Il y a 25 ans, j'avais trouvé ce film nul à chier. Hier, je l'ai trouvé nul à chier mais avec des qualités esthétiques, à 80 % concentrées dans les moquettes de l'hôtel. On est peu de chose... Je ne sais pas ce qui est le pire: le jeu de l'actrice principale (presque aussi mauvaise que Benoît Magimel dans Marseille) ou la musique (une vingtaine de violons désaccordés entre les pattes de gorilles furieux). Insupportable. J'en ai encore mal à la tête.
A 34 ans il est tard pour découvrir The Shinning : trop de films y ont fait référence, trop de scènes sont connues et surtout trop de sourcils y sont arqués avec véhémence.
Le suspense est donc limité mais heureusement le rythme est étonnamment soutenu pour un film encore plus vieux que moi. On a bien des moments un peu plus plats mais sincèrement j'aurai préféré 15min de plus notamment pour donner du corps au basculement dans la folie de Jack qui m'a semblé très abrupte. Le scénario m'a d'ailleurs plutôt déçu. The Shining joue certes habilement sur les attentes d'un hypothétique secours... qui fait "tshac" (bruit d'un coup de ache inopiné dans le torse) et le concept du Shinning pourrait irriguer toute une série tellement il parait fertile mais le reste oscille entre dévoilement prématuré de l'intrigue et confusion. Le scénario est défloré après à peine 10min car on nous annonce clairement que notre Jack va se découvrir, comme son prédécesseur, une passion pour les objets contendant. Au contraire le reste des événements est très confusant puisqu'on nous explique d'abord qu'un drame unique s'est produit dans cet hôtel mais on apprend qu'en fait une chambre est hantée par un fantôme qui n'a rien à voir avec le drame susmentionné, puis on croit que seuls ceux avec le Shining peuvent voir les morts mais finalement non, puis que les fantômes ne peuvent interagir dans le monde jusqu'à ce qu'ils ouvrent une porte, pour finir par un twist ending inexpliqué : Jack Torrance est en fait un fantôme. Rajoutez à cela le deus ex machina du mec assommé par un coup de batte de base ball (complètement impossible médicalement) et il est difficile de ne pas être déçu par un film culte présenté comme l'archétype, la référence du film d'horreur .
Et ce n'est pas tout ! La bande son est insupportable, c'est certainement voulu mais cela ne change rien : pour faire peur on a connu plus subtile. D'autant que (mais comme la plupart des films d'horreur de cette époque) The shining n'est plus vraiment effrayant malgré les références sympas à l'innocence et aux peurs enfantines (le loup et les petits cochons).
Vous voulez encore plus irritant que la BO ? Je vous donne le personnage de Wendy. Elle est insupportable. D'abord elle passe son temps à se faire humilier par son mari, elle ne doit ensuite son salut qu'à la chance avant de fuir en hurlant non stop pendant les 20 dernières minutes du film. Non seulement le rôle est ingrat mais en plus Shelly Duvall surjoue affreusement l'archétype de l'incapable femme en détresse. On en revient presque à espérer qu'elle crève et c'est problématique car on ne développe aucune empathie non plus pour Jack qui dès le rendez-vous avec le directeur parait faux et antipathique.
Si le jeu de Jack Nicholson a par contre pu sembler manque de subtilité à certains j'ai pour ma part été complètement conquis, les échanges avec le barman sont particulièrement délicieux.
Il est également toujours rafraichissant de noter qu'un film reflète une époque aujourd'hui révolue dans laquelle on pouvait être l'héroïne d'un blockbuster sans être un top modèle, que le gamin soit debout dans la voiture qui roule ou que maman fume une clope à côté de son fils.
Soyons clair, malgré les bémols exprimés j'ai passé un bon moment au visionnage notamment grâce à la réalisation. The Shinning crée des images et des séquences bluffantes : les décors aux couleurs vives, les larges plans symétriques, la voix de Tony, la caméra qui suit le tricycle... Le statut de film culte se justifie (ou à minima s'explique) en ce sens : The Shinning produit des images marquantes, qui imprime durablement le spectateur. Qui peut oublier la vague de sang, les jumelles, la chambre 237 ou le visage halluciné de Jack dans la porte éventrée ?
