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Non seulement on n'y comprend rien, mais je n'ai de mémoire de cinéphile jamais vu une direction d'acteur aussi mauvaise. Mais c'est un film expérimental diront d'aucuns et tout le monde a le droit de faire des films expérimentaux. Certes, mais le spectateur que je suis à aussi le droit de dire que l'expérience a foiré.
L'histoire contèe par le rèalisateur Alain Robbe-Grillet dans "L'immortelle" est plutôt mince bien qu'elle confine parfois à l'incohèrence! Ainsi le professeur de français d'Istanbul n'est qu'un narrateur intermèdiaire entre auteur et spectateur! Sans profondeur ni rèelle vie propre, il n'est qu'un trait d'union...vers une femme morte, rêvèe ou imaginèe, c'est à dire aussi inexistante que son compagnon! Sur de telles bases mouvantes, l'auteur s'interdit encore toute amorce d'explication, ne jugeant ni son histoire ni ses hèros: que s'est-il passè à Istanbul? Les images se mêlent, se rèpètent où se contredisent au grè des hypothèses formèes par l'esprit du professeur! Un exercice de style original et fort intèressant...
Les images sont très belles et on se cale bien dans son fauteuil en se disant que l'on va voir un truc intéressant. On déchante très vite en découvrant le jeu exécrable des acteurs. Et là première réflexion : quand on joue comme ça dans un Max Pecas ou dans un Jean Rollin tout le monde leur tombe dessus, ici certains trouvent ça du dernier chic ! On essaie malgré tout de s'intéresser à l'histoire avant de s'apercevoir qu'il n'y en a pas. Que les choses soient claires, le cinéma peut tout se permettre y compris comme ici ce mélange de réalité, d'illusions, de rêves, de fantasmes... Encore faut-il savoir accrocher le spectateur. Ici c'est loin d'être le cas. Robbe-Grillet à beau mettre la jolie Françoise Brion en sous-vêtements ou inviter une danseuse du ventre, rien n'y fait et l'ennui et le désintérêt s'installe inexorablement. Quand au fait que cette plaisanterie (le mot est faible) ait obtenu le prix Louis Delluc, considérons cela comme un non événement.
Premier film de Robbe-Grillet. Un homme arrive à Istanbul pour y vivre un an ou deux. Il y rencontre une femme étrange. Il tient à la revoir. Elle s'enfuit, revient, repart et réapparaît, semblant être en danger. Ils ont tous les deux un accident de voiture. Elle meurt. Mais existe-t-elle vraiment cette femme étrange ou bien tout cele n'est-il pas le fruit de l'imagination ou des fantasmes de cet homme.
Un film sans scénario. Il n'y a pas vraiment d'histoire, puisque tout est déconstruit. Des dialogues parfois répétitifs, des acteurs aux poses hiératiques. Par contre une superbe photographie en noir et blanc, des prises de vue esthétisantes, une bande son très travaillée et des décors architecturaux intéressants : façades de monuments, vieux quartiers, mosquées... Néanmoins, l'ennui est proche, car cela semble très artificiel, très factice, le mélange réalité/rêve/fantasme ne provoque aucune émotion particulière.
Un film sans scénario. Il n'y a pas vraiment d'histoire, puisque tout est déconstruit. Des dialogues parfois répétitifs, des acteurs aux poses hiératiques. Par contre une superbe photographie en noir et blanc, des prises de vue esthétisantes, une bande son très travaillée et des décors architecturaux intéressants : façades de monuments, vieux quartiers, mosquées... Néanmoins, l'ennui est proche, car cela semble très artificiel, très factice, le mélange réalité/rêve/fantasme ne provoque aucune émotion particulière.
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