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hubertselby
67 abonnés
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4,0
Publiée le 1 juin 2011
Film éminemment politique et d'actualité puisque la lutte entre classe est plus que jamais d'actualité. Je veux parler des salaires, des hauts salaires contre les bas salaires, des précaires cotre les nantis, de ce ceux qui triment pour rien et de ceux qui ramassent tout. Ce film parle de décence, celle qu'on nous enlève en baissant nos revenus en nous permettant pas de vivre convenablement. Quand ceux d'en haut vous parlent et osent parler en votre nom alors qu'il n'ont pas vécu ce que vous vivez c'est que les ponts sont coupés, c'est qu'il faut reconstruire la société et ses règles.Nul n'aiment en arriver à la violence, les gens fuient les ennuis et les coups mais quand on en a trop pris il suffit d'un Zapata pour se sentir pousser des ailes ! Kazan a su raconter une histoire grandiose en magnifiant la vie d'Emiliano Zapata. Dommage que la lumière soit si forte dans le film l'éclairage n'est pas une réussite mais Brando magnifie le personnage par contre la réalité est toute autre, c'est un Zapata de théâtre(http://fr.wikipedia.org/wiki/Emiliano_Zapata) qu'on créer les américains Steinbeck en tête...Mais on cherche à entretenir la légende au cinéma, pas à dire la vérité...
Zapata, Emiliano Zapata, joué par le jeune légende provocateur du cinéma Hollywoodien, n’oubliez pas ce nom méconnu hors frontière américaine et son autre célèbre collègue, un Quinn latino toujours aussi divin, bon vivant tequila et tortilla, santé ! Le scénario écrit par l’auteur littéraire « Des souris et des hommes », les acteurs de cette production ambivalente dans ses prises de position politique époque maccarthysme, j’en suis étonnamment surprise par ce chef-d’œuvre. Un révolutionnaire dans l’histoire du Mexique en son temps, grand révolté par un président qui s’avéra dictateur et n’aura que faire de ses doléances de porte parole en faveur du petit paysan spolié de leurs biens terriens, une injustice dans un système corruptible état voleur halte à la traîtrise ! Le pays jadis colonisé par l’Espagne est un précurseur de la justice sociale, mexicain et mexicaine seront tous derrière ce noble gentleman chef de guerre rebelle maquis, tel Zorro non masqué compatissant malgré tout pour une juste cause historique. Viva El Señor Caudillo de la revolucion, hasta siempre !
Traitement très hollywoodien d'une des légendes de l'histoire Mexicaine avec son lot d'acteurs ricains ,ses bons sentiments et sa musique pleine de violons.Je ne suis pas certain que ce soit ultra fidèle au personnage ayant réellement existé mais Brando apporte toute son énergie et son talent pour rendre crédible cet homme au service de son peuple.Il faut reconnaitre que la 1ere scene ou l'on voit Brando grimé en mexicain avec sa petite moustache et son sombrero vissé sur la tete surprend quelque peu mais ensuite Kazan en grand pro nous conte de manière agréable l'ascension d'un petit révolutionnaire au sommet du pays jusqu'a son assassinat ici trop théâtralisé a mon gout.Pour une fois l'histoire d'amour n'est pas trop envahissante et l’épouse du général incarné par la sublime Jean Peters reste en retrait des faits historiques.A noter l'excellent Anthony Quinn dans le rôle du frangin de Zapata.
Même lorsque Elia Kazan change de registre il injecte ses thèmes de prédilections. Ici un film historique et biographique sur le révolutionnaire Zapata, intéressant de bout en bout avec des scènes de combats mais aussi des dialogues tournant autour de l'injustice et du pouvoir. Marlon Brando et Anthony Quinn font bon ménage.
Enormissime Brando, Un courage indéniable d'avoir réalisé un film sur ce sujet à Holywwod dans ces années là un jolie photographie mais après le film est remplis de défaut ! Si on exepte les mexicains pas maxicains, on en oublis presque les raisons du combats on enlève toute la difficulté de ce combat on avance ds la chronologie d'une manière accéléré et inexpliqué ! Alors si le film est plein de qualité il en est pas moins remplis de défaut !
