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    Aguirre, la colère de Dieu
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    selenie
    selenie

    6 233 abonnés 6 183 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 octobre 2023
    Le tournage est une aventure à lui seul et nourrira aussi la mythologie autour du film. Le film débute avec un défilé vertigineux comme un sillon creusé dans les Andes enveloppées d'un écrin de brume. Les décors reposent essentiellement sur les paysages des fleuves, affluents de l'Amazone, tandis que les costumes ont une réelle force d'authenticité pour une reconstitution historique qui participe à la sensation d'être dans un quasi docu-fiction. On peut trouver dommage que historiquement ce soit un peu faussé, alors que l'histoire vraie de Aguirre comme de Ursua valent bien un film. Néanmoins, Herzog signe un scénario tout à fait vraisemblable et cohérent, et instaure une atmosphère et un climax qui ne l'est pas moins, les relations entre les personnages sonnent justes, mais ce sont la folie qui s'impose insidieuse et angoissante et cette présence des indigènes comme des fantômes invisibles qui font aussi l'intérêt du récit avec, en prime, la performance hallucinée et habitée de Klaus Kinski en mégalo illuminé. Envoûtant et hypnotique le film nous plonge dans un pan d'Histoire avec des images démentes (le bateau dans la canopée) où même la foi est ébranlée. Werner Herzog signe un grand film, un chef d'oeuvre à voir absolument.
    Site : Selenie.fr
    Akamaru
    Akamaru

    3 092 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 18 novembre 2009
    Largement sur-évalué,le film de Werner Herzog est surtout d'un amateurisme terrifiant.Il est incompréhensible que beaucoup parlent de chef d'oeuvre du 7ème art."Aguirre,la colère de Dieu" ne nous montre quasiment rien durant 90 minutes.Des visages inexpressifs.Une action d'une lenteur confondante.Des doublages ridicules(et des lèvres non postsynchronisées).Des métaphores grossières.Et enfin,une véracité historique prise en défaut.La bérézina.Sur un sujet proche,au moins sur l'époque et les lieux,"Mission" est d'un tout autre gabarit...On vit donc ici l'expédition des Conquistadores,colonisant à feu et à sang l'Amérique du Sud,dégommant les Incas,et cherchant avidement de l'or.Vu comme ça,la nature humaine ne paraît bien fameuse.C'est exactement ce que veut nous montrer Herzog.Aguirre est le paroxysme de cette folie mégalomane qui s'est emparé des hommes.Mon étoile revient donc à Klaus Kinski,hypnotique et effroyable sous son casque de fer et ses bottes prussiennes.En fait,le journal de tournage doit être plus intéressant.Avec une foule d'anecdotes incroyables comme Herzog qui menace son acteur d'une arme à bout portant!Véridique.Un film-ovni prétentieux et antipathique.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 30 novembre 2011
