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    Shining
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    1 747 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 18 juillet 2014
    bonne adaptation du livre exellente intrigue et le jeux d'acteur de jack nicholson est parfait !
    Shawn777
    Shawn777

    574 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 juillet 2016
    Shining, un film issus du roman de Stephen King adapté par Stanley Kubrick et pour acteur principal, Jack Nicholson. Rien qu'avec ce casting, on peux s'attendre à un film extraordinaire et c'est effectivement le cas. Shining montre la terreur que Jack Nicholson rend parfaitement bien à l'écran. Le rôle du psychopathe lui va comme un gant ! Pour ce qui est de la terreur, nous n'avons pas de jump scare ou de choses comme ça qui font d'habitude l'essence du film d'épouvante lambda, ici nous avons des scènes juste tout simplement angoissante et qui en deviennent terrifiantes (notamment celle dans la salle de bain ou toutes les scènes de couloir). Le réalisateur nous montre aussi que nous le spectateur n'a pas besoin d'être plongé dans le noir pour avoir peur, en tournant la scène finale dans un labyrinthe enneigé et éclairé de partout, ce qui fait que les décors sont très éclairés et la scène en reste pourtant très effrayante. On voit aussi très bien la tension et la folie dans le personnage principal qui monte petit à petit en lui et c'est, encore une fois, très bien rendue à l'écran. Je préfère tout de même le livre car, entre autre, la fin n'est pas du tout la même. Je vous laisses découvrir les deux fins et bon spectacle !
    DeSaintJean
    DeSaintJean

    4 abonnés 431 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 juillet 2014
    On connait les scènes cultes, on connait la performance de Nicholson, on connait la virtuosité esthétique de cette légende cinématographique. Toutefois on reste scotché devant l'implacable...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 9 juillet 2014
    Le meilleur film d'épouvante de tous les temps... Que dire de plus !!
    Raymond B.
    Raymond B.

    1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 7 juillet 2014
    Le film le plus surestimé de l'histoire du ciné sang qui coule dans un corridor sa fait peur frissons et quelle lenteur
    W-a-ll-y
    W-a-ll-y

    15 abonnés 74 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 juillet 2014
    Quand certains films misent sur le gore ou le paranormal pour effrayer le spectateur, "Shining" se sert lui de la folie et de la paranoïa qui s'insinuent dans notre esprit. C'est bien simple, la tension et la peur montent crescendo dans ce bijou du cinéma d'épouvante, et du cinéma tout court. Ponctué de si nombreuses scènes marquant les mémoires de manière indélébile spoiler: (hallucinations, les deux jumelles au détour des couloirs, les regards déments de Jack Torrance, la femme dans son bain, les coups de hache dans la porte de la salle de bain, le labyrinthe, etc)
    , "Shining" nous angoisse et nous fascine sans presque aucun temps mort. Même les esprits les plus forts sont touchés, et c'est là toute la grandeur de ce film. On ressent la vraie peur, et non le dégoût ou les sursauts comme dans bien des films d'épouvante. Mais après tout, est-ce vraiment surprenant ? Tout avait été réuni pour offrir ce chef d'oeuvre aux spectateurs : une histoire basée sur un roman de Stephen King, un Jack Nicholson au sommet (et quel sommet!) de son art, et une mise en scène virtuose de Stanley Kubrick. Le scénario est, malgré les apparences, complexe, comme le montrent certaines scènes spoiler: dont la "rencontre" entre Torrance et l'ancien gardien (observez les miroirs)
    . Caméra mobile dans les couloirs de l'hôtel, jeux de lumière, direction d'acteurs parfaite, musique justement dosée, rien n'est à jeter côté réalisation. Et côté interprétation, inutile de dire que Nicholson est impeccable, et le jeune Danny Lloyd est également très convainquant spoiler: lors de ses crises de schizophrénie et hallucinations
    . Ainsi, "Shining" du regretté et polyvalent Stanley Kubrick est à classer aux côtés de "Psychose" tout là-haut là-haut, dans les plus grands films du cinéma d'épouvante.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 juillet 2014
    Je ne donnerai pas une critique mais plutôt un conseil aux futurs spectateurs de cet excellent film : il n'en sera pour vous que meilleur de le regarder en version originale tant la version française est affreusement mauvaise !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 juillet 2014
    Jamais on n'oubliera l'image des petites jumelles, ni celle de Jack Nicholson lançant son "Coucou chérie!". Film majeur dans l'histoire du cinéma d'horreur, ce long-métrage fascine toujours par sa complexité et son génie visionnaire. Kubrick a créé une montagne, un monument du cinéma, qu'il est très difficile d'expliquer alors que l'intrigue originale du roman de Stephen King était beaucoup plus simple. Le réalisateur s'amuse à nous brouiller les pistes, à briser la logique, et on se perd avec les personnages dans les couloirs de l'hôtel. N'espérez pas vous en sortir, c'est Kubrick le maître du jeu, et sa réussite est absolue. Ici l'horreur est suggérée plutôt que montrée, mais un climat pesant et dérangeant s'instaure, aussi bien par les images éblouissantes que par l'interprétation extraordinaire de Jack Nicholson. D'ailleurs tous les acteurs sont excellents, notamment Shelley Duvall qui est stupéfiante. Regarder Shining, c'est s'aventurer dans un monde où le surnaturel et le réel se confondent, une expérience de cinéma terrifiante et grandiose.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 26 juin 2014
    Shining, c’est aujourd’hui, l’un des grands classiques du cinéma mondial, qui fut présenté dans un cinéma niçois, à l’instar de Lawrence d’Arabie il y a quelques mois, et dans sa version US, s’il-vous-plait, plus longue de 28 minutes. Shining est l’adaptation cinématographique du roman éponyme de Stephen King, par Stanley Kubrick, sortit en 1980. Enfin, du roman? Pas vraiment. Celui-ci n’étant pas terminé au début du tournage, Kubrick s’inspire des brouillons de King pour en tirer le scénario de son film.

