Votre avis sur La Rage du tigre ?
Oniraseyo

420 critiques

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5,0
Publiée le 12 janvier 2025
Des arts martiaux funky pop culture rock, superbe série B, alors le mot de la fin sera : un seul reconnaitra les siens par ce grand chevalier éprouvé bancal
Moha Abt

19 critiques

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4,5
Publiée le 23 novembre 2024
Sans contest le meilleur des 3 films aux niveau de l’histoire et des combats de sabres.
Mais il est vrai que la B.O est manquante mal exploité et mise à des séquences ou il n’en fallait pas forcément.
Et la fin du film coupe net impeu dommage de clôture une si grande œuvre d’une telle manière 🥲
4,0
Publiée le 11 août 2023
Le troisième volet de la trilogie du sabreur manchot nous offre un très bon film d'arts martiaux avec un scénario intéressant et de très beaux combats.
5,0
Publiée le 7 août 2022
Nous restons fascinés par ce chef-d'oeuvre de Chang Cheh. Sa violence graphique au service de cette histoire d'honneur et d'amitiés spoiler: où un chevalier sabreur (David Chiang, habité et moue mutine) s'autocoupe le bras suite à sa perte d'un combat contre un chevalier perfide (le Maître Long interprété par Ku Feng) et calculateur (il utilise un fléau à trois branches truqué, et sourit beaucoup). Il se retire des arts du sabre et devient serveur dans une auberge, mais aussi la risée de tout le monde. Seule la délicieuse Li Ching croit en lui et essai de le faire revenir au sabre malgré un bras en moins. Mais rien n'y fait. Puis arrive un nouveau chevalier (Ti Lung, flamboyant), qui devient son ami, mais qui décide d'affronter Ku Feng pour dénoncer sa perfidie. Mais il perd son combat, et comme il refuse de se mutiler (se couper un bras), il est découpé en deux. David Chiang, fou de rage reprend le sabre et les tue tous (d'ailleurs ce film est le deuxième remake de la même histoire: Un Seul Bras Les Tua Tous de 1967 et Le Bras De La Vengeance de 1968, aux titres évocateurs).

Ce canevas dramatique simple et à prétexte est supporté par des décors de studio très stylisés (pour ne pas dire carton-pâte) mais aussi par une mise en scène à base de beaucoup de travelings et de panoramiques, dont même certains champs contre champs sont traités en traveling.
Au total, tout est schématique, avec le héros masochiste, avec le méchant ricanant, avec la bande-son fausse et les sons exagérés (le moindre mouvement de sabre fend l'air ou produit un claquement, le moindre choc donne un bruit de coup de poing sur de la viande), la musique tellement années 60, les combats irréalistes au possible, mais cela produit un film référentiel qui garde son impact et sa puissance.
5,0
Publiée le 6 février 2020
Le plus virevoltant et vertigineux de la trilogie. Le film retrouve une intensité dramatique semblable au premier volet et les combats au sabre sont bien plus réussis. Par sa réalisation dépouillée mais intense, le film se rapproche également des grands westerns spaghetti. Seul point négatif : la BO, trop omniprésente et ne collant pas réellement au film. La Rage du Tigre reste cependant un chef d'œuvre.
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 5 octobre 2018
Je suis époustouflé d’avoir acheté ce DVD format pochette à la foire chinoise, une version remasterisé aux deux langues, français et mandarin, passant inaperçu certain effet vieilli et désuet dans cette bonne production de 1971. Une belle histoire d’un héros romantique qui se bat pour ses idéaux, mis en échec par plus fort que soi, un puissant chef de clan et d’une obscure société secrète qui ensanglante la Chine d’antan, il y perdra son bras droit et renonce à ses principes pour une vie rangée sans arts martiaux, laissant un goût d’amertume. Les chorégraphies sont grandioses, l’inspiration pour « Kill Bill », d’après la culture de l’opéra chinois, la musique traditionnelle millimétrée pendant les scènes de combat sous tension. Une fin sublime avec ce message poétique, 2 bras pour 3 épées ne suffisait à battre le tigre, l’handicap comme métaphore que puise la force d’un homme, à l’instar de l’autre héros japonais, « Zatoichi », aveugle mais redoutable sabreur vigilant.
4,0
Publiée le 20 mai 2017
Toujours entre les mains de la Shaw Brothers, les aventures du sabreur manchot vont être remises à zéro, Chang Cheh proposant avec La Rage du Tigre de reprendre le mythe à ses origines, tant dans l'histoire que les personnages.