    Aguirre, le déni... déni de mise en scène tant Herzog se complait à éliminer tout ce qui pourrait ressembler à du spectaculaire,de la représentation; ancré dans un style outrancièrement proche du reportage-réalité, le film semble aussi avoir souffert d'un déni de montage. Longueurs, ellipses, non-dit, non-montré.... ce qui reste au spectateur affamé est aussi mince qu'un conquistador affamé par des mois de disette.A ce sujet: déni de réalisme aussi: ne manger que dix grains de blé par jour durant des semaines et demeurer aussi gras que la plupart des acteurs de ce "drame", voilà qui surprend; de même que les mêmes vêtements portés durant toute la durée de l'aventure sans qu'ils ne soient ni sales ni froissés... de même aussi que cette affligeante gouache vermillon que l'on fait passer pour du sang; ou encore ces coups de canon qui au lieu de délivrer des boulets, causent des gerbes de flammes. Le scénario existe mais minimaliste et l'action s'étire à l'infini, comme l'amazonienne forêt - jamais heure et demie ne me parût aussi longue. La plupart des acteurs sont ancrés dans un non-jeu, affublés de faces passe-partout dénuées en permanence de tout type de sentiment; seul parmi ces insipides marionnettes Klaus Kinsky joue, mais sans aucune délicatesse, roulant des yeux, tanguant sans cause d'une jambe à l'autre, tentant de nous faire croire qu'il est le mal incarné.Dénué de toute épaisseur, de tout passé, de toute histoire, le personnage ne convainc pas et nulle ébauche d'émotion ne réussit à transparaître même quand une kena nostalgique égrène sa mélopée mélancolique. On reste froid, on ne vibre pas, on ne compatit pas, submergé par un ennui aussi puissant que l'Amazone.
    Si le film avait pour ambition de donner à réfléchir sur l'incroyable mépris que les porteurs de la culture blanche ont colporté là-bas, de massacres en conversions forcées ou encore d'illustrer le pouvoir corrupteur de la soif de richesse - eh bien c'est raté à mes yeux , et la seule pitié qui naquit en moi fut celle envers la presse spécialisée, unanime à saluer une œuvre "magistrale" . Quelle est la part du convenu dans cette adulation, du pédantisme pseudo-intellectuel, du parti-pris de l'originalité-à-tout-prix? La beauté naturelle des paysages ne suffit pas à faire d'Aguirre un monument, ni de Werner Herzog un créateur, ni un génie d'un acteur caractériel...
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 5 décembre 2008
    Heu..."Aguirre" est un film assez aberrant. Il ne répond à rien de vraiment préci et certainement pas à ce à quoi je m'attendais. Je pense qu'Herzog avait juste comme scénario "la lente descente vers la folie d'un conquistador" et qu'il s'est dit que pour le reste, il improviserait. Si certains plans sont d'une remarquable beauté et que les décors naturels sont saisissants, le côté surréaliste du film est très déroutant. On ne comprend pas vraiment où Herzog veut en venir avec ces scènes ridicules que la premier amateur venu aurait pu tourner (la poursuite de l'esclave, le village cannibale, le cheval, les flèches...). En fait on aurait mieux compris si le film s'affichait ouvertement comique et était signé des Monty Pythons. Reste que la principale question que je me posais pendant le visionnage concernait le tournage du film, car à mon avis le making-of et les terribles conditions qu'a du affronter l'équipe de tournage doit être bien plus interessant que le film lui-même.
    fade_away
    fade_away