    L’action se déroule dans un grand palace des rocheuses à plusieurs heures de route de Denver, l’hôtel Overlook, lieu de villégiature de la jet-set et des grands du pays. Jack Torrance (Jack Nicholson), ancien professeur reconverti dans l’écriture et en mal d’inspiration, postule pour le poste de gardien, chargé de maintenir les lieux en état durant un rigoureux hiver de 5 mois. Il devra emménager dans l’hôtel avec sa famille et y vivre reclus, coupé du monde par plusieurs mètres de neige. Bien que magnifique, cet hôtel a une sinistre réputation et les gardiens ne font pas long feu. Pourtant, même les histoires les plus sordides sur les lieux ne découragent pas Jack et sa femme Wendy (Shelley Duvall) d’accepter la place. Seul leur fils, Danny, interprété par Danny Lloyd, est très réticent, et pour cause, dans l’esprit de Stephen King, le fantastique n’est jamais loin. Ainsi, le petit Danny dispose d’un don de médiumnité, le "Shining", qui lui permet de communiquer à distance avec d’autres personnes disposant du même don et de voir le passé, l’avenir… Son ami imaginaire, Tony, le prévient : son père Jack va les assassiner lui et sa mère, comme l’ancien gardien qui tua ses deux filles et sa femme à coups de hache.

    C’est du point de vue du père, de Jack Torrance, que Kubrick nous compte cette histoire pour le moins dramatique. Nous assistons ici à tous les stades du développement de la folie. Est-elle due à son enfermement ? Est-elle due à son sevrage, lui qui n’a pas bu une goute d’alcool depuis cinq mois ? Est-il possédé ? Autant de questions qui nous turlupinent et nous amènent à nous demander si nous arriverions à vivre en vase clos durant une si longue période. Nicholson adopte ainsi de plus en plus un comportement bizarre, égoïste, violent. Mais ne serait-ce pas l’œuvre du Shining ? Il est certain que l’hôtel Overlook est lui aussi doté de ce pouvoir surnaturel. Il communique avec Danny mais sûrement aussi avec son père, le poussant dans ses derniers retranchements, le poussant vers l’irréparable, vers la destruction et l’autodestruction, tout cela par l’intermédiaire du "fantôme" de Delbert Grady (Philip Stone), le gardien qui assassina sa femme et ses fillettes.

    Shining est sûrement le film le plus accessible de Kubrick car c’est avant tout un film d’épouvante, beaucoup de psychologie et un peu de gore comme son époque le voulait. Mais comme tous les films de l’auteur, il ne laisse pas indemne. À travers celui-ci, chacun trouvera un contenu et un message différent, de nombreuses interprétations sont possibles et la scène de fin ne fait que renforcer cette multiplicité en donnant un nouvel élément, venant bouleverser notre compréhension du récit.

