71 fragments d'une chronologie du hasard
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mx13
mx13

254 abonnés 1 918 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 13 février 2018
Pas si inintéressant et accrochant mais on ne comprend rien dans ce film glacial où de nombreuses histoires s’entremêlent comme dans Code inconnu. Je le déconseille aux moins de 10 ans. 2/5
stans007
stans007

26 abonnés 1 347 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 1 septembre 2024
Un drôle de film pas drôle du tout, ou quand le hasard fait mal les choses... Un film très particulier qui relate un fait divers dramatique en le situant dans le contexte politique et économique mondial, et en même temps dans le quotidien des protagonistes, à l’aide d'un enchaînement de séquences plutôt banales (« fragments ») non reliées entre elles. Le résultat est un puzzle parfois ennuyeux (l'interminable séquence de ping-pong) mais toujours intrigant dont on pressent le point d’orgue et qui arrive à créer le suspense avec des moments de vie tout à fait ordinaires. Un véritable exploit narratif, un film pas comme les autres qui a été récompensé à la Quinzaine des Réalisateurs.
gerald_w-a
gerald_w-a

11 abonnés 252 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 29 août 2017
J'adore l'idée. J'aime nettement moins ce qui est montré. Tout cela est sans doute très réfléchi par Haneke, à n'en pas douter. Mais même il est évident que tous ces destins vont se rencontrer à la fin, c'est assez ennuyeux.
anonyme
Un visiteur
3,5
Publiée le 8 novembre 2011
Haneke tenait-il son titre avant ou après la réalisation des "71 fragments...", toujours est-il que le film correspond en tout point au titre. Le hasard se manifeste par l'ensemble des facteurs, parfois minimes, qui mèneront à l'accès de violence final. Cette violence couve, comme toujours chez Haneke, et finit par exploser, comme cela arrive aussi, par exemple, dans "Le Septième Continent". (Notons à cet égard que Haneke est l'un des rares réalisateurs à pouvoir instaurer une certaine tension en filmant un couple qui mange de la choucroute...) Cette violence est elle-même un pur fruit du hasard, ce qui n'est pas le cas dans les deux films précédents du cinéaste. Surtout, elle se déverse au hasard sur les personnages. Il sera toujours temps pour le spectateur, ensuite, de lui chercher des causes, et on peut toujours y arriver : comme toujours chez Haneke, c'est au public de se faire son film – y a-t-il des rapports autres que fortuits entre le comportement d'un étudiant, l'errance d'un très jeune immigré de l'Est, la vie d'un couple ordinaire, le travail routinier d'un convoyeur de fonds ? (Quels sont les noms et les prénoms des ces personnages ? On l'ignore, et cela importe peu. – On ignore aussi les noms des acteurs, au jeu par ailleurs plutôt correct, et cela n'importe guère plus.) C'est là le principal intérêt de "71 fragments d'une chronologie du hasard" : le film ne laisse pas le spectateur passif.
La chronologie se trouve malmenée par Haneke. À la fois régulièrement marquée par des dates précises et floue : on aurait pu monter toutes ces scènes dans un ordre différent, rien ou presque n'aurait changé. Les extraits de journaux télévisés qui émaillent le film semblent moins marquer la temporalité que la dissoudre dans un flot continu d'informations. Que se passe-t-il entre les scènes ? Combien de temps les sépare ? On l'ignore tout autant. À de brusques ellipses, font contrepoint des scènes où le temps se trouve dilaté : la scène du repas du couple, celle du coup de téléphone, et surtout celle de l'entraînement de tennis de table. Pris entre ces deux tendances, le spectateur finit parfois par être déstabilisé – ce qui n'est pas un défaut du film –, voire par s'ennuyer – ce qui est plus gênant : on s'ennuie, non dans le sens où il ne se passe rien, mais dans le sens où la tension accumulée finit par retomber, à cause du caractère artificiel de tels procédés. (En d'autres termes : « C'est bon ! On a compris... »)
La forme fragmentaire de "71 fragments d'une chronologie du hasard", enfin, ne m'a pas paru la plus appropriée au sujet. Bien sûr, cela permet de multiples jeux et analogies, par exemple entre la forme du film et celle du "tangram" que les personnages manipulent à diverses reprises, dans des scènes qui ne brillent pas par la légèreté de leur symbolique. Mais ces fragments engendrent aussi une baisse de tension : même si la réalisation et les cadrages, soignés, entretiennent ou ravivent de temps à autre cette tension, la discontinuité du film nuit au crescendo qui pouvait naître du sujet – contrairement à ce que l'on trouve dans "Elephant" (G. Van Sant, 2003) ou dans une moindre mesure dans "Le Septième Continent", par exemple, films dans lesquels l'unité de lieu, de temps et d'action laissait croître la tension jusqu'à la fin.
Musomuse
Musomuse