    17 abonnés 119 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 décembre 2008
    un classique, pas grand chose à ajouter. dommage que j'aie vu apocalypse now avant, car j'ai l'impression que coppola a presque plagié herzog. cependant, ce n'est pas du tout la même façon de filmer, aguirre est filmé si sobrement qu'on dirait qu'on y est, comme un documentaire
    Vutib
    Vutib

    135 abonnés 701 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 novembre 2011
    Mon dieu, quelle colère! Pensant à coup sur passer un moment épique et inoubliable, je me suis planté en beauté. Pourtant le film est acclamé par la critique comme par la presse, élevé au rang de leçon de cinéma et de vie, de métaphore philosophique du mal absolu, critique féroce des expéditions meurtrières et pseudo religieuses des Conquistadores Espagnoles en Amérique latine. Que nenni ! En plus d'être diablement déçu par ce monolithe évidement trop rugueux à mon gout, je me suis étonné à piquer du nez à plusieurs reprises. Interminable supplice, ou presque. Comment ne pas être scandaleusement surpris face à un film au rythme très mal calibré, sans aucune cohérence. A mi chemin entre le documentaire et le film amateur, Aguirre est un ovni ridé, pouilleux et à l'apparence très brute de décoffrage. Malgré toutes les bonnes intentions du réalisateur,Werner Herzog, pourtant très réputé et considéré comme l'un des plus grands représentants du "Nouveau cinéma Allemand", la sauce ne prend pas. Plus crédible que risible, cet enchainement de plan au montage grossier et à l'arrière gout d’œuvre impulsive et incontrôlée,"Aguirre, la colère de Dieu" n'a décidément pas mes faveurs. Incroyablement plat dans sa mise en scène, pitoyablement creux dans son scénario, le film en deviendrait presque embarrassant tellement il s'avère répétitif et léthargique. Ma plume est un tantinet trop meurtrière mais cette fois si mon coup de gueule est parfaitement mérité. Justifiable même. Tout semble relever de la parodie et du parfait amateurisme, ce qui n'est paradoxalement pas le but recherché par Werner Herzog. Les interprétations manquent singulièrement de professionnalisme et d'entrain, on y croit pas une seconde. Les bras m'en tombent face à l’interprétation de Klaus Kinski. Défaillante (tout comme sa démarche de clown penché), horripilante et exagérée, on se rit bien de ce personnage censé être funeste et diabolique. Énigmatique, ça il l'est, mais ses yeux de merlan frit et sa blonde et grasse chevelure ne parviennent pas à rattraper ce manque total de justesse. Ces mauvais acteurs déambulent dans des plans improvisés (Herzog affirme ne pas avoir préparé de script, tournant les scènes presque instinctivement). Peut-être que le désir de réaliser une œuvre à la fois organique, ténébreuse et unique en son genre était de la pure folie face à cet amas de défauts et d'intentions douteuses. Le tournage a été un vrai périple, mortellement dangereux et source d'incroyables tensions. Le film est en fin de compte principalement reconnu à travers ce tournage pour le moins chaotique. Pourtant, à travers cette effroyable mise en scène et ce scénario accablant, Werner Herzog veut insuffler à sa "monstruosité" une dimension ésotérique. Une noble intention qui malheureusement à du mal à se concrétiser. Au-delà d'une ambiance glauque et impalpable assez réussie, les messages du gourou Herzog sont tellement difficiles à décrypter qu'il faudrait avoir descendu dix bonnes pintes de bière afin de les discerner, vaguement. La scène finale comme la place du soleil ou du but ultime de ces colonisateurs (trouver l'Eldorado) occulte des significations fortes (de nombreuses thèses du 7ème art et anylses ont d'ailleur été portées sur ce film). Ne maitrisant clairement pas le sens idéologique du film, je regrette qu'il apparaisse trop dissimulé. Prédomine alors ces images Amazoniennes taciturnes, ses incohérences effarantes (L'art de se nourrir d'une maigre poignée de grains de blé pendant des semaines tout en restant gras comme un pourceau par exemple) gâchant totalement notre motivation. Même les rares passages un peu plus musclés de cette histoire s'avèrent ratés (bonjour la peinture rouge claire en guise de sang). Une fresque honteusement impalpable et terriblement assommante. Peut-être suis-je encore trop conventionnel et ai-je pas assez de poils au menton pour m’immerger et apprécier ce film. Seule cette étrange et nauséeuse sensation de folie demeure. Je vais tenter d'oublier ce cauchemar et laisser Don Lope de Aguirre et Dieu seuls dans cet humide bourbier. 2/20
    Plume231
    Plume231

    3 884 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 novembre 2008
    Une dénonciation virulente de la folie du colonialisme, de la folie et de la cupidité humaine. Le fait que le film ai été tourné dans des conditions extrêmes en Amazonie ainsi que les relations houleuses entre Werner Herzog et Klaus Kinski ajoutent à la légende. En bref, un film comme seul Werner Herzog sait les faire. L'interprétation de Klaus Kinski est totalement remarquable et l'image finale du film où l'on voit son personnage tombé dans la folie sur un radeau à la dérive envahit de singes est saisissante.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 201 abonnés 7 512 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 octobre 2020
    Une plongée fascinante et hypnotique au cœur de la jungle amazonienne au XVIème siècle. On suit les mésaventures subies par une expédition espagnole où au fur et à mesure du voyage, entre mutineries et rébellions, l’un des lieutenants va tout mettre en œuvre pour saboter l’expédition et retourner à son avantage le reste de l’équipage.

