Mon compte
    La Trilogie Marseillaise de Marcel Pagnol : Fanny
    Note moyenne
    4,2
    768 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur La Trilogie Marseillaise de Marcel Pagnol : Fanny ?

    55 critiques spectateurs

    5
    22 critiques
    4
    23 critiques
    3
    9 critiques
    2
    0 critique
    1
    1 critique
    0
    0 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    ronny1
    ronny1

    42 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 avril 2019
    Deuxième volet de la trilogie de Pagnol, « Fanny » débute exactement ou « Marius » s’était arrêté. Marc Allégret qui avait déjà dirigé Raimu dans « Le Blanc et le noir » et « Mam’zelle Nitouche » succède à Alexandre Korda. Bien que restant dans l’esprit du théâtre filmé, il apporte une certaine respiration cinématographique grâce à quelques scènes extérieures, dont la très jolie course de Fanny, désespérée après sa visite chez le médecin. Egalement, à la différence de son prédécesseur, le film offre un aspect tragique, et la fin laisse un étrange sentiment, mélange de justice et de frustration. Bien sur, les bons mots sont toujours présents et le quatuor infernal (César, Panisse, Escartefigue et Brun) se voit rejoint par la tante Claudine (Milly Mathis) dans cet exercice : « quand une fille a un amant, elle attrape plus facilement un enfant que le million ». C’est dire si comme dans « Marius », le rire se mêle à la truculence, tiré par l’abattage spectaculaire de Raimu auquel Charpin donne une réplique du même niveau de qualité. Mais le drame et l’émotion sont portés par une Orane Demazis d’une sobriété exemplaire, très inhabituelle à l’époque (c’est le début du parlant et les mauvaises habitudes du muet sont encore présentes). Frémissante et digne, elle exprime le malheur presqu’exclusivement dans sans regard, avec une justesse qui force l’admiration. Compagne de Pagnol qui écrivit la pièce pour elle, elle créa le rôle au théâtre avant de l’immortaliser à l’écran. Sur ce point quelques scènes sont des musts, en particulier celle de l’écriture de la lettre de César à son fils. Bien sur en 2019 le film paraît quelque peu vieilli et ne peut se comparer aux grands chef d’œuvres du cinéma de l’époque. Par contre, curieusement considéré comme le maillon faible de la trilogie, il est mon sens l’égal des autres volets, et tel quel, reste encore aujourd’hui un très grand film.
    Audrey L
    Audrey L

    656 abonnés 2 596 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 avril 2018
    La deuxième partie de la trilogie de Pagnol est ancrée dans un ton plus dramatique, un brin moins rieur, quoique l'on ne boude jamais un rire complice ou contraire à César. La pauvre Fanny se voit délaissée par son amour de marin, et tombe entre les mains du vieux Panisse qui ne convoite que le bébé pour lui assurer une descendance, même illégitime. Entre sacrifice de soi et bravoure, chaque personnage en prend pour son grade, et nous avec. Il y a de quoi être émus, et la rire alterne bien souvent avec un silence compatissant. Toujours dans le cadre ensoleillé de la Provence, on sortirait presque le pastis et les olives dès les premiers accents de Raimu... Et pourquoi pas (avec modération, bien entendu !). Mais il est vrai que ce charme méditerranéen nous entraîne bien vite hors de nos vies pour voyager avec ces personnages toujours tiraillés entre le sourire et la larme, un second beau bijou qui rend hommage à la délicieuse pièce de Pagnol.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 novembre 2016
    La suite des aventures avec ce second volets qui s'arrête la ou on s'était arrêté et cette fois-ci centré sur le personnage de Fanny qui devient l'actrice principale ou l'on suit également Panisse et un peu Marius mais très peu d'apparition puisqu'il à un rôle secondaire. Toujours aussi savoureux, des scènes sublimes et sympathiques.

    C'est toujours un plaisir de suivre ces nouvelles aventures dont on se lasses pas avec les mêmes acteurs toujours autant remarquables et des dialogues encore mémorables.

    Difficiles d'en dire plus dans celui-ci puisqu’il est dans la continuité du premier peut-être un poil moins bon, une petite baisse légère (un scénario un peu divergent) par rapport au premier mais clairement toujours aussi grandiose.
    Ricco92
    Ricco92

    231 abonnés 2 159 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 octobre 2016
    Tourné un an après Marius, Fanny en est la suite directe. Il n’est donc pas surprenant que les qualités du métrage restent les mêmes : le film étant essentiellement axé sur le texte et le jeu des acteurs, on ne ressent quasiment pas le changement de réalisateur (à l’exception de certains choix de cadrages et de raccords qui semblent légèrement plus hasardeux chez Marc Allégret que chez Alexandre Korda). On est donc toujours face à un monument du cinéma français un peu plus dramatique que le précédent qui bénéficie toujours d’une interprétation magnifique (Raimu est fabuleux) et qui se termine de manière déchirante.
    aaber
    aaber

