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🎬 RENGER 📼
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0,5
Publiée le 8 février 2022
On prend les mêmes et on recommence ? Après Killing American Style (1988), il est amusant de constater les nombreuses similitudes entre les deux films, à croire qu’ils auraient été réalisés dans la continuité. Pour preuve, on y retrouve les mêmes têtes, quelques décors identiques et parfois les mêmes véhicules (notamment le van Landmark).
Réalisé par l’iranien Amir Shervan, dont son seul et unique film notoire reste le cultissime nanar Samurai Cop (1991). Ici, il est question d’un trafic de drogue et de vengeance. Un film extrêmement simpliste mais qui, étonnamment, n’en reste pas moins très capillotracté, porté par une intrigue complexe et bêtement fumeuse.
Armez-vous de patience car Young Rebels (1989), du haut de ses 90min, nous parait en durer le double tant il ne se passe rien dans ce film. Ça peut paraître contradictoire car s’il ne se passe rien scénaristiquement parlant, le film regorge d’innombrable scènes de fight et de strip-teases (faut ce qu’il faut pour combler une histoire au vide abyssale). Une Série B torchée à la va-vite, montée à la truelle, avec des combats chorégraphiés par des manchots (il faut les voir taper dans le vide) et d’innombrables transitions avec zéro cohérence.
On a une accumulation de plans boobs purement gratuits, des scènes de strip-tease à rallonge et des scènes d’effeuillage au lit à n’en plus finir, bref tout est fait pour en mettre plein les mirettes dans un seul et unique but, masquer l’absence flagrante de scénario. A noter aussi, les surprenants bruitages incohérents (à l’image du film), avec notamment des bruits de canon lorsque les protagonistes tirent avec des revolvers. Sans parler de l’improbable VF avec ses innombrables accents racistes.
Un nanar qui a le mérite de faire rire, en grande partie grâce ou à cause de l’incompétence qui gravite autour du film et surtout, grâce à la présence de Robert Z'Dar (Maniac Cop - 1988) qui nous offre une très belle mort, digne de Marion Cotillard dans The Dark Knight Rises (2012). Enfin, pour la petite anecdote, le chef op’ n’est autre que Petros Palian (qui fut le caméraman attitré du Chah d'Iran, rien que ça…).