9 abonnés 237 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 14 juin 2021
Top comme film. Vue que c'est Haneke, tout est clair comme de l'eau de roche et en plus de cela c'est un film très identifiable. Le film est efficace, terrible et etc. Je serais tenté de dire que rien n'est à jeté. Même si les longueurs peuvent paraitre comme des erreurs.
Au final il y a un côté quelque peu expérimental que je ne trouve pas utile pour le spectateur. Ce qui a pour effet d'en venir à des bizarreries cool pour le style moins pour le divertissement.
anonyme
Un visiteur
0,5
Publiée le 6 février 2015
Stéréotypés comme un collage de première année réalisé par un étudiant d'une école d'art parisienne qui l'aurait admis pour toucher le pots de vins du père frustré de ne pas être un artiste.
Sans âme... d'une effarante stupidité.
Inutiles.
anonyme
Un visiteur
0,5
Publiée le 22 mai 2009
Le seul point positif est la faculté qu'a Haneke de nous communiquer l'ennui de ses personnages, dont certains (voire tous) sont vraiment trop stéréotypés. Les nombreuses images de JT ne collent pas avec le reste... ou alors le rapprochement est vraiment d'une effarante stupidité. Certaines séquences (voire toutes) sont vraiment inutiles.
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 17 juin 2008
Avec "71 fragments d'une chronologie du hasard", Michael Haneke clôt une trilogie que les critiques de son pays ont nommée "emotionale Vergletscherung" entamée avec "Le Septième Continent" (1989) et dont le paroxysme a été atteint avec "Benny's Video" (1992). Très différent dans la forme (le film de Haneke est compose de 71 séquences durant d'une trentaine de secondes à quelques minutes dont beaucoup sont tournées en un seul plan), le fond trouvera écho neuf ans plus tard chez Gus Van Sant et son "Elephant" : démontrer qu'un fait divers (une tuerie sans justification apparente - dans une banque chez Haneke, dans un lycée chez Van Sant - suivi d'un suicide) ne peut trouver d'explication satisfaisante tant le nombre de personnes impliquées (de près comme de loin) et de paramètres (le hasard) est grand. Comme les aveugles palpant un éléphant, nous ne pouvons saisir que des fragments de l'histoire. Certains sont très beaux, très cinématographiques (les fragments initiaux et finaux entre autres), d'autres déconcertants, à la limite de l'expérimentation (comme cet interminable plan-séquence fixe de plus de cinq minutes ou un pongiste s'entraine avec une machine à envoyer des balles). Le cinéaste ponctue les parties de son film avec des images puisées dans les JT, poursuivant ainsi sa réflexion de l'impact des médias de masse dans notre société, où les catastrophes géopolitiques (Liban, Balkans) côtoient le fait divers voyeuriste (la pédophilie de Michael Jackson). Moins prenant que le précédent opus, moins percutant que le suivant ("Funny Games", 1997), ce film atypique a le grand avantage d'interpeler.
Balthamos
Balthamos

2 abonnés 29 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 1 février 2013
tiré d'un fait divers comme on en entend souvent à la radio, un jeune décide de tuer plusieurs personnes sans motif avant de se suicider.
Un film avec un rythme original qui met en relief la violence de la société contemporaine occidentale
anonyme
Un visiteur
2,5
Publiée le 21 septembre 2012
Avis très partagé sur ce film.
On voit bien que le réalisateur veut juste capter des moments de la vie quotidienne au hasard et aussi ennuyeux soient ils, longs plans fixes, peu de dialogues, tout ça est extrêmement glacial. En tout cas ça a pas du couter cher en matériel.
Au final ce film est à regarder juste pour son esthétisme très particulier mais c'est son seul intérêt, à part ça il ne se passe strictement rien pendant tout le long.
A voir si vous voulez tenter une expérience mais en tout cas le film n'a absolument rien de divertissant, ne le regardez surtout pas fatigué, ça risquerait de ne pas aider ..!
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 12 octobre 2010
Ce film est une expérience méditative puissante : il expose le quotidien en jouant avec brio sur l'esthétique du miroir .On y voit la froideur des liens affectifs orchestrée par une société tournée vers la rationalité économique. La télévision y occupe un rôle important avec son flux continuel d' informations venant d'un monde lointain, menaçant et irréel. Tandis que défilent ces images familières d'une vie insensée, la compassion naît progressivement pour les personnages en nous mettant face à notre propre indifférence.
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 29 septembre 2006
Le synopsis de cette histoire ne se dévoile en réalité qu'à la toute fin du film, puisqu'avant, Haneke aura pris un malin plaisir à guider les spectateurs que nous sommes dans un traquenard sans précédent. En effet, comme l'indique le titre du film, ce dernier volet n'est en fait qu'un tissu de multiples couleurs. Un guêpier dans lequel viennent s'entasser des dizaines et des dizaines d'images, toutes différentes, construites sous formes de puzzles. Plusieurs histoires différentes, filmées de manière très théatrales, des plans fixes, comme d'habitude chez le metteur en scène, qui coupent volontairement les personnages. Théatral donc, dans la manière de montrer tout en distance, une dérive du quotidien. On commence par la confrontation de l'adulte à l'enfant. Thème récurrent chez Haneke, la non-communication, on parle mais on ne communique pas, une nuance qui fait toute sa différence ici. L'enfant, meurtri dans un quotidien d'adultes réfractaires d'une société vampirisée. Des moutons, qui suivent le berger, même s'il saute dans le précipice. Lentement, mais sûrement, le drame se dessine. On connait l'histoire, en lisant le synopsis, mais on ne sait jamais, chez Haneke, quand cela va basculer. Dans son troisième film, une nouvelle fois ce quotidien monotone sera la source de la déchéance. L'ennui profond, la banalité d'une vie, le temps qui passe, mais ou rien ne se passe. Car c'est de cela qu'il s'agit, du temps, et de son déchènement psychologique.Ses personnages parlent pour parler, agissent pour agir, pleurent sans savoir pourquoi, ils sont là, tel des larves, des invertébrés transparents, des zombies dotés de la parole. Son film, il le construit donc en fragments, plusieurs histoires, mais une seule finalité. Son histoire commence comme un journal On regarde, on bave d'apprentissage, on se tue devant le tissu de manipulation médiatique On s'y croirait, tant le réalisme réel, notre réalité, est ici dépeinte... La suite sur actee.canalblog.com
anonyme
Un visiteur
2,5
Publiée le 11 février 2011
Le film le plus étrange de la trilogie, à voir, difficile d'émettre un avis..
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