J'ai beau être très fan du boulot de Stanley Kubrick de manière générale, j'ai toujours eu un peu de mal avec son "Shining". Pas car le film ne respecte pas le bouquin de Stephen King, ça je n'en ai strictement rien à battre, on va voir un film pour voir la vision d'un autre et non pas la sienne. Par car c'est chiant comme beaucoup le pensent, Kubrick reste pour moi le maître incontestable de l'ambiance prenante et hypnotisante avec Tarkovski, et ça reste très prenant sur le long terme.
Non, en fait je ne suis pas fan car au fond, c'est un bon Thriller psychologique et horrifique, mais pas plus. N'en déplaisent aux fans hardcore du film, il n'y a pas un message caché sous chaque incohérence, Kubrick a bien pu laisser passer quelques erreurs ça et là, ce n'était pas un Seigneur omnipotent au dessus de nous pauvres humains décérébrés (et c'est un grand fan de ce réalisateur qui vous dit ça hein), au bout d'un moment une erreur est une erreur. Et ces multiples incohérences ont vite fait de me sortir un peu du film et c'est bien dommage. Heureusement il y avait tout pour que je rentre dedans à nouveau grâce à une réalisation sublime et des acteurs au top. Mais je ne sauverai que ça pour ma part. Bien, très bien même ! Mais pas non plus ma tasse de thé en ce qui me concerne.
Se film est très bien spoiler: mais l action arrive vers la fin du milieu de temps en temps on peut croire que l horreur arrive alors que non duc ou sa met du suspense et si vous aimer les horreurs avc du suspense et de l action regarder ( c est sorti dans les années 1900 ans )
La légende veut que Walt Disney aurait refusé de travailler avec Orson Welles au motif qu’« il n’y a pas de place pour deux génies dans un même bureau ». L’anecdote aurait sans doute inspirée Stephen King et Stanley Kubrick pour Shining (1980). Les deux hommes sont alors au sommet de leur Art, et Kubrick souhaite oublier l’échec commercial de Barry Lyndon (1975) en adaptant un livre du célèbre romancier. Publié en 1977, The Shining narrait les déboires de la famille Torrance, emménageant le temps d’un hiver dans un palace isolé du monde. Jack, le père de famille, souhaite mettre ce temps à profit pour rédiger un livre. Mais son comportement ne tarde pas à devenir étrange… Mais les ténors peinent à s’entendre, notamment sur le personnage principal. Kubrick veut un film d’horreur pur jus, avec des spectres pervers et un Jack Nicholson plus inquiétant que jamais. King, s’est inspiré de sa propre histoire pour créer cet écrivain raté, et souhaite donc un métrage plus psychologique. Il n’obtiendra pas gain de cause. Alors, quel génie avait raison ? Les deux, mon capitaine ! Shining est une œuvre culte, qui fourmille de trouvailles aussi jouissives qu’effrayantes. Le casting est exceptionnel, l’ambiance anxiogène à souhait et Kubrick réussit à faire de l’hôtel Overlook un personnage à part entière de l’intrigue. Cela tient à son sens esthétique si particulier, qui insuffle aux lieux une atmosphère étrange, avec ses motifs géométriques, son labyrinthe végétal, ses couloirs infinis … et ce sentiment de vide qui s’en dégage. Vexé, King refusera d’apparaître au générique. En résumé, un bon film ne fait pas une bonne adaptation, et inversement. Beau joueur, Kubrick accordera à son ancien associé de livrer sa propre version téléfilm en 1997, à la condition que celui-ci cesse de critiquer publiquement son œuvre. Le résultat sera assez médiocre … Chacun son métier !
Un chef d'oeuvre du genre. Kubrick a révolutionné l'horreur en introduisant une manière de faire peur plus subtile, d'instaurer une angoisse chez le spectateur sans passer par le gore. Le décor de cet hôtel gigantesque ainsi que les plans qui y sont filmés sont iconiques. Le personnage principal est très bien développé et interprété, le spectateur arrive à ressentir sa plongée dans la folie et la lire sur son visage. Je trouve tout de même dommage que le pouvoir du shining soit assez peu mis en avant et développé.
