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dai72
148 abonnés
2 131 critiques
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2,5
Publiée le 29 avril 2015
Ce n'est pas le meilleur Hitchcock mais ce n'est pas non plus le plus mauvais. L'intrigue principale est intéressante, bonne, même si le suspense est interrompu un peu trop tôt. Le film est quand même trop long à mon goût pour le si peu d'événements décrits, pas mal de scènes ralentissent le rythme global et semblent inutiles au déroulement de l'histoire, comme l'histoire d'amour entre les deux personnages principaux qui est bâclée et inaboutie !!
Un Hitchcock bancal qui ne parvient jamais à complètement nous intéresser ; l'histoire est loin d'être déplaisante mais le suspense ne s'installe jamais heureusement que Correspondant 17 est sauvé par quelques scènes fort réussies comme celle du moulin (la seule ou le suspense est palpable) ou encore la séquence de l'avion qui pour un film de 1940 nous impressionne. A classer dans les Hitchcock mineurs mais pas à négliger pour autant.
il est toujours difficile de juger un film datant juste de l'après guerre. Doit-on le faire avec les critères d'alors ou ceux d'aujourd'hui ? J'opte pour un jugement basé sur le plaisir et l'émotion ressentis à regarder le film, et là, je dois bien dire que c'est quand même pas extraordinaire. Intrigue tarabiscotée, jeu d'acteurs désuet, effets spéciaux mal ficelés, ce film sans véritable puissance a quand même très mal vieilli. Une ou deux scènes sauvent cependant l'ensemble : la fuite de l'assassin sous une mer de parapluies, le suspense après la pseudo-percussion du héros par un tramway et aussi (mais était-ce volontaire de la part d'Hitchchok ?) le coté un peu Tintin du reporter
Un bon film d’espionnage de Hitchcock, même si c’est effectivement un film de « propagande », au début de la seconde guerre mondiale, pour motiver, « pousser » les américains à entrer dans la guerre et à défendre les démocraties européennes. Le scénario est crédible, car le nombre d‘agent double ou triple n’a pas manqué en 39-45, et le personnage du reporter un peu naïf, qui va traquer ce traître, mais qui ne lâche rien, à la Tintin, est bien vu. Un bon suspens jusqu'au dénouement final .Des scènes d’anthologie prouvent le grand professionnalisme et le talent pur de Hitchcock, la chute de l’avion dans la mer est un « must », la poursuite sur les toits, de beaux mouvements de caméra , très stylisés, et puis l’histoire d’amour ente la fille du traître et Tintin le bienveillant est bien construite , on y croit , avec une actrice Laraine Day , pleine de charme, délicieuse , une jolie starlette de l’époque, elle nous régale de ses mimiques et son joli minois, même si elle n’est pas passer à la postérité .
Un film d'espionnage de guerre divertissant, au charme un peu désuet, desservi par un récit rythmé mais assez confus, mais porté par une mise en scène impeccable avec plusieurs scènes intenses et mémorables. Un Hitchcock mineur mais plaisant.
En 1940, Alfred Hitchcock est inquiété par la guerre se déroulant en Europe (sa mère est encore en Angleterre) mais les États-Unis sont toujours officiellement neutres. En outre, étant un nouveau venu à Hollywood (il n’a tourné que Rebecca), tourner un film antinazi sérieux semble assez improbable. Il s’accorde donc avec le producteur Walter Wanger, qui partage ses préoccupations et qui cherche à adapter Personal History de Vincent Sheehan, pour intégrer cette thématique dans un récit d’aventures dans l’esprit des 39 Marches. Cela aboutit à Correspondant 17. Ce dernier possède ainsi le ton assez léger des aventures d’espionnage typique d’Hitchcock pendant une grande partie du récit mais devient petit à petit beaucoup plus dramatique pour aboutir à une finspoiler: (dont on peut se demander si elle n’a pas été une source d’inspiration pour Terminator 3 : Le Soulèvement des machines) qui est un véritable appel à l’implication du Nouveau Monde dans le conflit mondial. On peut même se demander s’il ne cherche pas à utiliser son journaliste américain qui ne connait rien à l’Europe et qui ne s’intéresse pas aux problèmes de celle-ci avant de s’impliquer progressivement comme une représentation de ce qu’il souhaite pour son pays d’adoption. Le film possède également une intrigue entrainante et de multiples idées intéressantesspoiler: (le jeu sur les parapluies dans la séquence du meurtre de Van Meer, le moulin à vent tournant à l’envers pour donner un code, le trucage pour le crash de l’avion…) qui lui permet d’être très plaisant à suivre à défaut d’être aussi marquant, dans ce style de récits, que Les 39 Marches ou que La Mort aux trousses. Il reste toutefois important dans la filmographie du cinéaste car il représente, après de petites allusions dans Une femme disparaît, sa première véritable incursion dans le registre de la propagande antinazie.