    Quelques années avant le cultissime Fitzcarraldo (1982), Werner Herzog dirigeait pour la première fois l’acteur charismatique Klaus Kinski, dans ce qui reste encore aujourd’hui, une œuvre emblématique de la filmographie du cinéaste.

    Si l’on devine aisément la folie prendre part au voyage et submerger l’ensemble des participants, c’est parce que le réalisateur prend un soin particulier à nous immiscer au cœur de cette non-intrigue lancinante & lénifiante (y-a-t-il réellement une histoire derrière toute cette mascarade ?).

    Le film ne dure que 90min et pourtant on jurerait qu’il en dure le double. Le film s’avère pantouflard et la myriade de personnages n’apporte que peu d’épaisseur au récit, en dehors de la prestation mémorable de Klaus Kinski.

    ► http://bit.ly/CinephileNostalGeek ★ http://twitter.com/B_Renger ◄
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 147 abonnés 5 132 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 août 2016
    "Tous les jours nous avons peur de la mort, mais jamais nous ne voyons l’adversaire ». Aguirre qui fait sa conquête, c’est l’entrainement de toute une colonie dans un « désert des tartares ». "L’eldorado ce n’est pas seulement l’or, c’est le pouvoir et la gloire » et c’est bien entendu celle de cet homme inquiétant et au coeur d’une aventure de l’illusion. Un film ample et passionné au coeur d’une Amazonie mystérieuse et un film à la musique envoûtante.
    Redzing
    Redzing

    1 113 abonnés 4 469 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 septembre 2012
    Un groupe de conquistadors parcourt la jungle péruvienne pour y chercher El Dorado, mais sombrera dans la folie et la déchéance. Malgré sa réalisation très simple, proche d'un style documentaire, ou des dialogues et de l'action minimalistes, "Aguirre, der Zorn Gottes" s'avère pourtant être un film envoûtant. La BO lancinante et les décors naturels provoque en partie cet effet, mais c'est surtout la prestation hypnotique de Klaus Kinski, en leader fou, qui confère une dimension hypnotique à cette descente aux enfers. Célèbre pour son tempérament explosif, l'acteur eut de nombreux accrochages avec Werner Herzog lors du tournage, ce qui ne les empêchera pas d'être révélés par le film, et de collaborer sur d'autres projets. Finalement, cette fable sur la fièvre de l'or et du pouvoir, sur la bêtise des conquérants, remporte notre adhésion. Coppola s'en inspirera d'ailleurs pour "Apocalypse Now".
     Kurosawa
    Kurosawa

    583 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 septembre 2019
    Classique aussi connu pour sa fiction que pour la manière dont celle-ci a été touchée par les conditions de tournage (la relation extrêmement tumultueuse entre Werner Herzog et Klaus Kinski), "Aguirre, la colère de Dieu" frappe par une entrée en matière mystique : on y voit des conquistadors serpentant dans une montagne à la pente vertigineuse avec en fond une musique envoûtante. Le film éclabousse d'emblée par sa puissance formelle et, en posant un regard rétrospectif, c'est peut-être son tort de livrer très vite toutes ses clés. Car "Aguirre" peine à monter en puissance, du moins à évoluer : le principal problème provient de ses personnages principaux, qui sont très vite décrits comme des hommes avides de pouvoir et deviennent du même coup des figures interchangeables auxquelles on porte peu d'intérêt; ces soldats sont beaucoup trop schématiques parce que l'écriture se révèle globalement inégale : autant certaines scènes dans la forêt sont très réussies, autant la plupart des moments sur le bateau deviennent redondants et ennuyeux. Pour un film réputé pour sa folie, il est étrange de se retrouver dans une zone finalement pas si inconfortable, à l'exception de quelques plans assez sidérants, notamment une décapitation aussi glaçante que grotesque. Le film tient sur sa seule mise en scène, souvent inspirée, mais celle-ci ne peut donner sa pleine mesure à cause d'une écriture manquant de densité; il faut en fait attendre les dernières minutes qui enfin s'aventurent sur la frontière entre réalisme et fantastique pour qu'une véritable vision chaotique émerge. Elle ne suffit cependant pas à dissiper le sentiment très mitigé d'un film certes singulier mais loin d'être à la hauteur de sa réputation.
    this is my movies
    this is my movies

