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Tanezir
33 abonnés
583 critiques
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5,0
Publiée le 28 septembre 2009
Pour du bon contemplatif c’est du très bon contemplatif voire de l’excellent contemplatif. Je n’avais pas vraiment cette idée du film avant de le voir mais qu’est-ce que Klaus Kinsky est bon même s’il n’a pas du avoir trop de mal à jouer son personnage ! On a vraiment de très beaux plans. La photographie du film assez ancienne et la façon de réaliser m’ont un peu perturbée au début mais dans l’ensemble je pense que ce film fait partie de ceus qui doivent être vus.
un chef d'oeuvre!!une prouesse visuelle,une expérience extraordinaire et un kinski dans son meilleur rôle totalement habité.C'est l'histoire de la folie d'un homme aguirre"je suis la colère de dieu" dit il les yeux exorbités
Film en dehors des sentiers battus, avec peu de dialogue mais très prenant. On est hypnotisé par ce rythme lent, ce style épuré et Kinski. A ne pas mettre entre toute les mains. Et peut être même a regarder seul.
A un moment, le moine proclame "L'Eglise est toujours du côté des puissants". J'ai envie de faire de même, quitte à passer pour lâche ; je suis du côté d'AGUIRRE, film ô combien puissant.
Ou comment faire du cinéma sans aucun effet spécial... "Aguirre" est un film magnifique. Le long du fleuve qui les remonte aux orgines de l'homme et qui épouse leurs humeurs (tumultueux lorsqu'ils sont conquérants, calmes lorsqu'ils sont résolus à mourir), les protagonistes nous offrent 1h28 de pure sublime. Comment oublier la dernière scène ou Klaus Kinski, revenu à son état animal, marche la long du radeau à la poursuite des singes, son nouvel équipage ? Et la musique que Popol Vuh ne gâche rien.
c'est incroyable le réalisme de ce film est saisissant on à l'impression d'être le cameraman au milieu de ces conquistadors. comment oublier klaus kinski emparé par la folie seul sur son radeau, parlant aux singes?
De très beaux paysages (on a le temps de les admirer, vu les plans larges réalisés) et... c'est tout ; pas de dialogue intéressant, pas vraiment d'histoire, des incongruités, des personnages pas crédibles, du faux sang ridicule... Un gros nanar !
Filmé comme un documentaire (les gouttes d'eau sur la caméra,...) avec une interprétation parfaite et impressionnante, ce film historique a choisi un traitement très original qui fait sa force. Des scènes inoubliables comme le radeau avec les singes, etc... A voir absolument, même si probablement tout le monde n'aimera pas.
aguirre est d'abord un film sur la folie et la tyrannie. Le film raconte l'évolution des conquistadors dans une faune hostile. La beauté visuel du film est époustouflante avec des prouesses techniques comme la camera qui fait le tour du radeau. Meme si l'action est parfois présente,le rythme du film est volontairement long et les dialogues sont un peu trop rare mais cela n'enlève en rien a la beauté et a l'influence du film sur des cinéastes comme coppola et malick.
Aventure mystique au coeur de la forét amazonienne, voyage vers la folie, la cupidité, l'avidité et la soif de pouvoir inextinguible de l'Homme... Il faut voir Aguirre dérivé sur son radeau lancer avec un regard d'halluciné: "Je suis Aguirre, la colère de Dieu!", après avoir perdu l'espoir de fonder une nouvelle civilisation... La musique du groupe Popol Vuh est bizarre et envoutante, et donne des allures mystique et fantastique à ce film unique.
