Après "La petite sirène", l'un des plus grands Disney de l'ère moderne, l'un des plus grands par son animation tirant un trait définitif sur celle (très médiocre personnellement) des années 70 à 80, une qualité visuelle continuellement aux frontières de la 3D dont la fluidité et la mise en scène font des merveilles. Sa bande-son, musicale comme chanter, est égale à celle de "La petite sirène" ou mélodie d'anthologie, chanson mythique et instants plus épiques offrent un ensemble des plus magistrale. Des personnages haut en couleur signant une nouvelle romance bien loin de conte ayant mis jadis, la princesse dans son château royal et le prince charmant des plus basique. Attachants, humoristes, dynamiques et ultra colorés, nos personnages nous en mette dans les sens et nous offre 1h30 d'un kiff monumental. Une romance qui se détache largement des précédentes par son récit se passant dans le monde arabe et donc, le désert, pari osé pour le studio mais qui se sera avéré bien plus que gagnant. Pour nos personnages, Ali et Jasmine forment évidement le couple de l'ère moderne pour Disney, un duo radicalement opposés dont la morale amoureuse à bien des sens dans cette société toujours existante ou les rares monarchies toujours existantes imposent le mariage aux futures princesses, mais également dans ces régions du monde ou les femmes n'ont clairement aucun vrai droit sur leur destin commun. Le génie , incarné avec brio par Richard Darbois, est plus qu'un personnage secondaire, plus qu'une référence, il est la pile électrique, la pierre angulaire, le pilier du récit.
Dans toute la filmographie du studio, rarement un personnage secondaire à pu obtenir une place si essentielle dans l'évolution d'un personnage principal.
Jasmine et bien, ma 2ème perle, mon second coup d'cœur après Arielle tant elle à tous pour elle, de la voix au visage en passant par le caractère et la mise en scène, rien à dire. Sur la magie, surenchère explosive, colorée et endiablée, elle est elle aussi un personnage secondaire et offre une armada de références modernes dans un récit bien dater. Des séquences musicale culte et entraînantes mais qui sont, et je ne peux évidement pas éviter la comparaison avec le remake de 2019, beaucoup moins longues et des chansons parfois bien différentes dans leurs paroles. Enfin,
"Ce rêve bleu", en plus d'être LA SCENE MUSICALE, est l'occasion pour Disney de faire la promo presque involontaire de ses 2 futures mastodontes. Faire hommage avec des éléments de ses autres films ou le génie utilise ses pouvoirs pour faire venir le temps d'un instant, plusieurs éléments pop ayant marquer les films Disney ou au contraire, n'ayant rien à voir avec eux.
Mais ce tous, fait d'humour, de romance et de mélodies pures, font du film, un classique, un musical coloré, une romance intemporelle ou son grand méchant intemporel Jafar et son complice Iago sont les pierres maléfiques mythiques des supers-vilains Disney.