    700 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 décembre 2016
    Incontestablement, il s'agit d'une oeuvre cinématographique majeure, portée par un K. Kinski tout simplement génial, à la démarche étrange et au regard inquiétant. La mise en place est assez longue mais une fois l'expédition partie, le film verse autant dans le survival que dans le conte. Avec son empereur bouffon, maître d'un royaume pas encore conquis, sur un radeau inondé avec des sujets mourant de faim, décimé par des attaques d'ennemis invisibles et guidé par un chef à la violence aveugle tout autant que son ambition est démesurée. La mise en scènes est assez réussie mais le montage est parfois brouillon, certains éléments font un peu tâche (un humour pas forcément bienvenu) mais on est hypnotisé par l'ambiance et la musique, qui nous guide au bout de ce voyage violent, sans retour, qui s'achève dans une ultime scène absolument magnifique, à la virtuosité indéniable, tout au bout d'un discours aussi triste que risible et à l'ultime plan qui laisse une trace indélébile dans notre cerveau de cinéphile. D'autres critiques sur
    Ti Nou
    Ti Nou

    493 abonnés 3 494 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 31 juillet 2010
    Un film lent et contemplatif qui vaut surtout pour la beauté de ses images mais qui, malgré un scénario intéressant, est trop handicapé par ses problèmes de rythme, notamment dus à la mollesse des acteurs.
    Xyrons
    Xyrons

    676 abonnés 3 360 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 avril 2009
    Aguirre, la colère de Dieu est une belle performance de Werner Herzog , C’est l’histoire d’un groupe de conquistadors qui rêvent de trouver l’Eldorado, le film traite de la tyrannie et du comportement des hommes dans un univers complètement différent de celui dans lequel ils évoluent habituellement. Belle distribution, magnifiques paysages et belles prouesses techniques pour l’époque. Le scénario est magnifique et le film est volontairement peu dynamique. Il y a également peu de dialogues ce qui peut nous permettre de savourer chaque instant du film, et ça fonctionne plutôt bien. L’atmosphère est sombre et rude ce qui convient parfaitement au thème du film. Au début les conquistadors sont tous des hommes qui rêvent d’une meilleur vie, puis tout au long du film ils s’assombrissent jusqu’à devenir des sortes de monstres, d’animaux. Et cette transformation émotionnelle a été très bien réussi par le réalisateur. C’est un très beau film, 14 / 20.
    ElAurens
    ElAurens

    79 abonnés 585 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 14 juillet 2011
    Bon je vais essayer d'arrêter de rire, mais quand je repense à ce film je ne peux pas m'en empêcher. Un chef-d’œuvre, ah ouai, sérieux ? C'est ça un chef-d’œuvre ? Je suis mort de rire, si c'est ça je vais me contenter de regarder des navets je vous le dis. Non mais sérieusement c'est une blague, non ? Il est vrai que ce film est bourré de qualités (ne voyez pas d'ironie dans ce que je dis, en fait si), la direction d'acteurs en particulier, Kubrick (pardon de citer le nom de ce génie pour parler d'une telle atrocité) a sans doute dû être jaloux devant une telle maestria... Dès le début, le générique m'a plongé dans un état d'apathie intense. L'incroyable lenteur du film n'a fait qu'enfoncer mon désintéressement total. Je suis resté absolument insensible à ce film, qui est pour moi sacrément mauvais, pour pas dire à ch... Il n'y a qu'à voir les plans fixes sur des visages inexpressifs durant de longs discours pour comprendre le niveau du cinéaste, qui débordait d'idée pour sa mise en scène. Klaus Kinski relève le niveau par une bonne interprétation de son personnage, mais bon ce n'est pas non plus extraordinaire, j'ai déjà vu de meilleures interprétations de personnages sombrant dans la folie. En un mot : horrible !
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