4sur5 Reportage sans effets spéciaux d'une traversée du Styx, Aguirre s'inspire du journal d'un moine, Gaspar de Carnajal, dont le nom est authentique mais qui relatait une toute autre expédition que celle menée par Lope de Aguirre, personnage arrogant et monstrueux dont les prodigieuses ambitions le menère à la tragédie. Tourné dans des décors naturels au Pérou, le film fut une épreuve pour son équipe qui vécu concrètement, à travers les montagnes et les rapides, les conditions des protagonistes de fiction. Ce monument cinéphile a moins marqué les esprits par l'audace assez folle d'Herzog ou sa mise en scène improvisée [et surtout pas pour sa reconstitution historique (fidèle dans la forme mais biaisée par rapport aux faits)], que pour l'incarnation totale du péché d'orgueil par Klaux Kinski. Pour anecdote, il s'agit de sa première collaboration avec Herzog ; la légende s'emparera des travaux de ce tandem aux relations basées sur l'excès et la violence. Il y a de ces hommes qui, même lorsque tout est perdu ou maudit autour d'eux, attirent encore leur auditoire jusqu'à le confondre dans leur propre folie. Klaus Kinski est Aguirre, créature titubante pénétrée par une transe permanente ; il a l'allure hors-norme, le verbe rare mais haut, la flamme des leaders. Dans un contexte sauvage, les codes et les instructions de la civilisation ne font pas de vieux os ; alors lorsqu'un homme charismatique et avide prône l'insurrection et vise la gloire, les autres sont gagnés par l'envie et prêts à sacrifier la raison pour cette providence pourtant si lointaine. La Créature est stratège, fait élire pour chef officiel un quidam sans envergure, estimant vraisemblablement que celui-ci n'aura jamais les ressources suffisantes pour entraver ses plans, tout en portant les responsabilités fonctionnelles. Et alors qu'en cultivant les appétits destructeurs, il flirte avec l'implosion du groupe, Aguirre maintient encore l'unité en exhibant sa foi absolue et invoquant le grandiose de cette expédition rebelle. Si les dictateurs durent, au moins dans l'esprit du peuple, c'est parce qu'ils incarnent l'arrogance d'une nation ; ou bien une utopie. Ils rassemblent les hommes, les consacrent égaux derrière leur combat, le rêve commun de leurs fanatiques. C'est l'occasion pour les braves de créer un Etat à eux, comme s'ils étaient à même de créer un Nouveau Monde ; d'ailleurs, ils s'en sentent soudain les forces. L'entreprise est insensée, donc séduisante, et puis il y a ce sentiment de participer à l'édification d'un modèle pour les générations futures qui pourquoi pas, illuminerait les pages de l'Histoire. Aguirre est l'une des descriptions les plus achevées de l'échec d'une illusion de toute-puissance. L'entreprise homérique des conquistadors rebelles est un fiasco sans appel. Si le geste est infiniment beau et attractif, l'héroisme est vain. Il n'y a, au bout des souffrances, que le néant pour seule récompense et le déni pour seul recours aux héros déchus. Irréversible, la chute n'en est que plus amère. Tragédie complète et descente aux Enfers parfois hypnotique (Herzog matérialise le temps suspendu), Aguirre met en scène un prototype de ces fous qui, trahissant Dieu et la Nature, peuvent aussi bien permettre un bond à la Civilisation que la précipiter face à ses limites.
Le fiasco d’une expédition de conquistadores à la recherche de l’Eldorado : violence, bêtise et cupidité sous couvert de religion. Tourné au Pérou, la mise en scène est sobre et efficace, l’ambiance malsaine et les personnages tranchés : Aguirre, le dernier rescapé, magnifiquement interprété par Klaus Kinsky sombre dans la folie et se décrit comme la « colère de Dieu ». Un film exceptionnel.
Un chef d'œuvre.Interprétation habitée,histoire shakespearienne,musique fascinante Aguirre tient toutes ses promesses.Un film hypnotique d'une richesse incroyable.Des images inoubliables.
C'est étonnant comme un film avec une photographie parfois quelconque (mais parfois géniale, il faut le reconnaître) et avec une histoire aux tenants et aboutissants limités, peut saisir et fasciner. Le mérite en revient sans doute à une musique captivante, des plans fascinants bien réfléchis par Herzog, à la jungle inquiétante, et à un Klaus Kinski hypnotique.