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    La Trilogie Marseillaise de Marcel Pagnol : Fanny
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    55 critiques spectateurs

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    chrischambers86
    chrischambers86

    13 657 abonnés 12 397 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 juin 2013
    Deuxième volet de la trilogie marseillaise de Marcel Pagnol, où Marc Allègret remplace Alexander Korda à la rèalisation! Amoureuse de Marius, Fanny a eu quelques mois plus tôt un enfant de lui mais Marius, dont l'ignorance de l'heureux èvènement, est parti sur un bateau faire le tour du monde! Mais de retour sur la terre ferme marseillaise, il va repartir à l'assaut du coeur de sa belle! Mais on n'a mariè Fanny à Panisse, un commerçant prospère, trente ans plus âgè qu'elle! Cette comèdie psychologique morale et sociale offre un coup de projecteur sur le thème des films à hèros vivent - au combien tragiques - dans ces annèes où la femme se retrouvaient vite totalement dèmunie en cas d'enfant à èlever seule! Alors que va peser Marius face à Panisse qui a offert à Fanny un avenir confortable mais aussi et surtout une honorabilitè sociale retrouvèe ? Ici, la cellule familiale est sacrèe, l'autoritè des parents très forte et le divorce extrêmement mal considèrè! L'enfant doit surtout pas être un bâtard! Comme toujours chez Pagnol, la magie opère avec des moments drôles (Raimu en tête, avec une partie de boules "Oh què cocu" qui se termine au millimètre sur les rails d'un tramway) et des comèdiens chaleureux et èmouvants, notamment Orane Demazis, enceinte de Marius, dont les errances à travers Marseille sont superbes! Accueil triomphal du public lors de sa sortie en salles en 1932, ces entrèes dèpassèrent même celles de "Marius", qui un an plus tôt, allait contribuer à la cèlèbritè du duo Pagnol-Raimu! Et Pagnol conclut majestueusement sa trilogie en rèalisant lui-même "Cèsar" en 1936...
    Akamaru
    Akamaru

    3 082 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 mai 2014
    Reprenant exactement là où s'était arrêté "Marius", "Fanny"(1932) se concentre cette fois-ci sur le personnage de la jeune femme délaissée,mais enceinte de César. Le brave Panisse,un homme riche de 30 ans son aîné,lui promet son amour envers elle et son fils. César,le bistrotier est obligé de donner son accord. Plus tard,son fils Marius revient de ses pérégrinations maritimes. L'échiquier dramatico-familial est en place. Les œuvres de Marcel Pagnol ne sont pas seulement folkloriques. Elles sont aussi le témoignage d'une époque dont les mœurs étaient extrêmement strictes. Un enfant devait amour un père pour ne pas être un bâtard. Le divorce était une notion abstraite. Les valeurs familiales laissaient la place à la collectivité,mais aucunement à l'individualité. Ce deuxième volet prend une tournure plus complexe,même si l'humour de ces personnages marseillais se retrouve encore lors d'une partie de pétante endiablée. Raimu continue à survoler la distribution. Il ajoute la carte du tendre à celle du cocasse. L'écriture chantante et spirituelle de Pagnol fait merveille. Et la conclusion se fait attendre ...
    halou
    halou

    118 abonnés 1 532 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 mars 2010
    Plus dramatique que Marius ce qui donne sa force. Après c'est toujours la même qualité, tant au niveau des acteurs encore parfaits qu'au niveau des dialogues. A déguster.
    Hotinhere
    Hotinhere

    547 abonnés 4 949 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 mai 2015
    Deuxième volet de la trilogie, un scénario plus dramatique que le premier, qui prend des allures de tragédie grecque, avec des sommets d’émotion grâce aux charmes des mots de Pagnol et de chacun de ses comédiens.
    Napoléon
    Napoléon

    140 abonnés 1 563 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 juillet 2013
    D'excellents acteurs, des dialogues qui frôlent des sommets, une véritable histoire, un vrai film tout simplement.
    Stanley-le-begue
    Stanley-le-begue

    50 abonnés 293 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 mars 2010
    La deuxième partie de la trilogie marseillaise est un monument de tragédie, teintée des truculences de la bande à Pagnol. Plus qu'un excellent film, Fanny est aussi une plongée dans une mentalité disparue aujourd'hui mais qu'on n'a pas de peine à comprendre. C'est encore une fois une histoire universelle, qui résonnera toujours aussi juste et fort dans 100 ans. Encore une fois, la crème des acteurs à accent de l'époque est réunie, encore une fois, Raimu excelle, et avec lui Charpin, Demazis, Fresney. La scène finale qui les met en présence est exemplaire de ce que les acteurs peuvent accomplir. Peu d'artifices de mise en scène, tout est très simple, mais comment résister à tant d'amour, de passion, de dureté, de finesse? Le final chamboule, laisse sans dessus dessous. Presque 80 ans après, beaucoup de réalisateurs cherchent encore à recréer l'alchimie qui s'était créée ce jour là. Encore un classique, magnifique et bouleversant.
    landofshit0
    landofshit0