Malgré toutes ses qualités, le film a les limites d’une hagiographie. Son principal intérêt est l’interprétation de Brando, qui donne malgré tout une épaisseur humaine fascinante au personnage, d’abord tout en impulsions butées, puis en déchirements de consciences. Le scénario de Steinbeck est très bien construit, la mise en scène de Kazan iconise sans trop tomber dans le pathos (peut-être tout de même la séquence du cheval à la fin…). Pour l’aspect politique, on peut y lire les ambiguïtés de Kazan, homme de gauche ayant dénoncé des confrères sympathisant communiste pendant le maccarthysme. Zapata est une figure de révolutionnaire agrarien et anarchisant, engagé pour la réappropriation de la terre par les paysans, et opposé aux révolutionnaires professionnels : une sorte de condamnation en filigrane du marxisme-léninisme. Pour un aspect plus personnel, on peut sourire du duo amoureux Brando Peters (d’ailleurs très beau). Le véritable Zapata, d’après les biographes, a collectionné les aventures sans même songer à les légaliser. Les vieilles habitudes du cinéma hollywoodien…
Très bon film d'Elia Kazan ! Un des films qui révéla Marlon Brando qui y est vraiment excellent, on peut même affirmer que le film lui doit beaucoup. Pas de réel temps mort et un bon scénario nous permettent de passer un excellent moment devant ce biopic. La réalisation est bonne et certaines scènes sont inoubliables comme celle de l'éxecution de Madero ou encore celle en fin de film. A Voir.
La vie romancée du révolutionnaire mexicain Zapata au début du vingtième siècle. Ce film est centré sur un personnage et un acteur à sa mesure, Marlon Brando. A travers ce destin, et à partir d’une révolte de peones, scénariste (John Steinbeck) et réalisateur nous entraînent dans une réflexion plus globale sur des dilemmes fondamentaux : conjuguer urgence de l’action et construction lente de cadres légaux, savoir utiliser le pouvoir conquis sans mettre en place une répression identique à celle abattue, définir le rôle et les limites de la violence. La force du film est de décrire les évolutions du héros au-delà de l’anecdote ; un héros qui changeant de statut change d’attitude, en prend conscience, rejette son pouvoir formel car il se sent incapable d’en assumer les ambiguïtés, et se réfugie à nouveau dans le simplisme de l’action armée. Modelé par les théories de « l’actor studio », Marlon Brando donne à Zapata une envergure et une intériorité que peut-être le modèle n’avait pas, et crée un grand rôle de composition. Certaines scènes sont convenues, le début du film est manichéen à l’excès, certains effets sont hautement prévisibles, mais l’ensemble, animé par un souffle lyrique et sous-tendu par ses réflexions sociales est d’un indéniable intérêt.
Un bon film d'Elia Kazan, mais qui laisse un léger gout de déception, surtout quand on voit le grand chef d'oeuvre qu'il a fait deux ans plus tard avec le même acteur principal, Marlon Brando ! Mais ce "Viva Zapata" n'est pas dégueu non plus... Un biopic romancé sur la vie d'Emiliano Zapata, et notamment les dernières années de sa vie, Zapata interprété par le grand Brando, avec a ses cotés, Anthony Quinn dans le rôle de son frère (Quinn qui fut récompensé aux Oscars cette année la pour son interprétation de ce personnage). Un bon film, qui bénéficie d'une mise en scene de grande qualité.
Une fois encore, Marlon Brando éclabousse le film de tout son talent. A la minute même où l'acteur apparaît à l'écran..., le film décolle pour ne jamais plus atterrir ! Déjà très moderne, cette biographie de Zapata est réalisée avec soin et multiples précautions par l'incontournable Elia Kazan. Dirigé de main de maître, Brando évite le cabotinage pour enfiler le costume du célèbre révolutionnaire. A ses côtés, Jean Peters, magnifique de beauté, et Anthony Quinn forment un duo parfait. Un très beau film.