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    Pauline G.
    Pauline G.

    37 abonnés 561 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 juin 2014
    Shining... Il est difficile d'écrire quoi que ce soit sur un tel film. Il ne se raconte pas, il se vit ; il ne s'explique pas, il se ressent. Ça en dit long sur le talent de Stanley Kubrick et des acteurs qui en animent le scénario torturé.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 juin 2014
    Stanley Kubrick est définitivement un homme à tout faire ! Après avoir abordé des genres comme la science-fiction, la guerre, le peplum, le film d'anticipation sociale... il revient à l'affiche en 1980 avec "Shining", une adaptation du roman éponyme de Stephen King.
    Mon dieu que ce film est extraordinaire ! L'atmosphère qui rode autour de Shining est dérangeante à souhait : la lumière éblouissante, les couloirs interminables de l'hotel Overlook, la steadicam d'une précision infaillible et la musique qui renforce encore plus la tension, qui est déjà palpable avec les décors enneigés de l'extérieur, et le huit clos que l'on ressent très vite dans l'hôtel. Bref, vous l'aurez compris, Shining est véritablement une pépite en matière de réalisation ! Je n'oublie pas de souligner la performance des acteurs, et en particulier celle de Jack Nicholson qui livre un personnage froid et glauque. En même temps, le visage de cet homme est tellement proche de celui du diable...
    Enfin, sur le fond, Kubrick a soigné l'écriture du scénario. Le cinéaste nous montre sa propre vision du roman de King, quitte à s'en écarter pour pouvoir y insuffler sa touche personnelle. Ainsi, le film nous offre des moments forts et cultes : le pacte que Jack Torrance conclut avec le diable dans le bar, la découverte de la chambre 237, les apparitions fantomatiques... et bien sur : le cultissime : Here's Johnny !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 15 juin 2014
    Cela faisait un bout de temps que j'avais envie de revoir ce film, je devrais plutôt dire ce monument. Je n'ai pas encore lu ce roman mais généralement, les romans de Stephen King sont plutôt bien adaptés. Pour moi Jack Nicholson est à son top niveau dans ce film, un vrai psychopathe de première. Plus on avance dans la narration plus on le voit basculer dans la folie. Le gamin est excellent il donne presque froid dans le dos. Stanley Kubrick signe ici, selon mon avis, l'une de ses plus grande œuvres. Le film possède une ambiance lourde presque oppressante. Peu à peu la tension monte jusqu'au final du film. L'hôtel est vraiment bien choisi pour ce tournage épique. Quand le froid arrive et que Jack Nicholson bascule dans la folie, l'hiver empêche sa femme et son fils à s'enfuir. La traque va commencer dans ce lugubre lieu où tout peut arriver. Un piège machiavélique dans ce film à la perfection inégalé...
    maximemaxf
    maximemaxf

    348 abonnés 260 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 juin 2014
    « Shining » est le tout premier film de Stanley Kubrick que j’ai visionné il y a plusieurs mois, j’ai eu la chance de le voir en version intégrale mais, étrangement je n’avais pas du tout été transporté ou séduit par cette adaptation du Best-Seller de Stephen King car, je commençais tout juste à m’intéresser au 7ème art et la première fois l’univers du film me paraissait beaucoup trop floue et maladroite pour que je puisse réellement faire une critique ou donner une note quelconque au premier long-métrage du mystérieux et étrange maître de la mise en scène et de la réalisation qu’était le réalisateur de ce film, de plus j’avais trouvé que les personnages de Wendy et Danny n’avaient pas bénéficié d’un bon développement, surtout pour Wendy Torrance que je trouvais insupportable, le fait est qu’elle m’était paru aussi intéressant qu’un bout de bois, et le bout de bois en question on s’en fiche pas mal.

    Plusieurs films résultent d’une adaptation d’un roman ou d’une œuvre littéraire, alors je me suis décidé à revoir ce film après avoir lu l’œuvre de Stephen King, avec la version cinéma cette fois-ci, et j’ai vraiment adoré, bien qu’il y ait beaucoup de détails du livre qui ait été évincés dans l’histoire, je reviendrais un peu plus bas sur ce fait ainsi que sur les détails du livre (que je vous conseille de lire si vous aimez les romans de fantastique et d’horreur, croyez moi c’est un super livre et l’histoire est plus ingénieuse et fascinante que son adaptation au cinéma).