Correspondant 17 est un film qui précède la grande époque du réalisateur, sa plus connue, et de fait, ce film est plus rare et moins souvent cités parmi ses œuvres majeures. Sans être son meilleur, c’est quand même un excellent film. Côté réalisation tout du moins, c’est sûrement l’un de ses plus ambitieux. Le métrage multiplie les scènes d’action et les morceaux de bravoure pour l’époque, avec notamment une course poursuite en voiture aux plans étonnants, une séquence dans un moulin d’une grande maîtrise, une séquence vertigineuse digne d’un film d’action actuelle et un final spectaculaire, peut-être l’une des premières scènes du genre au cinéma. Hitchcock livre une partition excellente, qui se mêle à des décors très réussis, riches d’ailleurs de nombreuses scènes en extérieur, et un beau noir et blanc magnifié dans la séquence tout en contrastes du moulin. A cette réussite formelle, s’ajoute un casting très correct. Il n’y a pas les plus grandes stars de l’époque, mais les interprètes font très bien le travail malgré tout. On sent un soin réel accordé aux protagonistes, notamment dans ces petits détails qui manquent souvent aux films pour faire réalistes, comme ici avec le double F de Ffolliott, qui s’explique dans le métrage et qui crée tout de suite une anecdote d’autant plus authentique qu’elle n’est pas vital à l’histoire. McCrea est assez charismatique, Laraine Day est convaincante, toutefois, les deux acteurs qui surprennent le plus agréablement sont George Sanders et Albert Bassermann, lequel fut d’ailleurs nommé à l’oscar. Le scénario dégage une étrange saveur d’épisode de Tintin ! Pour moi si on remplace le reporter du film par Tintin, c’est crédible ! Les aventures ont ce côté picaresque et rocambolesque, pas toujours très crédible et cohérent, mais indubitablement divertissant et efficace. Le métrage alterne d’ailleurs les ressorts sérieux d’un film d’espionnage au message évidemment propagandiste vu l’année du tournage, avec des touches d’humour et de romance qui rendent l’ensemble franchement plaisant à suivre et du moins jamais ennuyeux. De mon point de vue Correspondant 17 est un excellent divertissement rétro qui fonctionne parfaitement. Ce n’est pas le métrage le plus ambitieux d’Hitchcock mais clairement un de ses plus pop corn, enquillant les rebondissements et les scènes d’action à une vitesse stratosphérique. Du cinéma comme on les aime. 4.5
Réalisé en 1940, au début de la Seconde Guerre Mondiale, “Correspondant 17” est un thriller appelant à la solidarité des Américains dans le conflit qui se déroule en Europe. Johnny Jones est un journaliste plus ou moins compétent du New York Globe. Alors qu’il est proche du renvoi, son supérieur l’envoi en Europe en 1939 pour évaluer l’éventualité d’une nouvelle guerre mondiale. Il fera la rencontre d’un diplomate hollandais qui sera par la suite enlevé par des espions nazis. Entre courses poursuites dans les moulins à vent, crash aérien et fausses pistes, Hitchcock ne lésine pas sur les événements. C’est peut-être le problème du long-métrage. A trop vouloir en dire, le scénariste ne nous laisse pas prendre du recul et ce, malgré une brillante mise en scène. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Perturbé par l’actualité européenne au moment du tournage, Alfred Hitchcock va transformer « Correspondant 17 » en film de propagande pour appeler, à sa façon, les États-Unis à soutenir les Alliés englués dans un second conflit mondial. Le résultat final est moyennement emballant. Outre son humour, deux séquences sortent cependant du lot : celle du moulin à vent, la plus enveloppée de suspense, et celle du crash de l’avion. A l’opposé, l’histoire d’amour entre John McCrea et Laraine Day est totalement insipide.
