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platinoch
39 abonnés
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5,0
Publiée le 26 mars 2007
Un grand classique du western, avec tous les éléments qui ont fait le succès du genre: des personnages stéréotypés comme les deux vieux briscards solitaires forts d'un respect mutuel et d'une amitié virile, le jeune pistoléro un peu chien fou qui découvre la vie et l'amour, et bien sûr, la bande de vilains (très) méchants et idiots prêts à mourrir pour une histoire finalement assez insignifiante (jusque là on est presque dans le schéma de "Rio bravo"!). Il y aussi les grands thèmes du genre qu'on aime bien, comme la trahison, la rédemption, une certaine vision manichéenne de la vie, et puis cette petite pointe de moralisme américain, propre à tous bons westerns qui se respectent! Mais ici il y a quelque chose de plus. L'histoire de ces deux vieux briscards cabossés et solitaires marquent la fin d'un genre dont ils ont contribué à écrire ses lettres de noblesse. En effet, ce film est l'un des derniers sinon le dernier dans la filmographie des légendaire R.Scott et J.Mccrea. Et pour ce grand au revoir, Peckinpah offre au western et à ses deux vedettes un écrin de très bonne qualité, avec un scénario très linéaire et bien construit, une tension qui monte en puissance tout au long du film, et quelques moments de bravoure mémorables. Avec en prime quelques notes d'humour savant distillées par Randolph Scott. Un must du genre.
Après le désastreux New Mexico qui était son premier film et son premier western,le cinéaste Sam Peckinpah réalisa son second film ,Coups de feu dans la Sierra .
Cette fois- ci Peckinpah à bien compris la leçon,tout en faisant ce film de commande pour la M.G.M ,il réalisa les premiers pans de ses westerns avenir dont le premier serra réalisé trois ans plus tard:Major Dundee qui deviendra les prémices de ses autres films avec cette éternelle violence dont il serra le premier à filmer des scènes d'action au ralenties.
Si ce western n'est pas encore un chef d'œuvre ,c'est peut être du à une réalisation assez bancale, comme celle de la lenteur d'un vieux western classique avec deux bons acteurs dont un était un mythe et un touche à tout,Joel McCrea et l'autre une légende du western de série B,Randolph Scott dont certains avec lui sont des perles.
La rencontre du vieux monde,de deux aventuriers quinquagénaires qui ont connus la période de l'ouest sauvage avec celle du nouveau far-west,cette idée de donner un dernier soupire du western traditionaliste n'était pas mauvaise,mais fallait-il vraiment confié la réalisation à Sam Peckinpah qui n'était pas bien à l'aise avec les deux acteurs principaux lesquels racontent le bon vieux temps d'un Ouest très lointain.
La seule partie intéressante chez Peckinpah est l'arrivée de la petite escorte dans le camp des mineurs où Peckinpah se sentit le plus à l'aise avec ses potes comme Warren Oate son acteur fètiche,et le retournement de la situation entre les deux vieux amis,l'un serra toujours fidèle à la loi et l'autre la détournera,mais il aura un dernier sursaut vers la fin.
C'est le dernier western de Randy Scott, et bien sur son dernier film,il est reprochable que Peckinpah donna un sursaut de survit à l'un ,mais pas à l'autre,comme John Ford a réussi à le faire dans son avant dernier western testamentaire crépusculaire:L'homme qui tua Liberty Valance où les vieilles légendes de l'ouest ne meurent pas lesquelles sont devenues du passé,mais qui sont restées gravées dans nos mémoires,car c'était les premiers westerns classiques hollywoodiens ,jusqu'à leur apogée dans les années 50.
Ce 2ème film de Sam Peckinpah réunit les 2 excellents acteurs que sont Randolph Scott et Joël McCrea dont les personnages sont liés par une belle complicité, ayant partagé beaucoup de choses dans le passé avant de prendre des chemins différents. Le scénario les rassemble (ainsi que Ron Starr) pour convoyer de l'or, chacun ayant une idée bien fondée sur l'issue de ce travail. L'intrigue sera étoffée par une histoire mettant en scène Mariette Hartley, qui mènera cette bande à affronter un clan de 5 frères crapuleux, les Hammond. La réalisation de Peckinpah est sans reproche, les paysages sont comme toujours bien filmés et certaines scènes sont marquantes comme celle du mariage, qui est presque cauchemardesque, ou bien encore le "duel" à 5 qui en jette. Un excellent western donc...simple et efficace et qui ouvre à l'époque la voie au style crépusculaire, qui atteindra son paroxysme avec " La horde sauvage" du même réalisateur.
