AlloCiné
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Un film très personnel de Valéria Bruni. Pour ma part j'ai plutôt aimé ce style, ce jeu... Il faut un certain courage pour donner aux spectateurs un regard sur ce milieu des acteurs, sans verser dans l’auto-promotion béate. Mission accomplie selon moi.
Valeria Bruni Tedeschi nous livre un film qui lui ressemble, décalé, morcelé. Sur le ton particulier qui est le sien, fait d'humour sombre et de dérision , elle trace le portrait d'une actrice à la croisée des chemins. Cette femme quadragénaire, plus tout à fait jeune pas encore vieille, est à un tournant de sa vie. A une certaine réussite professionnelle fait écho l'échec de sa vie. On comprend bien le message délivré, mais personnellement je ne me suis pas attaché à ce personnage.
Deuxième long-mètrage de Valeria Bruni Tedeschi qui signe encore un ètonnant numèro d'èquilibriste en tant qu'actrice-rèalisatrice. Cela pourrait être nombriliste mais c'est plutôt drôle et inventif. "Actrices" c'est en fait une crise existentielle pour une quadragènaire toujours cèlibataire qui dèsire malgrè tout un enfant! Un mèlange de cinèma-thèâtre où Tedeschi montre avec une ironie aimante un milieu thèâtral avec ces conflits de comèdiens! On n'y voit Noèmie Lvovsky amoureuse d'un Mathieu Amalric (gènial en metteur en scène irascible), Louis Garrel en amoureux transi, Marie Rivière dans un rôle ingrat et Robinson Stèvenin perchè à son arbre! ça part souvent dans tous les sens où les situations inattendues succèdent aux dialogues surrèalistes (à moins que ce ne soit l'inverse avec le personnage de Valeria Golino) avec une fin surprenante dans la Seine! Valeria Bruni-Tedeschi, actrice principale a ce petit grain de folie qui la rend èminemment sympathique! Tout ceci est quand même un peu dècousu...
ffred
Actrices est le deuxième film en tant que réalisatrice de Valeria Bruni-Tedeschi après Il est plus facile pour un chameau (pas vu). Précédé d'une bonne rumeur après sa présentation à Cannes cette année, le film tient toutes ses promesses, ce qui n'est pas toujours le cas ! L'actrice nous offre à la fois un beau portrait de femme aux portes de la quarantaine et une belle comédie fraîche, tendre, décalée, pleine d'autodérision, de mélancolie et d'espoir. On trouve un peu de tout les sentiments dans Actrices, il est donc difficile de parler en détail de chacun. L'histoire passe constamment de scènes tristes ou graves à des scènes d'une totale drôlerie et de pure comédie, et même les deux à la fois. Contrairement à ce que je pouvais croire, les dialogues ne sont jamais trop intellos, jamais trop lourds. Ecrit par Valeria elle-même et son actrice Noémie Lvovsky le scénario est au contraire une petite perle d'intelligence et de simplicité. Porté par une mise en scène simple et sans esbrouffe, on ne s'ennuie pas une seule seconde et la part belle est faite bien évidemment aux actrices. La réalisatrice s'est donc donné le premier rôle, et comme on est jamais aussi bien servi que par soi même, elle y est bien sûr magnifique. Elle est une de ces actrices atypiques qui, quel que soit le film est toujours irréprochable, que ce soit chez Ozon (5X2, Le temps qui reste) Chéreau (Ceux qui m'aiment...), Ducastel (Crustacés et coquillages) ou Spielberg (Munich) et bien sûr chez Lvovsky (Faut que ça danse !). Noémie Lvovsky, co-scénariste donc, c'est écrit un rôle sur mesure où elle est vraiment hilarante. Toutes ces scènes avec Mathieu Amalric sont du plus haut comique et déjà d'antologie. On retrouve ce dernier avec plaisir après Le scaphandre et le papillon, tout comme Louis Garrel après Les chansons d'amour et la talentueuse Valeria Golino vue cette année dans le très beau A casa nostra et le peu réussi Ma place au soleil . Magnifique casting...suite sur mon blog
Fritz L
Valeria Bruni Tedeschi se fait plaisir sur ce film dont on se demande si elle ne l’a pas écrit sous l’emprise de substances bizarres. Ses pérégrinations de femme mûre, qui n’en est pas une, amuse la première heure, se répète et s’embrouille au point de se dire que le seul à rire dans tout ça doit être son psy. L’ensemble dégage toutefois un charme certain surtout grace à quelques acteurs Almaric, Noémie Lvovsky et Marisa Burnini.