Marlon Brando^prête ses traits au révolutionnaire mexicain. Anthony Quinn, Oscar du meilleur second rôle pour ce film, jouant le frère de Zapata. Viva Zapata ! permettra à Brando d'obtenir le prix d'interprétation à Cannes. Zapata est ici dépeint comme un chef rebelle incorruptible, guidé par son seul et constant désir de rendre leur terre aux paysans spoliés, oubliant son intérêt personnel. Steinbeck, Oscar du meilleur scénario, mène une réflexion sur le pouvoir (politique, militaire) qui corrompt les hommes, Zapata excepté
Steinbeck a créé un scénario sur Zapata pour faire passer quelques idées qui lui tenaient à coeur. C'est à quoi devrait servir un personnage de légende comme Zapata (ou tout personnage historique). La réalité même d'un révolutionnaire doit servir à cela car jamais il sera possible de saisir l'homme quel qu'il soit. D'ailleurs cette technique est vieille le Néron de Racine est plein de libertés, comment pourrait-il en être autrement? De même que le Cyrano de Rostand etc...La question est donc de savoir si toute cette écriture sert bien l'idée de Steinbeck: « Vous voulez des chefs sans défauts, ça n'existe pas. Un chef est comme tout le monde. Il change! Il abandonne! Il meurt! Il n'y a pas de chefs en dehors de vous. Un peuple fort est la seule force durable. »Il y aussi quelques idées fortes dans le dernier quinze minutes dont celle qu'on ne peut tuer une idée etc....En fait on n'aurait pu trouver meilleur véhicule en la personne de Zapata pour passer ses quelques idées. Kazan ne fait que servir, assez habilement, les idées du maître Steinbeck que ce soit par le casting de Brando , Brando sublime et étonnant, ou par des plans à la fin la révolte et la foi nous gagne et on a le goût de sauter dans toute révolution qui se présentera en criant Viva Zapata! Tout cela reste simple, clair, comme une révolution!
Elia Kazan ou l'homme des grandes épopées, des grands films. L'histoire est passionnante et la mise en scène dynamique à souhait. Le cadre du Mexique est envoûtant, presque onirique. La prestation de Marlon Brando est une nouvelle fois remarquée : cette fois, son physique n'est pas mis en avant, il s'agit avant tout de sa performance d'acteur qui est mise en avant. Et quelle performance! Qui mieux que lui pouvait incarner le révolutionnaire Zapata? La psychologie de ce personnage est profonde et prend tout son sens dans le dernier tiers du film. Un grand réalisateur, un grand acteur, un grand film.
Un biopic plus ou moins approximatif du révolutionnaire pour l'anecdote le film insiste sur sa fidélité conjugale visiblement il y a gourance sur ce point. On le comprend vite le film est surtout l'occasion de faire passer quelques longues tirades politico romanesques sur la révolution en générale, pour m'a part J'ai trouvé le procédé assez lourd. Par ailleurs j'ai préféré la prestation d'Anthony Quinn à celle de Marlon Brando trop théâtrale.
Beau film sur le plan de la mise en scène, il a cependant un peu le défaut d'être un peu trop démonstratif et de mettre un peu trop les points sur les i. Peut être qu'à la base le scénario est un peu trop écrit au cordeau et ne laisse pas assez de moments de respiration et de marge d'interprétation pour le spectateur . Emilio Zappata ressemblait il aussi au robin des bois tel que décrit dans le film et n'est il pas trop idéalisé ? Cela dit, le film n'est pas simplificateur pour autant et montre la complexité d'une révolution avec ses contradictions et ses compromissions. Bien des exemples montrent que les utopies portées par les révolutions résistent mal au retour au réel et même si ce n'est plus original de le dire, Elia Kazan le montre bien dans ce film.