Il propose, avec ce dernier opus de la trilogie, une parfaite synthèse de ce que ce genre pouvait offrir, corrigeant quelques défauts que l'on avait entrevu et sublimant encore plus les qualités. Dans cette nouvelle approche, Chang Cheh trouve le parfait équilibre entre psychologie et action, mettant en avant un sabreur qui se verra d'abord trop beau avant d'apprendre, notamment dans le caractère, à devenir un homme en devant mettre son orgueil de côté, tout en connaissant la douleur, le sang et l'humiliation.

Tout en étant parfaitement maîtrisé et mis en scène, on est immergé dans l'oeuvre et surtout au côté de ce personnage, ressentant ce qu'il va subir, sa rage prête à ressortir et la façon dont ça va l'endurcir pour finalement se conclure en apothéose. Chang Cheh parvient à mêler avec habilité cet aspect psychologique avec un indéniable sens du rythme et surtout un vrai savoir-faire, déjà entrevu auparavant, dans les chorégraphies, sublimant chaque combat et n'hésitant pas à les rendre ensanglantés sans tomber dans l'excès malgré une certaine démesure.

La Rage du Tigre combine une vraie puissance visuelle avec un personnage et des enjeux forts, tandis qu'on y décèle aussi une certaine dimension épique où chaque homme révèle une douleur enfouie au plus profond de lui-même, alors que le metteur en scène hongkongais n'hésite pas à lorgner vers le western. On notera aussi une bande-originale variée et collant parfaitement aux images et à l'ambiance, tandis que David Chiang est parfait en sabreur, montrant bien les douleurs et la profondeur de son personnage, alors qu'il est aussi bien épaulé par l'ensemble des comédiens.