J’ai profité de la fermeture des cinémas pour voir ce classique de Stephen King mis en image par Stanley Kubrick et plutôt deux fois qu’une puisque j’ai vu la version intégrale de 2h23 et la version disponible sur Netflix de 2h. Chaque version a ses avantages et ses inconvénients mais au final je préfère la version de 2h23 plus explicative et plus cohérente. Néanmoins, dans cette version, le rythme est très étonnant, (trop) lent la plupart du temps et (trop) rapide sur la fin. Le trio d’acteurs principaux est parfait et Jack Nicholson inquiétant à souhait.
honnêtement j ai été déçue a un point que je ne serais vous le décrire. Les acteurs surtout Shelley Duval sont nuls, tout est sur joué. Le roman de Stephen King n'a pas été respecté ils manquent pleins de details. Ne fait absolument pas peur, et il n est pas du tout angoissant. film culte à tord
Magnifique un chef d'oeuvre du cinéma des détail autant surprenant que intriguant des plans des cadres le scenario le jeu des acteur tout est beau quelques defaut cependant 1 la version européen je trouve ca dommage que tout le monde ne puissent pas voir se films en version completent 2 les voix française et l'adaptation des textes un peux dommages que ce doublages soit ci mauvais 3 l'adaptation du livre bon rien a dire dessus ce n'est pas une bonne adaptation mais c'est un bon film qui s'affranchit juste de sa source ce n'est pas très grave. sinon je ne voudrez pas vous embetez avec tous ce que j'aurais envie de dire sur ces détail comme je le disais au début Merci de m'avoir lu.
Un classique incontournable. Jack Nicholson est terrifiant et complètement barré. C'es poignant, Une tension qui monte crescendo. Toujours cette originalité au niveau de la caméra avec des plans étranges et variés. C'est fabuleux !
je connais ce film grâce à mon professeur d'anglais que je remercie par ailleur. j'adore ce film que ce soit la mise en scène, les acteurs ou les plans aériens. je ne sais pas comment d'écrire ce chef d'oeuvre tellement il est magistral. bravo à toutes l'équipe du film
Considéré comme un classique du "film d'horreur", Shining n'a pourtant rien d'effrayant. Il repose quasiment exclusivement sur l'évolution psychologique de Jack Torrance et peu sur le paranormal, sur les visions dans cet hôtel hanté. C'est cette démence qui a marqué les esprits ("here's johnnny!!!"), loin du fond du livre de Stephen King qui faisait du shining un élément un peu plus important qu'un garçon parlant à son petit doigt. Jack Nicholson, les cheveux en pétard, le regard d'un fou et s’avançant en boitant une hache à la main, Dany faisant du tricycle dans les longs couloirs et s'arrêtant devant une chambre mystérieuse, les conversations entre Jack et le barman Lloyd quand on sait qu'il n'y a plus de personnel dans le bâtiment...autant de scènes qui réussissent à maintenir une tension, même si elles ne font pas dresser les poils des jambes. Stanley Kubrick réalise donc un très bon thriller là où Stephen King avait écrit un très bon roman horrifique. Une adaptation différente donc mais les deux restent des exemples dans leur genre et peuvent s'apprécier indépendamment à leur juste valeur, sans nécessairement chercher à les comparer.
Ecrivain en mal d’inspiration, Jack Torrance accepte un travail saisonnier qui lui permettrait de s’isoler et retrouver l’inspiration nécessaire. Jack, sa femme Wendy et son fils Danny s’installent dans l’Hôtel Overlook en plein cœur du Colorado pour la rude saison hivernale mais tandis que Danny est assailli de troublantes visions et développe son don de médium, Jack sombre de plus en plus dans une forme de folie meurtrière.
Véritable tour de force filmique et témoin de la classe cinématographique de Stanley Kubrik, Shining divise autant qu’il fascine. Beaucoup de libertés sont prises avec le roman de Stephen King (principalement la fin), ce qui pourra rebuter les fans de l’auteur mais là où King se montre hyper descriptif (son style habituel), Kubrik se montre beaucoup plus obscur et suggestif et nous assistons à une lente et inexorable descente dans les tréfonds de la folie. Jack Nicholson est une nouvelle fois phénoménal mais la star du film c’est l’Hôtel ! L’Overlook est un dédale hanté à la symétrie malsaine, magnifié par la réalisation et l’emploi de techniques nouvelles pour l’époque telle que la Steadicam.
Shining est donc un classique du cinéma fantastique et un classique du cinéma tout court, en revanche privilégiez la VO car le doublage VF de 1980 est assez catastrophique (surtout concernant Wendy).
Pour encore plus de critiques et de bonne humeur, suivez-moi sur Facebook et Instagram : Le Vidéo club de Sabrina !