Une vraie prise de conscience des limites de l'interprétation et de la projection humaine vers l'imitation d'autrui.
Très bonne actrices mais ce film se prend souvent un peu trop au serieux en se voulant pseudo intellectuel reserver à un certains publique et beaucoup de passage dérrangeant mais aussi développer au quarantième degré...
Sympathique pour l'interprétation et le thème mais très dure à digérer.
Très bonne actrices mais ce film se prend souvent un peu trop au serieux en se voulant pseudo intellectuel reserver à un certains publique et beaucoup de passage dérrangeant mais aussi développer au quarantième degré...
Sympathique pour l'interprétation et le thème mais très dure à digérer.
BeatJunky
Nul! Rien à retenir dans ce film... Long et ennuyeux pour en plus n'avoir rien à dire! C'est bien de vouloir ne pas faire un film "commercial" de vouloir le traiter d'une façon originale mais encore faut-il que les spectateurs comprennent un minimum là où Bruni voulait en venir. On comprend que cela porte sur son mal-être, son besoin de maternité mais sa façon de nous le faire comprendre à travers son personnage est trop "brouillon", son personnage m'a semblé plus proche de la folie qu'autre chose! Bref, aucun scénario, interprétation...mouais, sans plus, mise en scène sans plus non plus..... Copie à revoir pour Bruni!
A la fois poétique, drôle et juste, un bon film servi par des acteurs en tous points parfaits. Certaines scènes peuvent paraître un peu longuettes mais l'ensemble tient assez bien la route. Reste une fin assez bâclée.
Valéria Bruni-Tedeschi ne m'a jamais convaincu.Avec son goût prononcé pour le jeu théatral et les ambiances tragi-comiques,elle peut facilement décourager n'importe quel spectateur,dont moi.D'un narcissisme affirmé,mais non assumé,Tedeschi livre sa réflexion,et uniquement la sienne,sur ce qu'est le métier d'artiste,et surtout sur les angoisses métaphysiques d'une jeune quadragénaire.Tout le film fonctionne en vase clos,adressé à un certain milieu,avec des idées discutables.Alors,on pourrait louer l'imagination de l'actrice/réalisatrice,mais ici je ne ferais que souligner les limites du processus.Sans s'accrocher une seconde au sort du personnage principal,difficile de s'intéresser à "Actrices".Pourtant certains seconds rôles auraient gagnés à être épaissis(ceux de Noémie Lvovsky ou Mathieu Amalric par exemple).Se croire intello-branché est une chose,l'être en est une autre.
velocio
Lorsqu'il a fait en sorte de faire connaître sa liaison avec Carla Bruni, tout le monde a cru que Sarkozy voulait faire oublier vite fait bien fait la visite catastrophe de Khadafi. Pas du tout : cette annonce faisait partie de la promotion du film de sa "belle-soeur", Valérie Bruni-Tedeschi ! Un film présenté dans la sélection Un Certain regard lors du dernier festival de Cannes. Un film avec un scénario intéressant : le rê ve de maternité d'une actrice qui atteint la quarantaine + le rêve d'une ancienne copine de cours de théâtre qui, pour des raisons familiales, a raté sa carrière et qui rêve d'abandonner mari et enfant pour devenir une comédienne célèbre + les rapports entre des comédiens et un metteur en scène. Ca donne envie ! Seulement voilà, le cinéma, c'est comme la mayonnaise : la preuve, c'est qu'on monte un film et qu'on monte également une mayonnaise. Et, comme la mayonnaise, un film, ça prend ou ça ne prend pas. Cela dépend du réalisateur, et, bien entendu, du spectateur. Et bien, pour moi, ça n'a pas pris du tout : je me suis ennuyé tout du long. Le seul moment qui m'a sorti de mon ennui, c'était un court dialogue : une femme présente l'un à l'autre son mari et une amie : "Raymond, ... Marcelline". Celles et ceux qui ont connu 68 auront compris. Et c'est là qu'on retombe sur sarko !
