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inspecteur morvandieu
36 abonnés
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2,0
Publiée le 26 septembre 2024
Le film de Jean-Jacques Zilberman restitue moins le visage politique de la France de 1958 que l'atmosphère qui règne alors dans un quartier populaire parisien qui vit à l'heure du référendum gaulliste de la Cinquième République et que la fièvre communiste enveloppe tout entier. Porté par des souvenirs personnels, le regard du cinéaste se veut volontiers nostalgique, bienveillant et amusé à propos des mentalités et moeurs ouvrières, enjolivées pour l'occasion et dénuées de réalisme, si ce n'est dans la reconstitution des décors. Dans la famille d'Irène c'est la tendre guerre entre Josiane Balasko et son époux, lequel supporte mal le militantisme de sa femme, aussi généreuse que sincère dans son combat quotidien contre le "fascisme" gaulliste. Au demeurant, l'anecdotisme du réalisateur et la dimension plutôt sommaire des portraits occasionnent pas mal de longueurs, en dépit d'un humour omniprésent et du caractère onirique de quelques scènes qui vise à transcender la folle espérance que génère le modèle soviétique. Le film, lui, n'est pas dans le parti-pris politique.
Voilà un film qu'on n'oubliera pas de sitôt suite à son titre très long. C'est une petite comédie pas spécialement marrante assez longue et plate, qui elle s'oublie vite.... mais pas le titre hein. ----Septembre 2023----
Une chronique assez sympathique visiblement autobiographique et chargée de souvenir de cette France qui s’apprête à rentrer dans la cinquième république. Josiane Balasko fait merveille dans le rôle de mère de famille, ancienne déportée et communiste convaincue voyant dans l’armée rouge ses libérateurs. Alors oui on tombe par moment dans la caricature et le côté « c’était mieux avant des œuvres nostalgiques » mais cela reste sympathique à suivre.
Un chronique sympathique et attachante mais trop caricaturale sur l’idéal communiste d’une mère de famille à la fin des années 50, interprétée par l’excellente Josiane Balasko.
Je n'aime pas trop etre sévère avec les films en général, mais tout de meme. Il est écrit comédie. Je ne sais meme pas, si le film m'a arraché un seul sourire, tellement c'est fade et plat. Certains vieux films qui n'ont pas trop bien vieilli, ont tout de meme un charme ou quelque chose. La, pour le coup c'est compliqué.
"Tout le monde n'a pas eu la chance d'avoir des parents communistes"(1993) raconte la jeunesse du réalisateur Zilbermann. À la fin des années 50,un petit garçon grandit entre un père gaulliste et une mère communiste à l'excès. C'est l'angle de vue de cette dernière qui est uniquement appréhendé. Josiane Balasko oriente le rôle à sa convenance,entre tendresse et impétuosité. Cette comédie douce-amère manque d'une structure narrative,et sonne faux entre les décors cheaps et la vision très réductrice des cellules communistes de l'époque.
Traiter son un ton léger le sujet des conséquences des choix politiques sur l’équilibre familial ne pouvait être qu’un pari délicat, c’est donc pour un scénario autobiographique qu’opte Jean-Jacques Zilbermann. Le film qu’il réalise a pour avantage de nous présenter une reconstitution emplie de nostalgie du Paris des années 50. Le couple formé par Josiane Balasko et Maurice Benichou dégage une profonde tendresse malgré leurs divergences, mais, comme la plupart des personnages, ils sont terriblement stéréotypés. Si cette petite comédie familiale mérite le coup d’œil, c’est davantage pour ses scènes musicales que pour son scénario convenu et dénué de pertinence.
Ce film exploite remarquablement le filon de la nostalgie en décrivant la France des années 50 au sein d'une famille communiste, sans manichéisme. Une bonne comédie historico-familiale !
C'est pour moi un film culte... Plein de tendresse, d'humanité. J'ai la nostalgie d'une époque où les gens s'engageaient, une époque moins cynique avec des enjeux plus limpides qu'aujourd'hui et une vraie cohérence de peuple ! Tout pour moi fait mouche : le jeu impeccable des acteurs, les répliques, la reconstitution et... bien sûr, les choeurs de l'armée russe !!! Il y a une immense affection, compréhension et reconnaissance qui se dégage de cette évocation de vie familiale.
Le type même du film proposé à bas prix sur les plate-formes de VOD .1 semaine en salles, vides dès le 2éme jour . Bien joué, une certaine tendresse pour les personnages, mais sans le moindre intérêt, surtout en 2012 . Etant de la génération du réalisateur j' ai bien connu pourtant ces militants à la foi du charbonnier, croyant vraiment aux lendemains qui chantent , mais ça ne suffit pas pour faire un film passionnant . A noter une exceptionnelle laideur des images . Pour terminer je rappelle qu' il faut toujours avoir en-tête que c' est en principe une comédie ... 1,5 étoile pour les acteurs, en particulier Josiane Balasko .
1958, année du référendum gaullien et de la venue des Chœurs de l’Armée Rouge à Paris. Vivant en HLM, le petit Léon est ballotté entre une mère communiste et un père gaulliste. Récit en partie autobiographique, le film suit les conflits familiaux entre les parents, l’oncle, et une amie de la famille ; conflits domestiques avivés par la présence des chanteurs russes auxquels s’attache la mère. L’auteur a à l’évidence une tendresse particulière pour ses personnages et leur vie simple, ainsi que pour l’époque de son enfance, et il sait la faire partager. Les dialogues sont souvent drôles, les situations cocasses, le scénario original, l’environnement de Solex, de disques 33 tours et de bus à plateforme touchant. Le communisme devient ici, recul du temps aidant, un folklore sympathique dont la fête de l’humanité est le symbole. Il s’agit donc d’une plongée nostalgique, roborative, et réussie dans un univers populaire des années soixante. Mais si l’enchaînement des scènes est fluide, beaucoup traînent en longueur, à l’instar de celle du dépouillement des votes par exemple. Le rythme est en conséquence trop lent, ce qui distille une pointe d’ennui, et fait trouver le film long alors qu’il a à peine une durée standard. Ceci posé, et si l’on ose l’écrire, dieu que les Chœurs de l’Armée Rouge chantent bien !
J'ai trouvé cette comedie impeccablement interprété , familiale , généreuse , et colorée , et heureusement qu'il y avait les soviets pour liberer les déportés pouah c'est pas les français qui auraioent fait ça ils sont tellement laches et sont des adorateurs du mon de arabe , Benichou est excellent
Nul doute que cette cette charmante comédie saura rapidement susciter la sympathie, qui plus est avec un ton aussi tendre que celui adopté ici. Zylbermann n'hésite en effet pas à mettre beaucoup du sien dans ses personnages, et on ne tarde pas à se rendre compte à quel point le réalisateur est nostalgique de l'époque qu'il décrit. Cela dit, dommage qu'il lui manque au final autant de talent, car avouons-le : la mise en scène s'avère d'une grande platitude et manque cruellement d'idées. Pourtant, le rythme ne s'en ressent en définitif qu'assez peu, nous offrant même quelques numéros de chants et de danse particulièrement plaisants. De plus, Josiane Balasko a rarement été aussi touchante qu'ici, mêlant avec un bonheure rare émotion et drôlerie, rendant presque à elle seule le film recommandable. Dommage alors que le personnage de Maurice Bénichou soit aussi caricatural, mais reste que ce parti pris laisse place à quelques scènes fort drôles. Bref, bien qu'un peu pauvre dans sa forme, voila une oeuvre tout de même bien agréable, idéale pour passer une agréable soirée. Sympathique.