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Labouene
20 abonnés
169 critiques
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5,0
Publiée le 21 juin 2011
Magnifique western de Peckinpah, sur le thème de l'amitié trahie et du vieillissement des anciennes gloires de l'Ouest. C'est également un film sur la transmission des valeurs entre les différentes générations, entre les grandes valeurs des anciens et l'impétuosité et l'irrespect du jeune roquet (qui s'en prendra quelques unes pour comprendre...) Ce n'était que le deuxiéme film de Peckinpah après le moins indispensable "New Mexico", et déja les prémices d'une grande et belle filmographie (sauf tueur d'élite, tout simplement mauvais...).
Un western moyen plus, avec de bonnes scènes d'action, et un dénouement final spectaculaire, mais qui pêche en tournant trop autour du personnage féminin, qui, au final, m'a irrité.
Encore un film crépusculaire qui met en scène deux acteurs accoutumés des westerns (séries B) : Randolf Scott et Joel MacCrea. Le démarrage du film est un peu laborieux mais il va trouver sa pleine puissance quand les deux protagonistes vont se trouver confrontés à la mine ouverte à une bande de frères qui préfigurent ce que seront les salauds des films « spaghettis » : crasse, veulerie, perversité, vice… Dans un univers de brutes épaisses et de pervers, la jeune oie blanche, Mariette Hartley, est une proie bien facile pour les frères Hammond. Du père tyrannique et fanatique, elle passe à la fratrie déviante. Son prétendant n’est autre qu’un des acteurs principaux de la série western culte « Le Virginien ». Le final est assez réussi avec un épilogue tragique et spectaculaire. Un bon film, un peu inégal, noir par moment, avec des personnages ayant presque tous leur part d’ombre, mais qui se termine avec brio et panache (... avec qui ?). Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1.
Avis personnel. Western routinier on ne peut plus classique, avec ses bons et ses moins bons côtés. Deux gloires vieillissantes dans le rôle de durs expérimentés font trio avec un jeunot qu'on "virilise" de quelques coups de poing, un transport d'or et les convoitises qu'il engendre, la bonne jeune fille innocente et son papa sentencieux, les vilains garçons qui s'en prennent à la pauvre jeune fille innocente, la bordelière extravertie et ses filles et, bien sûr, les bons vont triompher, les méchants seront punis et on aura même le héros qui aura droit à une fin héroïque. Ce n'est pas "THE" western au souffle dévastateur mais les amateurs du genre peuvent y trouver sans surprise ce qu'ils attendent.
Du grand Peckinpah… Voilà un gigantesque deuxième film dont l’idée peut sembler simpliste mais qui en fait révèle une capacité inouïe à intégrer une multitude de thèmes dans une histoire d’apparence banale. Le scénario fût étoffé par Penkinpah lui-même car il le trouvait fade et que les producteurs se moquaient de son sort. Il diffère ainsi du western traditionnel car touche à plusieurs thèmes : une amitié, une trahison, l’opposition jeunesse intrépide et vieillesse expérimentée, le triste sort des mineurs souvent alcooliques, les mariages impossibles et arrangés... Le tournage n’a duré que 26 jours et ce style direct allant à l’essentiel n’est pas du tout préjudiciable. 1h30 de rythme intense où les rebondissements se suivent sans jamais laisser de temps morts. Les décors changent quasiment tout le temps (un western en décor naturel, quelle joie !) des vastes plaines aux lacs d’altitude en passant par les cités minières. Randolph Scott (ex-Shérif Judd, réelle tête d’affiche) et John McCrea (Gil Westrum qui a mal tourné) ont des rôles tout à fait interchangeables et ce fût d’ailleurs le cas à cause d’une discorde, le duo se cherche et se repousse formidablement. Ron Starr, parfait inconnu, joue le jeunot aventurier et impulsif tandis que Mariette Hartley qui participe au premier film de sa carrière est merveilleuse, le genre lui va bien. On est clairement dans un modernisme tout à fait propre à Peckinpah très distinct des grandes épopées fordiennes. L’héroïsme n’est plus représenté par des vieux roublards en ayant vu des tonnes mais par une jeunesse désabusée. Même si les trois compères risquent gros (leur vie) pour peu (11486$ au lieu du quart de million prévu), il n’empêche qu’après le mariage qui dégénère, un deuxième choc arrive avec la tentative de vol (désespérée) des deux aidants. Tout cela ajoute à la noirceur dans laquelle évolue les personnages tout en contrastant avec les décors lumineux n’inspirant que calme et bien-être. Pour conclure, le final est vraiment impressionnant, on est tout près et même carrément dans le western épique avec un dernier règlement de compte à colts tirés et dans les règles de l’art. Quelle aventure originale et rythmée ! A voir assurément en premier si l’on veut connaître l’œuvre de Sam Peckinpah.
(VIDEO) Pas de faute de mise en scène. Pas d'erreur grossière de scénario - la récupération du cheval par Randolph Scott pourrait être une petite facilité. Interprétation incontestable. Décors grandioses. C'est violent. C'est intense. C'est beau ! C'est beau ! C'est beau !
Un film atypique pour Peckinpah, loin de ce qu'il fera après. Un western nostalgique d'une certaine époque, mettant en scène de vieux acteurs comme McCrea et Randolph Scott, tourné dans des décors naturels.
Ce western est une gigantesque démonstration du talent de Peckinpah, cinéaste atypique qui signe ici son plus beau film. Totalement contrôlé, celui-ci est instantanément magnifique dès ses premières minutes. Automnal et crépusculaire, une oeuvre forte et importante.
voici un excellent western crépusculaire, qui annonce une décennie d'oeuvres du même acabit, et de nombreux chef d'oeuvres. les acteurs sont formidables, et les péripéties nombreuses. courez y.
Voilà un western sympathique, parfois drôle et qui, en prime, met en scène plutôt habilement le thème de la vieillesse, assez rarement abordé. Même si les personnages manquent tout de même d'originalité, un film tout à fait correct.
D'une quasi-perfection d'écriture et de mise en scène, ce film est un des plus beaux westerns des années soixante, tant du point de vue de la somptuosité des images que de celui de l'atmosphère élégiaque qui s'en dégage. Une oeuvre nostalgique et automnale qui évoque la vieillesse désenchantée de ces 2 gunfighters avec une justesse poignante. L'auteur de La Horde Sauvage entame avec ce chef-d'oeuvre sa grande saga des "losers".