    Kubrick a donné vie à un nouveau genre du film d’épouvante qui est appelé le film d’horreur psychologique car ce film ne cherche pas à faire sursauter en continue ou à faire dans le gore ou bien à mettre en scène des morts spécialement spectaculaire comme un slasher movie, il se concentre sur notre état mental et notre ressenti intérieur en voulant donner une sensation d’angoisse et de mal-être, ce qui fonctionne à merveille dès l’introduction avec la composition originale de Wendy Carlos et Rachel Elkind. Stanley Kubrick avait l’habitude, jusqu’à ce film de ne prendre que des musiques déjà composées dans ses réalisations, surtout de la musique classique comme la neuvième symphonie de Beethoven dans « Orange Mécanique », mais ce film apporte une grande nouveauté avec une composition musicale dérangeante et glauque dès les crédits d’ouverture grâce aux sons des trompettes jouant sur la répétition et des notes lourdes et prestant, aidés par une image jouant sur la lumière et l’environnement filmé depuis un hélicoptère filmant la forêt, la rivière, les montagnes le tout sur un fond sonore oppressant pour rendre l’environnement typiquement menaçant. La musique arrive à être pesante et affolante durant les scènes les plus glauques, surtout spoiler: lors du grand Twist final avec la course poursuite dans le labyrinthe entre Danny et Jack sans oublier les visions fantomatiques et tordus.


    Puisqu’on parle des personnages, commençons par le meilleur d’entre tous, interprété par la légende vivante des comédiens du cinéma, la crème des grands interprètes de psychopathe, j’ais nommé : Jack Nicholson, ou le Joker du cinéma comme on peut l’appeler depuis son interprétation du Joker dans le Batman de Tim Burton. Il sait être naturel et simple lorsqu’il n’est encore que le père de famille autrefois ivrogne, un écrivain raté et un ancien enseignant de grande école, et encore je n’ais dévoilé que les informations de base du bouquin. Mais lorsque spoiler: la folie s’empare de lui et qu’il discute avec les fantômes de l’hôtel notamment Grady (dont le vrai prénom est Charles, et non pas Delbert),
    il devient tellement flippant mais aussi tellement fun à la fois, et ses expressions faciales ainsi que ses interprétations de dingue, spoiler: surtout lorsqu’il se fout de la gueule de Wendy lors de leur discussion dans le grand salon,
    sont à la fois cultes, hilarantes et flippantes à la foi, et comment oublier spoiler: son improvisation lorsqu’il s’attaque à coup de hache à Wendy à l’entrée de la salle de bain ou il coince sa tête entre deux morceaux de bois de la porte bousillé et sort son fameux « Coucou chérie », ou bien « Here’s Johnny » pour les anglophiles, certains auront reconnus le clin d’œil à ce passage
    . Est-ce que j’ais besoin de faire un long éloge sur Nicholson, on sait tous à quel point il est excellent. On y croit à tel point qu’on a l’impression qu’il va sortir de l’écran pour nous violer avec un bambou trempé dans du curry indien bien épicé... oui, j’adore faire des comparaisons tordu.

    Par contre, si je dois bien reconnaître un énorme défaut à ce film qui gênera beaucoup plus ceux qui n’ont pas lu le livre que ceux qui le connaissent, c’est le personnage de Wendy Torrance. Autant l’actrice était bonne, autant le personnage version Kubrick était une bécasse insupportable et pleurnicheuse qui ne voyait pas plus loin que le bout de sa mèche noire et la version intégrale ne donne même pas le soin d’approfondir plus ce personnage, alors que dans l’œuvre de l’auteur Stephen King, elle avait une personnalité beaucoup plus évoluée et on la pardonnait facilement d’être niaise. D’ailleurs ça me donne envie de parler d’un gros défaut que j’expliquerais un peu plus bas. Ensuite, nous avons Danny Torrance joué par Danny Lloyd, ceux qui ont lu le bouquin n’auront aucun problème avec lui, surtout que le petit comédien s’en était très bien sorti, mais là encore on n’a pas suffisamment d’information sur Danny spoiler: si ce n’est qu’il a le Shining, ou Don comme il est dit dans le livre.


