindon de Kubrick. Voila un film ou le propos n'empeche en rien une maitrise parfaite de l'image. C'est bien simple: Barry Lindon dure trois heures et meme si c'est un film tres lent, je ne me suis pas ennuye une seconde, ce qui est loin d'etre le cas devant Aguirre. Le realisateur filme par plans fixes, des plans tres sales, mal cadres (le bouquet reste la scene finale ou on voit les traits dans l'eau produit par le moteur du bateau ou est pose la camera!!!!). Le propos du film sur la folie pourrait etre interessant, si Coppola n'etait pas passe par la avec son Apocalypse Now!! Bref, un peu d'honnetete: ce film est rate et il n'a de positif que sa reputation, qu'il serait bon de revoir...
Revoyant pour la 2ème fois Aguirre, la colère de Dieu est tout comme ma 1ère fois malgré des qualités évidentes ne m'a pas emballé. Les 1ères images fascinent avec cette descente de la montagne brumeuse par une troupe de conquistadors accompagnés d'Indiens mais le style très docu-fiction de la réalisation m'a quelque peu repoussé, il n'y a pas une réelle intrigue. Herzog filme paresseusement tout cela sans émotion.
Un véritable chef d'oeuvre de Herzog. Musique transcendante, paysages ahurissants, voix-off historique, et personnages effrayants. Cette quête perdue de L'eldorado aux allures de tragédie épique est passionante, dotée d'une mise en scène troublante et toujours très proche des protagonistes. Klaus Kinski interprète à nouveau avec brio un anti héros, personnage ambitieux et perfide. Montrer la folie qui gagne tout l'équipage dans cette quête vaine, tel est le but de Herzog dans cette incroyable reconstituion d'une page sombre de l'histoire des conquistador. La menace se fait invisible et terrfiante et s'exprime seulement par des flèches mortelles. Mais l'aliénation est encore plus dangereuse, avec la répétition incessante d'airs chantonnés par des esclaves fous ou des airs de flûtes péruviennes atroces. Reste une scène finale poignante où on ne perd pas de vue ce personnage à la dérive, victime de son ambition démesurée et de sa volonté de pouvoir.