    274 abonnés 1 745 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 mars 2014
    Pas de baisse de régime pour ce second volet,les personnages sont toujours aussi intéressants,drôles et émouvants que dans le précédant film. Des dialogues ciselés,une interprétation magistral et l’âme humaine dans sa complexité mise à plat,tout est une nouvelle fois présent dans ce film indémodable.
    Stephenballade
    Stephenballade

    395 abonnés 1 237 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 mai 2016
    "Fanny", le deuxième volet de la trilogie de Pagnol, reprend exactement là où "Marius" nous avait laissés, revenant même quelques secondes en arrière pour nous remettre en selle rapidement. Et en effet : "Marius" était si excellent que nous nous replongeons effectivement dans le bain très vite. Cette fois, Marcel Pagnol a laissé son fauteuil de réalisateur à Marc Allégret, un peu plus expérimenté. Eh bien c’est un peu dommage car les trois premiers quarts d’heure sont un peu plats, moins rythmés et un peu moins drôles que ce que nous avions eu jusqu’à présent. On retrouve cependant toute la magie pagnolesque au bout des 45 premières minutes, pour ne plus la quitter jusqu’à la fin. A partir de ce moment-là, les répliques toutes plus cultes les unes que les autres fusent de nouveau, dont le point culminant est atteint lors des joutes verbales entre César et Panisse, un face à face particulièrement drôle et jouissif (soyez attentifs à la définition du mot "gabegie"). Les situations cocasses sont également de retour, avec cette partie de pétanque à proximité (trop) immédiate d’une ligne de tramway. Cette fois, comme le titre l’indique, le scénario se penche davantage sur le cas de Fanny, même si Raimu continue son show dès l’entame du film. La condition féminine est mise en avant à travers le témoignage (dénonciateur ?) d’une époque aux mœurs bien strictes. Ceci a pour conséquence d’apporter ici un ton un tantinet plus dramatique que dans "Marius", mais la mise en scène théâtralisée porteuse de la poésie de Pagnol, aux dialogues remplis d’expressions typiquement marseillaises ("elle est maigre comme une bicyclette"), rend le tout toujours aussi plaisant. Panisse (Fernand Charpin) est mis sur le devant de la scène, grâce à l’absence de Marius (Pierre Fresnay), et nous offre quelques bons moments, y compris avec sa démarche pompeuse limite talonesque, ce qui me fait supposer que Greg se serait inspiré de ce personnage pour créer son héros de bande dessinée, Achille Talon. On retrouve avec grand plaisir tous ces personnages auxquels nous nous sommes durablement attachés, évoluant toujours dans les mêmes boutiques surmontées des mêmes enseignes, dont les murs se font l’écho du chant de l’accent phocéen. Rien n’a changé malgré l’apport de quelques décors supplémentaires, et c’est avec une grande satisfaction que nous retrouvons dans ce petit coin de port où il fait bon vivre tous ces personnages incontournables et leurs interprètes sans qui la trilogie ne serait pas ce qu’elle est aujourd’hui.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 140 abonnés 5 118 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 septembre 2024
    Superbe et bouleversant. Demazis est vraiment magnifique dans ce rôle. L'histoire est dans la continuité du premier. D'ailleurs on peut facilement critiquer les 3 films d'un coup car ils sont d'une même veine. Excellents films
    ronny1
    ronny1