    32 abonnés 376 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 juillet 2016
    Quatre-vinqt cinq ans après, Fanny n'est toujours pas marri, et on s'en trouve fort aise ! Cependant, mariée. Mais pas avec celui qu'elle convoitait puisque celui-ci est parti, bien loin, bien égoïstement, c'était la fin de Marius. Il se trouve qu'il revient ! Dans cet opus, on ne joue plus aux cartes, mais le cœur est toujours présent. Je te suggère donc, Camille, de garder ton as de pique pour plus tard !
    Stephenballade
    Stephenballade

    406 abonnés 1 239 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 mai 2016
    "Fanny", le deuxième volet de la trilogie de Pagnol, reprend exactement là où "Marius" nous avait laissés, revenant même quelques secondes en arrière pour nous remettre en selle rapidement. Et en effet : "Marius" était si excellent que nous nous replongeons effectivement dans le bain très vite. Cette fois, Marcel Pagnol a laissé son fauteuil de réalisateur à Marc Allégret, un peu plus expérimenté. Eh bien c’est un peu dommage car les trois premiers quarts d’heure sont un peu plats, moins rythmés et un peu moins drôles que ce que nous avions eu jusqu’à présent. On retrouve cependant toute la magie pagnolesque au bout des 45 premières minutes, pour ne plus la quitter jusqu’à la fin. A partir de ce moment-là, les répliques toutes plus cultes les unes que les autres fusent de nouveau, dont le point culminant est atteint lors des joutes verbales entre César et Panisse, un face à face particulièrement drôle et jouissif (soyez attentifs à la définition du mot "gabegie"). Les situations cocasses sont également de retour, avec cette partie de pétanque à proximité (trop) immédiate d’une ligne de tramway. Cette fois, comme le titre l’indique, le scénario se penche davantage sur le cas de Fanny, même si Raimu continue son show dès l’entame du film. La condition féminine est mise en avant à travers le témoignage (dénonciateur ?) d’une époque aux mœurs bien strictes. Ceci a pour conséquence d’apporter ici un ton un tantinet plus dramatique que dans "Marius", mais la mise en scène théâtralisée porteuse de la poésie de Pagnol, aux dialogues remplis d’expressions typiquement marseillaises ("elle est maigre comme une bicyclette"), rend le tout toujours aussi plaisant. Panisse (Fernand Charpin) est mis sur le devant de la scène, grâce à l’absence de Marius (Pierre Fresnay), et nous offre quelques bons moments, y compris avec sa démarche pompeuse limite talonesque, ce qui me fait supposer que Greg se serait inspiré de ce personnage pour créer son héros de bande dessinée, Achille Talon. On retrouve avec grand plaisir tous ces personnages auxquels nous nous sommes durablement attachés, évoluant toujours dans les mêmes boutiques surmontées des mêmes enseignes, dont les murs se font l’écho du chant de l’accent phocéen. Rien n’a changé malgré l’apport de quelques décors supplémentaires, et c’est avec une grande satisfaction que nous retrouvons dans ce petit coin de port où il fait bon vivre tous ces personnages incontournables et leurs interprètes sans qui la trilogie ne serait pas ce qu’elle est aujourd’hui.
    Critik D
    Critik D

