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Un visiteur
4,0
Publiée le 9 octobre 2012
Pas un des Hitchocock les plus connus, pourtant il vaut vraiment le détour, enchaînant les scènes fantastiques les unes aux autres. Un très bon humour, avec 1 gramme d'action pour relever le tout, épicé avec un soupçon de suspens, le tout servi par une cinématographie à toute épreuve et des acteurs/actrices qui s'en donnent à coeur joie. Merci maître Hitchcock.
Avec "correspondant 17", Hitchcock signe un de ses meilleurs films,sûrement parce l'intrigue du film est basé sur la période de doute que ressent toute l'europe et plus précisément son Angleterre natale.On peut même croire que dans la scène finale où Johnny lance un message d'encouragement pour l'entrée en guerre des USA sous le Londres bombardé, c'est Hitchcock qui parle pour son pays.La réalisation est parfaite (c'est Hitchcock quand même) et les acteurs jouent parfaitement.A voir un Hitchcock qui tient ses promesses (très bien même)
Sorti en 1940, Foreign Correspondant (titre français Correspondant 17), est le second film américain d’Alfred Hitchcock, mais surtout son premier film clairement engagé géopolitiquement (un autre Adolf, Hitler cette fois, menaçant l’équilibre européen et même mondial).
L’histoire débute dans le bureau de direction d’un journal américain, où un journaliste peu protocolaire, Johnny Jones, est envoyé en Europe rencontrer une personnalité imminente oeuvrant pour la paix en Europe. Il y découvrira alors un complot qu’il tentera de déjouer, mettant sa propre vie en péril.
Les tableaux (marches du palais, moulin, hôtel, tour de Westimenter, avion, station de radio…) se succèdent de manière franche et participent grandement au rythme particulièrement soutenu du film. Les personnages alternent également entre manichéisme et rôles plus ambigus (tel Stephen Sicher).
Malgré l’intrigue laissant peu de répit, Hitchcock parvient également à faire (sou)rire le spectateur, comme la présentation d’un homme en kilt à un autre convive à la langue incompréhensible pour se débarrasser de ce dernier, ou de la course poursuite après le meurtre d’un sosie, obligeant un figurant à renoncer à traverser une chaussée après maintes tentatives. A l’inverse, le réalisateur, tourne des scènes particulièrement dramatiques, comme le crash de l’avion en pleine mer, mais surtout le puissant final, où le héros exhorte à l’interventionnisme américain dans une station de radio autour de laquelle pleuvent les bombes (scène rajoutée après le tournage du film).