    Je comprends qu’un film ait besoin de prendre des libertés pour avoir du succès, ça a marché avec la trilogie du Seigneur des anneaux et avec Jurassic Park, et là avec Shining si ça marche plus que très bien d’un côté, de l’autre : je me mets à la place de Stephen King, il avait été mécontent de voir cette version même si il considère le film comme excellent en tant que spectateur. Beaucoup trop d’éléments sont écartés dans cette adaptation : spoiler: la chaudière, l’alcoolisme de Jack qui était le point central du livre, les parents de Wendy et Jack ou encore leur passé qui sont volontairement écarté,
    sans oublier les nombreuses modifications scénaristiques apportés par rapport au bouquin afin de rendre l’univers plus vague et nébuleux pour le spectateur, ce qui explique que la première fois je n’avais pas du tout accroché à l’univers du film et que je ne pouvais pas le considérer plus que comme un bon film.

    Mais maintenant, en après avoir lu le livre et revu le film une seconde fois dans sa version cinéma, mon point de vue est totalement différent, je vois ce film comme un vrai chef d’œuvre malgré tout ses défauts, car entre-temps Kubrick a apporté ses touches personnelles pour donner à ce film une atmosphère lourde et affolante : spoiler: le labyrinthe en remplacement des buis ainsi que la course poursuite final à l’intérieur en plein hiver est tellement terrorisante par la force de sa musique et l’interprétation des acteurs qu’il en devient stressant,
    et ne parlons pas de l’ascenseur aux portes rouges d’où une montagne de sang dégoulinera. Et il a quand même au la brillante idée de conserver les éléments les plus importants du livre pour rendre ce film glauque : spoiler: l’homme au masque de cochon homosexuel, les visions au Colorado Bar, la vieille femme décoloré et violacée de la chambre 217… oui j’ais dis 217, et non pas 237, il y a eu une petite erreur de scénario sur ce point
    . On peut reprocher ce qu’on veut quant aux modifications apportés par rapport aux livres, Stanley Kubrick a eu l’idée brillante de garder les éléments les plus marquants pour nous les retranscrire à l’écran.

    En plus de ça, les plans fixes de la caméra sont utilisés intelligemment durant la plupart des scènes, et les reculs de la caméra sur tel ou tel acteurs ainsi que les champs/contre-champs sont parfaitement utilisé avec le reste des éléments qui font que ce film parvient à nous terrifier, mais en jouant plus sur le fantastique et la psychologie évolutive du père de famille lié à l’hôtel hanté qu’est l’Overlook, que sur le thème de l’alcoolisme sur lequel travaillait Stephen King.

    « Shining » de Stanley Kubrick est, malgré ses énormes différences au niveau du scénario et de l’univers qui fait que je garde une préférence pour l’œuvre littéraire : un œuvre fascinante avec un univers conçu par le réalisateur qui a fait du livre de Stephen King sa propre réalisation en se contentant de reprendre uniquement les bases du livre, et les principaux éléments flagrants de l’histoire d’origine afin de faire de sa réalisation la grande référence du film d’horreur, bien que je préfère considérer ce film comme un film de Kubrick que comme un film d’horreur.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 4 juin 2014
    Avis personnel : un dénouement prévisible à outrance, longuet et redondant, ponctués de plusieurs interventions comiques nuisants à l'angoisse ont rendu ce film indigeste. De plus le jeu d'acteur de la femme frise le zéro. Le film est linéaire et ne décolle que rarement. Avis objectif : le jeu d'acteur des autres personnages est excellent, surtout celui du tueur qui est vraiment bluffant. Le cadre est très travaillé et la musique est affreuse (positivement), du jamais entendu. L'hôtel est angoissant, vaste et silencieux. Quelques scènes d'anthologie très intéressante également (le bar, le labyrinthe...). En conclusion, Shining est très expert, mais la frayeur restera toujours subjective, et elle n'a pas marché sur moi. Alors oui on peut le qualifier de chef-d'œuvre de l'horreur selon les critères objectifs. Mais malheureusement, je n'ai pas été aussi emballé que les autres.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 8 mars 2015
    Un film a ne surtout pas rater !!!
    Malgré la longueur de certaines scènes et même de la première partie du film, la deuxième partie vaut bien la peine de s'être ( quasiment pas ) ennuié.
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