    156 abonnés 1 103 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 mars 2016
    La suite de la romance marseillaise, qui s'intéresse plus particulièrement au personnage de Fanny cette fois. Fanny qui est brillamment interpréter par la magnifique Orane Demaziz, qui ne cesse de m'interpeller par son jeu, sa présence à l'écran et son charisme. Cette suite, est également adapté d'une pièce de Marcel Pagnol, qui a choisi de l'adapter suite au succès du premier. On s'attache encore davantage aux personnages, qui nous montre aujourd'hui que malgré le départ de Marius, la vie continue sur le Vieux Port. On a beaucoup d'empathie pour le pudique César, mais aussi pour la jeune Fanny qui va malheureusement devoir faire des choix. Le film est dans la lignée du premier dans sa réalisation et son scénario. Ce dernier, suit d'ailleurs une suite logique et cette romance entre Marius et Fanny nous tient vraiment en haleine, on a parfois l'impression d'être dans les feux de l'amour de l'époque. Je me suis une fois de plus laissé bercer par ce long métrage que je vous recommande une fois de plus. Une trilogie à voir et à revoir sans fin.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    136 abonnés 1 635 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 février 2016
    Marius parti en mer pour une durée de 5 ans, il laisse seule la jeune Fanny derrière lui… sur le port de Marseille. Fanny, enceinte, pour sauver son honneur et celui de sa famille va accepter d’épouser le riche Panisse de 30 ans son aîné. Agrégation d’intérêt, Fanny trouve un mari et Panisse une descendance tant attendue… César se résigne et fini par adhérer… Plus dur sera le retour de Marius.
    Si le premier opus dérivant au fil de l’eau de la comédie vers le mélodrame ; ce second opus va porter le mélodrame vers la tragédie. Et Orane Demazis, longtemps décriée, est parfaite lorsqu’il s’agit de jouer la tragédie : rigidité corporelle, regards éperdus dans les cieux, longs monologues… Pagnol, un an après « Marius », remet donc le couvert avec une pièce écrite dans l’été suivant et réunit le même incroyable casting. Et pas pour faire une redite et exploiter le filon (ce n’était pas à la mode de l’époque), mais pour porter ses personnages encore plus loin. Deux heures pour un film parlant, début des années 30, est une folie ; mais c’est grâce à cette audace que les personnages gagnent en complexité et que les rues de Marseille prennent vie. Avec le matériel de l’époque, faire autant d’extérieur est un défi qui sera noté et apprécié bien en dehors de nos frontières. Et puis, la société de l’époque est bien loin de la nôtre ; cependant les thèmes sont riches et toujours d’actualité : difficultés à être père, la définition de la parentalité, l’amour fou impossible, le besoin d’échapper physiquement à un quotidien pesant. Point d’orgue de cette tragédie, les quatre personnages centraux nous offrent un dernier quart d’émotion brute, juste et extrêmement forte.
    Une trilogie à l’ancienne… meut par le désir de faire évoluer ses personnages… et non l’appât du gain. Le monde change.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    111 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 janvier 2016
    Deuxième opus de la trilogie marseillaise de Pagnol, écrit pour le théâtre puis le cinéma après le succès de Marius, ce film reprend l'action exactement là où ce dernier s'était arrêté. On y retrouve, pour notre plus grand bonheur, la plupart des personnages aux accents chantants de la première partie, interprétés par des Raimu, Orane Demazis et Fernand Charpin toujours aussi extraordinaires. Si le film, qui alterne passages comiques et moments plus dramatiques, est plus fragile que Marius, tant dans sa mise en scène que dans son scénario, il réserve quand même quelques très belles surprises – notamment une séquence superbe au cours de laquelle l'héroïne marche seule dans les rues de Marseille jusqu'à la Bonne Mère. Toujours aussi attachant.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 210 abonnés 5 233 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 septembre 2024
    Superbe et bouleversant. Demazis est vraiment magnifique dans ce rôle. L'histoire est dans la continuité du premier. D'ailleurs on peut facilement critiquer les 3 films d'un coup car ils sont d'une même veine. Excellents films
     Kurosawa
    Kurosawa

    594 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 février 2015
    Nettement plus réussi que "Marius", le deuxième film de la trilogie marseillaise gagne en dramaturgie et possède aussi un montage plus concis. Moins de digressions inutiles et un resserrement sur l'action principale, c'est ce qui fait l'intérêt de "Fanny". Le film est à la fois drôle et terrible, double effet qui peut se retrouver dans un même plan, grâce entre autres à la mise en scène (supérieure au premier film) et à une écriture subtile et efficace. Quelques lourdeurs, notamment dans une interprétation parfois forcée, mais un beau film qui finit fort et donne envie de voir la fin de ce drame familial avec "César", réalisé par Marcel Pagnol en personne.
    Julien J
    Julien J

    24 abonnés 130 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 septembre 2014
    Que dire de plus que "chef d'œuvre" pour le deuxième volets de la trilogie Marseillaise. Merci Mr Pagnol
    Roub E.
    Roub E.

    1 003 abonnés 5 025 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 juillet 2014
    Si l histoire des amours contrariés de Marius et Fanny sous l œil de César est toujours intéressante à suivre, le deuxième opus de la trilogie Marseillaise prend un ton plus grave mais ce trouve être moins amusant à regarder. Le final en revanche atteint une tension magnifique.
    Akamaru
    Akamaru

    3 154 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 mai 2014
    Reprenant exactement là où s'était arrêté "Marius", "Fanny"(1932) se concentre cette fois-ci sur le personnage de la jeune femme délaissée,mais enceinte de César. Le brave Panisse,un homme riche de 30 ans son aîné,lui promet son amour envers elle et son fils. César,le bistrotier est obligé de donner son accord. Plus tard,son fils Marius revient de ses pérégrinations maritimes. L'échiquier dramatico-familial est en place. Les œuvres de Marcel Pagnol ne sont pas seulement folkloriques. Elles sont aussi le témoignage d'une époque dont les mœurs étaient extrêmement strictes. Un enfant devait amour un père pour ne pas être un bâtard. Le divorce était une notion abstraite. Les valeurs familiales laissaient la place à la collectivité,mais aucunement à l'individualité. Ce deuxième volet prend une tournure plus complexe,même si l'humour de ces personnages marseillais se retrouve encore lors d'une partie de pétante endiablée. Raimu continue à survoler la distribution. Il ajoute la carte du tendre à celle du cocasse. L'écriture chantante et spirituelle de Pagnol fait merveille. Et la conclusion se fait attendre ...
    Hotinhere
    Hotinhere

    584 abonnés 5 028 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 mai 2015
    Deuxième volet de la trilogie, un scénario plus dramatique que le premier, qui prend des allures de tragédie grecque, avec des sommets d’émotion grâce aux charmes des mots de Pagnol et de chacun de ses comédiens.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top