Je préfère le dire dès le début ce western m'a un peu déçu. C'est la réunion de deux monstres sacrés du genre d'un côté, Joel McCrea, qui n'a pas tourné dans un film majeur dans le genre mais qui n'en est pas moins un acteur dôté d'un grand charisme, de l'autre Randolph Scott, qui est surtout célèbre pour sa collaboration dans des séries B avec Budd Boetticher et qui nous gratifie ici d'un phrase pince-sans-rince à chaque fois au bon moment. A voir ces deux noms en-tête de générique, on peut s'attendre à un film crépusculaire et déchirant. Ce n'est pas le cas. Ca suit son bonhomme de chemin à part quelques coups de feu échangés de temps en temps mais presque rien. Donc rien de particulier qui submerge d'émotion à l'horizon. Et cela permet une transition dans le côté Peckinpah de la chose. Car le réalisateur est connu pour son côté très rentre-dedans. Hors rien ici non plus de tout cela à part quelques petits indices qui révèlent les futures bases de son univers comme la bande de frères particulièrement tarée et celui du père bigot complètement fêlé (oui, je sais ma phrase contient un pléonasme). Ce qui veut dire en résumé que niveau western crépusculaire-en-insistant-sur-les-bonnes-vieilles-valeurs-du-genre-et-qui-est-à-deux-doigts-de-tirer-les-larmes John Ford était le BOSS unique et incontestable et que Sam Peckinpah n'était pas super à l'aise sur ses plates-bandes. Ceci dit le film est très loin d'être mauvais, c'est même très honorable, mais cela reste trop classique.
Western de très bonne facture, quasi crépusculaire et avec un casting sans aucune tête d'affiche. Les thèmes maintes fois vu dans le genre western mais tout cela tient bien la route grâce à un scénario et dialogues très bien écrit. Pas mal de rebondissements, des fusillades à la Peckinpah, bref un classique.
Western qui oscille entre le classicisme fordien et un réalisme qui deviendra la marque de fabrique de Peckinpah. Par le choix de deux acteurs vieillissants, Scott et McCrea, le grand Sam rend hommage au western des années 40-50, avec des héros positifs qui mettent l'honneur au dessus de tout ! Mais sous le vernis classique, perce déjà le futur réalisateur qui a chamboulé le western américain. Tourné en décor naturel, ce qui tranche avec l'habitude des studios, les personnages que vont affronter nos deux héros sont assez sordides, cupides et dépravés. Certains scènes, comme celle des poules, allégorie de l'animalité, annoncent le style futur de Peckinpah, réaliste et violent ! Un western de transition, un passage de témoin entre le classicisme fordien et le western des années 60, qui brûlera ses idoles !
Un très bon western comme on les aime. Absurde, moraliste à la sauce américaine des années soixante, avec des acteurs excellents, des scènes de bagares et de coups de feu sans tomber dans la démesure. Un juste aperçu de la réalité de ce qu'était le far west. Ce film est un grand moment de bonheur
Coups de Feu dans la sierra est le parfait intermédiaire entre les "vieux classiques" et la nouvelle génération de westerns avec les Major Dundee, La Horde sauvage ... Le parfait intermédiaire car en introduisant de nouveaux éléments dans un western regroupant 2 géants du classicisme que sont Randolph Scott et Joel McCrea, Peckinpah annonce les nouveautés, annonce la "mini révolution" du western qu'il a l'intention de mener. On retrouve le anti-héros, le " méchant-bon " associé ici à un pur héros classique avec le personnage Steve Judd, vieux briscard droit dans ses bottes "cherchant à mourir la conscience tranquille". Ainsi le caractère du héros évolue, les lieux aussi avec le mariage dans "l’hôtel de passe", la manière de filmer aussi, on s'attarde sur des détails en faisant saliver le téléspectateur, avant la bagarre finale Peckinpah s'attarde par exemple sur la peur des poules ... malgré tout notre grand Sam conserve pas mal d'éléments du western classique pour bien réussir son mélange : le stéréotype du héros avec McCrea, la question de l'honneur : " J'ai dit on sort ! Et l'honneur de la famille vous en faites quoi ??", de la nécessité de mourir en héros et à la loyale : "face à face et à mi-distance", Peckinpah se régale à notre plus grand plaisir car le tout est très réussi, le début du film peut paraître un peu long mais on se prend vite au jeu. Ce western crépusculaire montre la fin d'une époque, la fin du Far West, l'arrivée de l'automobile, des fusils à répétition plus sophistiqués que la winchester, le début du melting-pot à l'américaine dés lors que le territoire est pacifié des Indiens ... qu'il est loin l'ouest sauvage, loin aussi pour nos deux héros qui s'efforcent de vivre dans le présent mais mentalement tous deux vivent dans le passé. La fin est presque prévisible quand on connait le lascar Pekicnpah ! Mais elle est très bien réussie ! Un western que je recommande de vive voix !
Souvent considéré comme le premier western moderne d’une nouvelle ère, on est encore loin de la représentation violente et crépusculaire que l’on retrouvera dans les longs métrages que réalisera par la suite Sam Peckinpah. Pour sa deuxième mise en scène, «Coups de Feu dans la Sierra», est plutôt classique mais offre des beaux rôles de cow-boys vieillissants à deux vétérans du genre : Randolph Scott et Joel McCrea. Une histoire convenable, plaisante à suivre, non exempte de quelques longueurs mais plus intense sur la fin.