Sorti en 1940, le film se démarque des oeuvres de propagande les plus emphatiques. En revanche, l'intrigue et le propos de "Correspondant 17" sous-tendent souvent, de la part d'Hitchcock, en anglais qu'il est, la nécessité pour les Américains d'entrer en guerre au secours de l'Europe anti-nazie. Pour ce qui est du sujet, où un journaliste américain tente en Europe de démêler une intrigue d'espionnage et de confondre un groupe de sympathisants nazis, reconnaissons qu'on verra par la suite des récits hitchcockiens beaucoup plus habiles et efficaces. La rigueur et la vraisemblance n'ont jamais été les principes favoris du cinéaste mais, ici, la simplicité et la facilité de l'histoire ne sont pas de nature à initier un suspense captivant. Des scènes sont péniblement surjouées, entrainant un développement peu subtil de l'action. Il en est d'autres, heureusement, au coeur de ce scénario un peu maladroit, où l'on retrouve l'inspiration et l'originalité du réalisateur. La scène du moulin en Hollande, par exemple. Et puis celle, cruelle, de l'avion, métaphore de l'Europe en perdition. Au final, "Correspondant 17" est un film trop long, parfois évident ou inutilement bavard.
Malgré un scénario d'enfer, "Correspondant 17" nous laisse quelque peu sur notre faim. Comme à son habitude, Alfred Hitchcock joue sur le mystère de certains personnages qui se lèvent pour en dévoiler de nouveaux. Prenant pour thème, l'espionnage et le journalisme opérant durant la seconde Guerre mondiale, le second film hollywoodien du maître du suspens souffre malheureusement de quelques longueurs qui ont perdu de leur intérêt au fil des années. On remarque tout de même un bon duo composé de Joel McCrea ainsi que de Laraine Day qui, par son efficacité, apporte une légère dose d'humour et d'amour, offrant une seconde dimension au film qui démontre la possibilité de traité un sujet profond de manière légère.
Avec ce "Correspondant 17", Alfred Hitchcock montre que le divertissement de masse peut aussi devenir du cinéma subtil et réfléchi. En opposant sans cesse son et image, le cinéaste Britannique offre un film sur la propagande bourré de paradoxes passionnants.
"Correspondant 17" (17 ? Pourquoi 17 ?) est avant tout un film de propagande, permettant à un Hitch exilé au States et rageant contre le non-interventionnisme américain dans la guerre qui fait rage en Europe de passer deux messages-clé par le biais d'un thriller d'espionnage apparemment anodin : 1) le pacifisme, à cette heure avancée, est une traîtrise 2) les USA sont la dernière chance du monde face au nazisme (impressionnant discours final de Joel McCrea, sous le blitz londonien). A part cela, Hitch nous livre quelques scènes magistrales et mémorables (un assassin traversant une foule de parapluie, un moulin à vent tournant à l'envers), parsème son film d'un humour british délicieux, et, paradoxalement, à travers le personnage complexe joué par Herbert Marshall, nous rappelle que rien n'est tout noir ou tout blanc, mais que l'Art, le vrai, le grand, est celui qui sait composer avec les nuances les plus trompeuses de gris.
Second film américain pour Hitchcock qui choisit de situer son film en pleine guerre, sur les traces d’un journaliste américain du New York Globe partit enquêter en Europe. Son périple le mènera en Angleterre puis en Hollande à la recherche d’un homme politique sensé savoir s’il existe une clause secrète sur un traiter d’alliance afin d’évaluer l'éventualité d'une Seconde Guerre mondiale. Alfred Hitchcock signe, comme d’habitude, un excellent film d’espionnage, marqué par un suspens haletant au gré des différents personnages que l’on côtoient. Un film de qualité, tant par son niveau d’action que part sa mise en scène et l’interprétation des acteurs principaux. Idem pour les décors et les excellents effets spéciaux rendant la scène de l’avion mythique. Comme pour Lifeboat (1956), on retrouve les survivants du crash sur l’épave de leur avion, sur une mer déchaînée (d’où l’utilité d’avoir des décors et des trucages crédibles). Correspondant 17 (1948) séduit dès le début par son lot de manipulations auquel on se retrouve confronté. Des énigmes à élucider, de l’action et une course poursuite en voitures mémorables !
Pas le plus enthousiasmant film du cinéaste. Une idée de départ emballante. Des scènes clefs et des morceaux de bravoure comme dans chaque film de Hitchcock et réussies en plus. Mais l'histoire a du mal a démarré, les doses d'humour (surtout au début) et l'amourette sont vraiment pas originales.