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chrischambers86
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3,5
Publiée le 20 juin 2024
Malheur à celui par qui le scandale arrive [...] C'est en 1950 que Jacqueline Aubry met en scène cette très audacieuse "Olivia", d'après le roman de Dorothy Bussy! Rèalisè avec tact, interprètè avec talent, le film traite avec courage, une èvidente dèlicatesse de sentiments de la sexualitè adolescente! Ces amours de pensionnaires d'une institution de jeunes filles, mise en valeur par un objectif des plus attentionnès, paraîtront surannès à première vue et pourtant il se dègage de cette oeuvre quelque chose de beau et fascinant! D'autant plus que la reconstitution est soignèe et que Edwige Feuillère trouve en Mademoiselle Julie l'un de ses plus beaux rôles au cinèma! On notera les dèbuts furtifs au cinèma des jeunes Danièle Delorme et Philippe Noiret (moins èvident à reconnaître). Merci à Patrick Brion et à son Cinèma de minuit...
film theatral au magnifique décor faisant penser plus à une demeure de "autant en emporte le vent " qu'à un pensionnat de jeunes filles ; féministe avant l'heure et totalement avant gardiste parlant de sentiments refoulés, de désirs homosexuels ; film étonnant pour l'époque ; écrit par une femme, réalisé par une femme, joué avec des femmes : les hommes brillent par leur absence...
Edwige Feuillère, grande actrice. Quelle classe ! Belle reconstitution d'époque, jolies robes. Mais avec ces filles de 20 ans qui courent en groupe de trois en se tenant la main et en riant, on atteint le comble de la niaiserie. On se croirait dans un sketch des Inconnus. Ces filles de 20 ans ont toutes une mentalité de petites filles de 8 ans, toujours riant ou pleurant, toutes bonnes et niaises. (Evidemment l'innocence, passage obligé des sujets scabreux). Cet univers n'est vraiment pas ma tasse de thé, je préfère Le Pont de la Rivière Kwaï. Mais pardon pour cette critique " genrée".
Ce jour, ressortie en salle d’Olivia, film réalisé en 1951 par Jacqueline Audry qui fut l’une des pionnières du cinéma français au féminin. Cinéaste féministe dans l’âme, la réalisatrice joint dans Olivia le geste à la parole. Prenant l’homosexualité féminine pour thème principal, Audry fait la démonstration d’un cinéma féminin et féministe jusqu’à l’extrême. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com