Chang Cheh conclu sa trilogie en apothéose et met en scène avec autant de profondeur que de lyrisme et violence la parfaite synthèse de sa vision du wu xia pian, alors que La Rage du Tigre se révèle être un sommet où la vengeance puisera dans l’humiliation et la douleur.
3,5
Publiée le 4 septembre 2014
Dans la trilogie du Sabreur Manchot ce dernier opus est peut-être le plus amusant. Pour les fanas de musique de film et les autres, si vous écoutez un tant soit peu attentivement, à partir de la trente-sixième minutes environ, vous reconnaitrez sans peine la musique de James Bond. Oui, oui, James Bond. Quand je vous dis que cet opus est amusant.
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 31 juillet 2014
L'image est très soigné est les combats sont magnifiques, tout cela au service d'une très belle histoire. On notera au passage certaines scènes reprise par Tarantino dans Kill Bill en hommage aux films de la shaw le mérite largement,car quasiment tout leurs films sont des chefs d'oeuvres.
anonyme
Un visiteur
4,5
Publiée le 20 juillet 2014
Pour ce troisième et dernier épisode de la saga du Sabreur manchot, le réalisateur Chang Cheh explose tout! Exit le personnage de Fang Gang, joué par Jimmy Wang Yu dans les deux premiers épisodes, et place à un nouveau héro: Lei-Li, brillamment incarné par David Chiang. Niveau scénario, on a le droit à une classique histoire de vengeance, pas vraiment subtile (surtout quand on la compare au scénario du premier épisode de la série) mais diablement efficace. Le film se démarque surtout par ses combats, particulièrement sanglants et violents, à l'image de la fameuse scène du pont où Lei-Li se bat seul contre une centaine de soldats. "La rage du tigre" marque vraiment par sa démesure et ses scènes barbares (automutilation, corps coupés en deux, giclées de sang...) ainsi que par la vengeance finale particulièrement jouissive. Notons aussi que par rapport aux deux précédents épisodes de la série, le niveau technique des combats et la qualité de la réalisation se sont grandement améliorés. Bref, nous voici en présence d'un des plus grands classiques du film d'arts martiaux hong-kongais.
5,0
Publiée le 22 mai 2013
"La rage du tigre", troisième et ultime volet de la trilogie du sabreur manchot est au wu xia pian ce que "Le bon, la brute et le truand" est au western: l'apothéose. Pourtant, le projet était couillu, Chang Cheh réinvente complètement son personnage fétiche, exit donc Jimmy Wang Yu qui s'est frité avec la Shaw Brothers pour des raisons financières et est parti rejoindre la Golden Harvest et bonjour David Chiang, beaucoup plus efféminé. Et pourtant, le risque a payé puisque "La rage du tigre" ou "The new one-armed swordsman" est le meilleur opus de la trilogie et une œuvre culte pour toute une génération en France. Chang Cheh est au sommet de sa mise en scène, livrant une fois encore un western oriental. Cheh martyrise son personnage principal, l'humilie, puis donne une leur d'espoir ou le bonheur du héros est possible mais hélàs la vie s'en est mêlé et le sabreur manchot reprend les armes pour un massacre barbare. Ce traitement du personnage renforce l'impact de la violence finale, rendant les combats jubilatoires. C'est un classique du cinéma à ne pas louper sous aucun prétexte, c'est une leçon pour les apprentis cinéastes.
4,5
Publiée le 9 avril 2013
A juste titre La rage du tigre est considéré par beaucoup comme étant aux wu xia pian ce que Le bon, la brute et le truand fut aux westerns spaghettis, à savoir la fin d’une trilogie qui signe l’apothéose tant formelle que thématique à son genre (deux sources d’inspiration évidentes pour Quentin Tarantino). Le fatalisme du personnage fait du film une réflexion politico-philosophique telle la Shaw Brothers n’avait pas assez l’habitude de nous livrer sans pour autant délaisser la qualité impressionnante des scènes de combats. Les duels épiques chorégraphiés par Chiang Cheh ont fait de ce film culte une page dans la nouvelle vague hong-kongaise.
5,0
Publiée le 8 novembre 2012
Grandiose, infatigable, profond, sincère, consciencieux, le film de Chang Cheh est une vraie merveille du septième art. Il dresse le portrait d'un homme d'honneur incarné par David Chiang. Cet homme a tout perdu. Il n'aime plus les plaisirs, il endure la souffrance, il accepte les insultes, il se laisse frapper, il ne se plaint pas. Ce n'est pas Jésus! C'est un homme qui autrefois était un grand guerrier et à un moment de sa vie, il a perdu un combat. Cette défaite l'a tellement blessé dans son orgueil et dans sa fierté qu'il se déteste au point de se couper lui-même un bras. Alors il patiente, il essaye d'apprécier la vie tout en étant humilié chaque jour de sa vie. Il est un homme d'honneur, un homme qui respecte des principes de morale, celles qui lui ont été enseignées. En Chine, on te dit de souffrir encore et encore pour accumuler une rage telle que si un jour cette rage se retrouve mêlée à la haine, la violence de l'homme et sa volonté sont décuplées. C'est ce qui se passe dans ce film, c'est une leçon de vie, celle du masochisme. Tout homme qui ne vit que pour encaisser des coups devient dès lors insensible et impitoyable envers ceux qu'ils considèrent comme ses ennemis. Evidemment, ce film a créé des polémiques lors de sa sortie en salles à cause de cette violence sauvage et sanglante mais également à cause de l'esprit de cet homme qui est devenu invincible. Chaque humain accepte sa part de souffrances mais rares sont les personnes qui tolèrent la souffrance continue et qui sont privées de tous les plaisirs naturels tels que la gourmandise, l'amour charnel ou encore l'amour de soi-même. Ce film est un superbe exemple d'humilité et de sagesse et justement, personne dans le monde contemporain n'atteint une telle sagesse parce que la souffrance est quelque chose d'horrible et lorsqu'elle envahit le corps et l'esprit pendant toute une vie, l'homme devient dès lors intouchable, incorruptible, impitoyable, intolérant, violent, véridique. Et ce n'est pas un dictateur ni un illuminé, c'est quelqu'un d'exceptionnellement bon et gentil avec sa femme et ses amis. Un scénario riche en rebondissements, une analyse psychologique exacte, des combats très bien filmés, une réalisation parfaite, "La rage du tigre" est un chef-d'oeuvre!
anonyme
Un visiteur
3,5
Publiée le 6 septembre 2012
Bien pour ses personnages charismatiques,la qualité des combats et le final sur le pont.On noteras des faux raccords ,une histoire qui aurait pu etre plus étoffée(car le tout est un eastern classique ).Mais cet ancetre de Tigre et Dragon et de Hero vaut le détour.
anonyme
Un visiteur
2,0
Publiée le 22 septembre 2012
Ce film de combat chinois souffre beaucoup de son âge. Les scènes de combat et les effets spéciaux qui ont été rajoutés juste pour faire joli (à l'époque) prennent vraiment un coup de vieux. A part l'acteur principal, les autres n'ont vraiment pas de talent d'acteur.
Les symboles et la fin de l'histoire sont heureusement là pour rattraper un peu ce film, mais on s'ennuie jusqu'à ce moment, et ça fait long.
Un point positif par rapport aux autres films du genre est l'absence d'"envolées" lors des combats qui du coup les rendent un peu moins irréalistes dans celui-ci, mais ce n'est pas assez pour le rendre bon.
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