Le scénario, car il existe, est plus malin qu'il n'y parait : comme à son habitude Alain Robbe-Grillet nous emmène par des chemins détournés et oniriques vers son but, qui est ici d'explorer la relation et la dépendance père-fille-amant.
Si les décors sont travaillés et fouillés, l'action piétine parfois, et la nudité des femmes est ici employée de manière moins pertinente que dans Glissement progressif du plaisir, par exemple : quand une porte s'ouvre pour montrer une fille soumise, on a un peu l'impression d'avancer dans un catalogue...
Anicée Alvina semble un peu moins à l'aise, Christine Boisson par contre révèle un certain talent d'actrice. Pauvre Nathalie Zeiger, ravalée au rang de légume ou de viande docile ! R-G n'était pas toujours gentil avec ses actrices...