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Un visiteur
0,5
Publiée le 25 octobre 2012
Une actrice qui promène le même air misérable dans quelques films secondaires et qui peine à faire carrière ne peut EVIDEEEEEEMMENT faire qu'un film ne parlant exclusivement que d'elle même (le pluriel du titre fait rire) à fleur de peau, bouleversant et sublime. D'ailleurs, ce genre de méfait peut trouver un nombre limité d'amateurs. Après un visionnage pour ma part éprouvant tant le film est creux, mal joué et prétentieux, je souhaite simplement qu'à l'avenir, la réalisatrice auto-finance son film ou trouve de généreux mécènes mais qu'en aucun cas les avances sur recettes (argent de la collectivité en fait) ne servent à produire de telles déjections. Chacun est libre de faire ce qu'il veut mais avec son argent.
Une délicieuse surprise. Un vrai régal offert par une actrice/réalisatrice au sommet de son charme. On rit souvent, on se reconnait dans certains personnages. Du vrai cinéma teinté d'une note ébourrifante de poésie. Bravo mademoiselle Valeria. (Merci à votre maman également...)
Film narcissique.Valéria Bruni Tedeschi ne parle que d'elle,ses petits problèmes,passe du rire aux larmes toutes les trentes secondes,traverse l'écran comme une hystérique. Les autres personnages n'existent pas. Le film tourne à vide faute de scénario crédible.Les bobos n'ont plus rien à dire.Les scénaristes américains sont en grève et les Français en panne.
j'ai trouvé le jeu d'acteur de tout le monde vraiment pointu et génial ce qui me surprend c'est que j'avais esperé avoir bien compris que la prétention des acteurs et du metteur en scène étaient voulue et ironique, mais aucune des critiques de presse n'y fait allusion. dans ce cas, si toutes les actrices sont aussi nombrilistes et prétentieuses, ça fait peur et le film peut en devenir insupportable. Mais j'aime énormément le travail de valéria bruni-tedeschi, donc je donne tout de même trois étoiles, en espérant que son intégritée et se générosité restent les mêmes et que j'ai bien compris le film.
Le cinéma français est devenu le domaine réservé d’un microcosme auto-satisfait, auto-congratulant, auto-finançant, situé entre le boulevard Saint-Germain et la brasserie Lipp, prêt à applaudir (à la télé et ailleurs) le travail des copains, disposé à échanger des rôles entre amis, ouvert à financer les films de ceux qui leur ont déjà servi la soupe. Il nous déverse, à quelques exceptions près, des « œuvres » qui ne sont que des démonstrations de nombrilisme aigu. On joue à tenir une caméra même si l’on n’est pas réalisateur et le cercle des courtisans applaudit. Valéria Bruni-Tedeshi est une bonne comédienne mais on se fout de ses pauvres états d’âme, surtout rendus par des clichés mal maîtrisés, une réalisation balbutiante et un scénario vide. Un film n’est pas un dîner en ville. Devenue « belle-sœur » du président, elle ne devrait néanmoins pas avoir de problème pour produire son prochain « ouvrage »…
Au secours!!! Mal joué, ennuyeux, anecdotique, décousu. Les critiques encensent le film mais pourquoi? Esperons que le cinema français se rachète une conduite en 2008, quoiqu'il en soit, j'oublie celui là...
Follement impudique et libre, le film est tout à l’image de sa créatrice, on oscille constamment entre son immaturité et sa sensibilité. On peut trouver ce film plus hésitant et moins abouti que le précédent mais croire malgré tout à la survie de Valéria Bruni-Tedeschi en actrice-réalisatrice.
Il y a des films comme ça qui vous déconcerte totalement, on regarde hébété ce qui se passe sous nos yeux sans rien y comprendre, sans que cela nous évoque quoique ce soit si ce n'est de la surprise et pourtant un petit quelque chose de ces films finis toujours par nous les apprécier et au final on sortira en disant : "C'était étrange mais j'ai bien aimé." C'est tout à fait ce que j'ai pensé en sortant de la salle. "Actrices" est farfelu, drôle et triste à la fois, étrange et simple, réaliste et fou. Bien sûr un tel coktail parfois ça tourne la tête et on se sent vite saoul, on n'a plus envie d'en prendre. Pourtant la spontanéité des acteurs, la justesse de certainses scènes ou images, l'intelligence de la critique du théâtre, l'humour...tout cela bien que parfois étouffé par l'ensemble permet de ne pas trop s'égarer dans ce récit décousu et d'éviter d'en faire une simple déclaration d'amour narcissique. Bien,c'est tout mais bien tout de même.
Des critiques de presse élogieuses, des acteurs qui ont fait leurs preuves, un scénario attirant... et au bout du compte, l'ennui, dès les premières minutes. Le film est très lent, les personnages proches de la caricature et peu sympathiques, l'action se déroule de manière prévisible. On a du mal à s'émouvoir des problèmes existentiels de l'héroïne. Des spectateurs se sont endormis !
Long, ennuyeux. Je ne connaissais pas Valeria Bruni Tedeschi et je pensais trouver son jeu attachant, dérisoire et drôle: il n'en résulte qu'un personnage narcissique et exaspérant. L'accroche n'a pas eu lieu, tout le film est centré sur cette fille complétement folle (je ne vois pas ce qu'elle est d'autre, la crise de la quarantaine et le mal-être n'excusent pas tout) qui soumet au spectateur ses caprices. Donc, même si on aime les films d'auteurs, on peut tout de même se dispenser d'aller voir celui-là.
Quelle promo ! Presse dithyrambique, campagne d'affichage musclée, encarts publicitaires, interviews dans les magazines... Il y a des films "d'auteur" qu'on vend comme des savonnettes, et qui à force de s'imposer, finissent par en imposer : aucun avis autorisé ne s'autorise plus alors à émettre la moindre critique. Littéralement intouchables, enfermés dans la certitude de leur excellence, contemplant le monde du haut de leur tour d'ivoire, rien ne semble pouvoir ébranler leur "fragilité" fabriquée de toute pièce. Et bercé par ce concert de louanges suspect à force d'unanimisme, on découvre un film glacial, pompier, antipathique, repoussant à force de complaisance.
Alors que je ne la connaissais pas, Valeria Bruni Tedeschi m'a ébloui aussi bien par son jeu d'actrice que par ses talents de réalisatrice ; portée par un Louis Garrel et un Mathieu Almalric égaux à eux-mêmes, elle est sublimée. Le film est magistral alliant rires et larmes d'une scène à l'autre ; il parvient à nous hanter comme Nadia Petrovna hante Valeria Bruni Tedeschi et, à la fin, on ressort déboussolé, ne sachant plus trop démêler le vrai du faux à l'instar du sentiment que l'on ressent pendant le film où l'on est pas parvenu à démêler les scènes de théâtre et celles de la vraie vie. Ce flou théâtral nous envoute comme il envoute les personnages ; dans cet envoutement réside la magie du film, son pouvoir de séduction, accompagné d'une bande son qui lui ajoute un peu de pouvoir.
Sympathique. Si votre femme (ou votre soeur, votr fille) est une tarée, ça vous rappellera la maison ! Les acteurs assurent, mention au mari de l'assistante !