Malgré une bande-annonce alléchante, "Actrices" est une énorme déception... Je m'attendais à passer un excellent moment devant une comédie grinçante plébiscitée par la presse, je me suis retrouvé devant un film ennuyeux et un poil snobinard... Evidemment, les passages qui me faisaient rire dans la bande-annonce m'ont plu, tout comme la scène où Valéria Bruni-Tedeschi tente d'étrangler sa mère... mais c'est bien peu, et j'avoue avoir regarder ma montre toutes les 5 minutes. Malgré un casting plus que correct et une idée de départ qui m'avait séduit, "Actrices" reste un film très moyen qui ne m'aura pas enchanté du tout.
Valéria Bruni Tedeschi nous dévoile un film inclassable pour son côté malsain qui s'en dégage comme le prouve le personnage de Marceline : déboussolée, dérangée et en pleine crise de maternité. Si l'on ne sait jamais où il nous emmène on peut tout de même dire qu'il goutte à tous les styles : dramatique, comique et romantique. Le jeu dans le jeu c'est là que l'on voit si un acteur est vraiment talentueux et la réalisatrice comme Mathieu Amalric le sont. ACTRICES est étrange, plutôt film-ovni mais pas forcément mauvais.
J’entends dire, un peu partout, que « Actrices » est une parodie du monde du théâtre, du métier d’acteur. Je crois plutôt qu’ « Actrices » est un long-métrage dans lequel Valeria Bruni-Tedeschi règle ses petits problèmes avec la vie. Mise en scène dans toutes les situations possibles et imaginables, entourée de comédiens qui n’ont que son nom à la bouche, indécise, partagée, fuyante. Finalement, le synopsis d’ « Actrices » pourrait se résumer à : Comment je vais pas bien et comment j’ai envie de vous le montrer. On enchaîne les situations grotesques sans vraiment comprendre le sens qu’elles peuvent avoir entre elles. On aimerait pouvoir rire de tout ça mais on sent bien, qu’au fond, ce n’est pas un exercice de dérision mais plutôt un exercice thérapeutique. La réalisatrice se cherche, mais semble ne pas se trouver et tourne en rond avec des personnages dont elle ne sait plus quoi faire. On se met à trouver tout cela très angoissant et oppressant car c’est bien la première fois au cinéma qu’on voit quelque chose d’aussi artistiquement narcissique. L’avantage du film, nous dirons-nous, c’est qu’au final, ce n’est pas elle qui paie sa séance de psy, comme tout le monde, mais c’est elle qui vous fait payer pour assister à sa propre analyse, parce que Valeria Bruni-Tedeschi, et c’est elle qui vous le fera comprendre, n’est vraiment pas un être comme les autres.
Invité par UGC à l’avant première « d’Actrices » en présence de toute l’équipe et des acteurs, j’aurais sincèrement voulu aimer ce film tant Valéria Bruni Tedeschi était émouvante de fragilité lors de la présentation qu’elle en a fait avant sa projection ; tant elle paraissait y avoir mis tout son cœur et toute son âme. Hélas, je n’ai pas partagé l’enthousiasme (sincère ?) de l’aréopage d’invités VIP, plus ou moins connus, qui a applaudi au générique de fin (mollement ou à tout rompre ? … je ne saurais le graduer, n’étant pas initié aux codes non verbaux de la profession); je n’ai pas compris l’approche au cinquième degré qu’il fallait en avoir, à contrario de mes deux voisins, anonymes bobos intellos ébaubis, qui ont apparemment décelé dans certaines scènes (sic) « une sublime transposition freudienne du parricide ». Non, désolé, rien de tout ça pour moi, simple amateur béotien du 7ème art, juste 1h47 de perplexité, de consternation, d’incompréhension, d’ennui face à cette sorte de conte philosophique à côté duquel je suis sans doute passé, et dont ni le dessein, ni la noirceur, ni l’onirisme ni le saupoudrage d’humour ne m’ont émus d’une quelconque façon. Une étoile toutefois pour les comédiens dont l’interprétation est irréprochable. Je laisse maintenant le soin à l’érudit microcosme artistique de Saint Germain, à qui ce film est certainement destiné, d’apporter une vision plus éclairée que la mienne sur cette œuvre…
On aime bien Valeria Bruni-Tedeschi, son ton décalé et son second degré tant dans son jeu d'actrice que dans ses mises en scène. On appréciera ici les séquences avec réapparition de chers disparus qui verse dans la mélancolie et le charme onirique. Une réussite sans prétention au carrefour du cinéma d’auteur et du film de copains.
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