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    Violence en plein jour
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    4 critiques spectateurs

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    AMCHI
    AMCHI

    5 902 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 mai 2012
    Violence en plein jour ainsi appelé par Allociné c'est un film de Nagisa Oshima que j'ai vu sous le titre de L’obsédé en plein jour qui me semble plus approprié ; un film étrange qui traite de la relation ambigüe entre un tueur et une de ses victimes (il l'a violé mais pas tué). Oshima utilise judicieusement un retour permanent entre le passé et le présent sans que cela nuise à la narration. On pourrait reprocher le côté intellectuel de L’obsédé en plein jour et de ne pas accentuer le suspense mais c'est sans doute voulu. Oshima se concentre sur la relation étrange entre ses personnages, le film est malsain mais moi qui avait peur de m'ennuyer j'ai bien fait de satisfaire ma curiosité car je suis tombé sur un film qui est loin de m'avoir déplu.
    traversay1
    traversay1

    3 638 abonnés 4 875 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 août 2016
    Après Le piège et Le révolté (pas vus) et Les plaisirs de la chair (lointain dans mon souvenir), L'obsédé en plein jour marque l'apparition d'un nouvel Oshima, plus abstrait, dans un récit éclaté qui explore l'âme noir de la l'humain sans céder au morbide. Epoustouflant sur la forme, le film magnétise durablement, un peu à la manière du Providence de Resnais.
    EricDebarnot
    EricDebarnot

    209 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 novembre 2013
    Les années 60 resteront sans doute pour toujours ce moment inouï, cette "parenthèse enchantée", qui vit le cinéma devenir "moderne", et s'affranchir - un bref instant - des contraintes de narration classique, de succès commercial, pour embrasser son destin - toujours contrarié - de véritable Art (et non plus d'industrie...). Au Japon, le plus effréné novateur s'appelait alors Oshima, et revoir ses films de cette époque, avant la "maîtrise" et la "gloire" qui viendront ensuite, signifie se prendre une bonne claque. 50 ans plus tard, qui fait des films ainsi, avec cette beauté stupéfiante qui n'obéit à aucun classicisme, à aucun cliché ? Qui sait filmer avec autant d'empathie des êtres s'effondrant dans leurs pulsions obscures, dévastatrices, sans jamais en appeler aux éternels ressorts de la psychologie et du rationnel ? Qui va aussi loin dans l'aventure formelle, entre ruptures de perspectives, déconstruction temporelle labyrinthique et déni de l'utilitarisme des personnages et des dialogues ? Personne ou presque, parce que le spectateur moderne ne souhaite certainement pas voir un film qui refuse autant de faire sens commun, qui rejette la morale universelle avec autant de vigueur (ah, cette incroyable scène de viol de l'épouse devant son mari pendu, filmée comme une ode à la nature et la vitalité !), et qui finalement se conclut de manière aussi radicale ("J'ai 20 ans et j'ai encore survécu" ou quelque chose comme ça...). Difficile, parfois même rebutant, "l'Obsédé en Plein Jour" récompensera pourtant au centuple le spectateur persévérant qui acceptera de se perdre dans le non-récit cruel d'une histoire d'amour et de sexe et de mort entre quatre personnages qui lui resteront de toute façon incompréhensibles : les instants sublimes ne manquent pas, et leur brûlure est inoubliable.
    Plume231
    Plume231

    3 928 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 11 mars 2012
    Traiter d'un tueur en série violeur, c'est un sujet horrible mais pour notre inévitable fascination c'est a-priori passionnant. Et on ne peut pas enlever à Nagisa Oshima de ne pas être un manchot pour ce qui est du choix des cadrages, du noir et blanc et du montage. Mais le cinéphile que je suis s'est hélàs plus concentré à ne pas piquer du nez que sur le film en lui-même intellectualisé à fond (euphémisme cinéphilique désignant le fait de rendre chiant une histoire qui n'a pourtant pas lieu d'être rendu ennuyeuse !!!). Désolé pour la maigreur de l'argumentation mais elle montre très bien l'état d'esprit duquel je suis sorti du film.
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