    36 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 avril 2019
    Deuxième volet de la trilogie de Pagnol, « Fanny » débute exactement ou « Marius » s’était arrêté. Marc Allégret qui avait déjà dirigé Raimu dans « Le Blanc et le noir » et « Mam’zelle Nitouche » succède à Alexandre Korda. Bien que restant dans l’esprit du théâtre filmé, il apporte une certaine respiration cinématographique grâce à quelques scènes extérieures, dont la très jolie course de Fanny, désespérée après sa visite chez le médecin. Egalement, à la différence de son prédécesseur, le film offre un aspect tragique, et la fin laisse un étrange sentiment, mélange de justice et de frustration. Bien sur, les bons mots sont toujours présents et le quatuor infernal (César, Panisse, Escartefigue et Brun) se voit rejoint par la tante Claudine (Milly Mathis) dans cet exercice : « quand une fille a un amant, elle attrape plus facilement un enfant que le million ». C’est dire si comme dans « Marius », le rire se mêle à la truculence, tiré par l’abattage spectaculaire de Raimu auquel Charpin donne une réplique du même niveau de qualité. Mais le drame et l’émotion sont portés par une Orane Demazis d’une sobriété exemplaire, très inhabituelle à l’époque (c’est le début du parlant et les mauvaises habitudes du muet sont encore présentes). Frémissante et digne, elle exprime le malheur presqu’exclusivement dans sans regard, avec une justesse qui force l’admiration. Compagne de Pagnol qui écrivit la pièce pour elle, elle créa le rôle au théâtre avant de l’immortaliser à l’écran. Sur ce point quelques scènes sont des musts, en particulier celle de l’écriture de la lettre de César à son fils. Bien sur en 2019 le film paraît quelque peu vieilli et ne peut se comparer aux grands chef d’œuvres du cinéma de l’époque. Par contre, curieusement considéré comme le maillon faible de la trilogie, il est mon sens l’égal des autres volets, et tel quel, reste encore aujourd’hui un très grand film.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    133 abonnés 1 621 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 février 2016
    Marius parti en mer pour une durée de 5 ans, il laisse seule la jeune Fanny derrière lui… sur le port de Marseille. Fanny, enceinte, pour sauver son honneur et celui de sa famille va accepter d’épouser le riche Panisse de 30 ans son aîné. Agrégation d’intérêt, Fanny trouve un mari et Panisse une descendance tant attendue… César se résigne et fini par adhérer… Plus dur sera le retour de Marius.
    Si le premier opus dérivant au fil de l’eau de la comédie vers le mélodrame ; ce second opus va porter le mélodrame vers la tragédie. Et Orane Demazis, longtemps décriée, est parfaite lorsqu’il s’agit de jouer la tragédie : rigidité corporelle, regards éperdus dans les cieux, longs monologues… Pagnol, un an après « Marius », remet donc le couvert avec une pièce écrite dans l’été suivant et réunit le même incroyable casting. Et pas pour faire une redite et exploiter le filon (ce n’était pas à la mode de l’époque), mais pour porter ses personnages encore plus loin. Deux heures pour un film parlant, début des années 30, est une folie ; mais c’est grâce à cette audace que les personnages gagnent en complexité et que les rues de Marseille prennent vie. Avec le matériel de l’époque, faire autant d’extérieur est un défi qui sera noté et apprécié bien en dehors de nos frontières. Et puis, la société de l’époque est bien loin de la nôtre ; cependant les thèmes sont riches et toujours d’actualité : difficultés à être père, la définition de la parentalité, l’amour fou impossible, le besoin d’échapper physiquement à un quotidien pesant. Point d’orgue de cette tragédie, les quatre personnages centraux nous offrent un dernier quart d’émotion brute, juste et extrêmement forte.
    Une trilogie à l’ancienne… meut par le désir de faire évoluer ses personnages… et non l’appât du gain. Le monde change.
    titicaca120
    titicaca120

    382 abonnés 2 179 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 décembre 2007
    magistral,beaucoup plus intense que marius,raimu et charpin crévent l'écran,des scénes de pure anthologie,tous les seconds roles sont au niveau,vraiment un des plus beaux film d'avant guerre.
    selenie
    selenie

    6 202 abonnés 6 175 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 juillet 2013
    Suite de "Marius" (1931) de Alexander Korda de la "Triilogie Marcseillaise" de Pagnol... Emmené par le même casting avec Orane Demazis, Fernand Charpin, Pierre Fresnay et surtout le géant Raimu on est dans la même saga succulente écrite par Marcel Pagnol. cet opus est sans doute un peu plus dramatique, l'humour se fait moins grandiloquente mais la verve des interprètes est toujours aussi juste et musicale. Les textes de l'auteur font le reste. Marc Allégret est un peu plus proche des visages et des regards que l'étaient Korda, l'émotion est de toute façon plus présente. On es touché au coeur et l'humour toujours aussi parfaitement ajusté au sentiment. Chef d'oeuvre, seconde fois. Un pliaisir toujours immense à revoir ce film.
     Kurosawa
    Kurosawa

    580 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 février 2015
    Nettement plus réussi que "Marius", le deuxième film de la trilogie marseillaise gagne en dramaturgie et possède aussi un montage plus concis. Moins de digressions inutiles et un resserrement sur l'action principale, c'est ce qui fait l'intérêt de "Fanny". Le film est à la fois drôle et terrible, double effet qui peut se retrouver dans un même plan, grâce entre autres à la mise en scène (supérieure au premier film) et à une écriture subtile et efficace. Quelques lourdeurs, notamment dans une interprétation parfois forcée, mais un beau film qui finit fort et donne envie de voir la fin de ce drame familial avec "César", réalisé par Marcel Pagnol en personne.
    Caine78
    Caine78

    6 675 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 janvier 2007
    Dans la grande tradition du cinéma de Pagnol, Fanny s'impose. Alors c'est sur, si vous adorez l'originalité et les scénarios barrées, vous risquez d'être décus. Sinon, si vous aimez le vrai bon cinéma à la francaise, qui vaut beaucoup pour ses acteurs et ses dialogues, ce film est incontestablement pour vous.
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