Et si Sam Peckinpah, avant les critiques et le public américain, avait d'abord souffert de son peu de clairvoyance dans le choix de ses titres de film. Ce "Ride the high country" n'échappe pas à cette remarque générale… Et quel dommage ! Ce western tourné en 1961, au crépuscule de la grande tradition du western américain, marque un tournant dans le genre. Pas sûr que Sergio Leone ne se soit pas inspiré de celui-ci pour inventer le western spaghetti ! La scène du règlement de compte final où la caméra avance sur les personnages a des accents léoniens. Mis à part cette anecdote, le film vaut surtout par la réalisation brillante de Peckinpah. Les dialogues sont d'une richesse inouïe, alternant tour à tour l'humour, la gravité, la philosophie et la psychologie. Pour sûr, Peckinpah vise juste en réalisant ces "Coups de feu dans la Sierra". Dans sa quête des abîmes humains où les consciences se heurtent aux parois pleines d'aspérités du bien et du mal et où germent une fois encore les blés de la violence (la scène du viol est terrifiante !), le réalisateur de Chiens de paille et de La Horde sauvage est aidé par un trio d'acteur éblouissant. Randolph Scott, Joël McCrea et Mariette Hartley sont criants de vérité. Portés par un scénario exceptionnel, leur prestation se hisse vers les sommets. Un très grand western.
Un très bon western, marquant la fin du vieil Ouest de manière vibrante et remarquable. Grace à la superbe photo ainsi que la mise en scène toujours très personnelle de Sam Peckinpah, cette oeuvre aux paysages somptueux est un véritable régal, qui éclaire un scénario assez classique. Certaines situations sont vraiment brillantes et la psychologie des personnages très intéréssantes, avec toujours raffinement et brio. De plus, on retrouve deux géants du genre, vieillissants et qui nous marquent particulièrement, chacun dans un registre très différent. A noter la très belle distribution au niveau des seconds rôles, avec notamment les excellents Edgar Buchanan, L.Q. Jones et surtout Warren Oates. Un western original, personnel et brillant. Que demander de mieux?
Si on laisse de côté New Mexico, parasité par un producteur, Coups de feu dans la Sierra est le premier vrai film de Peckinpah dont les oeuvres sont immediatement reconnaissables. Ainsi bien que l'on y voit certaines figures classiques du western (le juge soudard, la bagarre dans le saloon, le jeune cowboy chien fou), on y trouve aussi des éléments que l'on retrouvera dans ses films ultérieurs. On reconnait le ton crépusculaire qui est caractéristique de ses westerns, la première scène très inhabituelle pour un film de ce genre (une course entre des chevaux, un dromadaire et une voiture, une fine gâchette réduite à travailler dans une foire dans un déguisement ridicule de Buffalo Bill) et les deux anciennes gloires de l'Ouest annoncent dans un sens les porte-flingues de la Horde sauvage. La fusillade finale ressemble d'ailleurs à une version light de l'acte suicidaire de la horde quelques années plus tard. Les cinq frères Hammond et leur façon de "partager" une femme rappellent furieusement Les Chiens de paille. La scène finale de la mort de Joel McCrea sera reprise sous forme d'hommage par Sergio Leone avec la mort de Cheyenne dans Il était une fois dans l'Ouest.
Western classique, deuxième film de Sam Peckinpah, "Coups de feu dans la Sierra" montre l'opposition de deux hommes vieillissant dans la période finale de la ruée vers l'or. Une histoire d'amitié et de passage de témoin à la jeune génération dans l'univers impitoyable de l'ouest américain. Très bonne interprétation de Randolph Scott et Joel McCrea. Un bon western.
Magnifiquement filmé et photographié, avec un scénario d'une immense richesse, Coups de feu dans la Sierra brosse le portrait d’une ancienne légende du Far-West en pleine déchéance, mais d’une dignité impeccable, admirable et pathétique à la fois. Joel McCrea y donne la performance de sa vie. Idem pour Randolph Scott. Tous les deux en fin de carrière, ils contribuent au poignant sentiment de nostalgie qui émane de ce très grand et beau western contenant déjà tous les thèmes que Sam Peckinpah développera plus tard dans sa carrière.
Ce deuxième film de Sam Peckinpah témoigne tout d'abord d'une maîtrise technique en nette amélioration par rapport au précédent western du réalisateur. La mise en scène est très correcte et la direction des acteurs bien meilleure. Sur un scénario simple mais efficace, l'américain livre une œuvre profondément nostalgique à travers le périple de deux anciens justiciers fatigués qui acceptent une mission de convoyage d'or. Campés par deux grands spécialistes du genre, Randolph Scott et Joel McCrea, particulièrement bien choisis pour de tels rôles (ce sera le dernier western de Scott), les dialogues tournent autour de la nostalgie du bon vieux temps et préfigurent ainsi une grande partie de l'oeuvre du réalisateur. Si la première partie du film est parfois un peu longuette, la seconde et l'affrontement avec une fratrie de péquenauds miniers retient très bien l'attention et offre quelques fusillades de bonne facture. Un western somme toute assez classique mais qui reste bien prenant.