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Naguesh
19 abonnés
395 critiques
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5,0
Publiée le 24 septembre 2014
Un film au sens unique, non, je rigole ! " Shining " reste pour moi un film mystérieux, dont l'équation est incomplète. Le perfectionniste hors pair, Stanley Kubrick et l'acteur aux milles visages, Jack Nicholson font ici un duo incroyable. Le casting est très talentueux, mais c'est surtout grâce à la démence de Jack Nicholson que le film est réussi. Les personnages secondaires sont très importants dans l'histoire, ils jouent un rôle majeur dans le déroulement des faits. Le scénario est une sorte de labyrinthe, qui a plusieurs sortie. Les événements du film sont d'un rythme parfait, sans être trop lent et sans être trop rapide, " Shining " observe son environnement et l'exploite d'une belle façon. La mise en scène du film est sans précédent, des plans de vues bien imaginées et bien trouvées font le bonheur de nos yeux. Pour la première fois dans un film ( chronologiquement ), on trouve une BO horrifique et dérangeante. Le film ne comporte pas vraiment de grandes frayeurs, mais c'est le début d'une peur psychologique qui va durer 2h30. En conclusion, " Shining " est film plein de métaphores, c'est décidément un chef-d'oeuvre !
Alors oui, objectivement parlant c'est du tout bon. Mais personnellement je n'ai pas accroché a ce classique des films d’épouvante. Niveau ambiance sonore ou visuel, mise en scène..... j'ai rien a dire, Stanley Kubrick fait comme d'habitude du très bon boulot. Mais c'est chiant, je suis pas rentré dans le film, c'est inintéressant et long. Les acteurs, alors oui Jack Nicholson est excellent, mais voila quoi, il fait que du Jack Nicholson, Shelley Duvall est énervante, seul le jeune Danny Lloyd arrive vraiment a surprendre dans le film. Les personnages sont pas attachants, rien a faire de ce qu'il peut leur arriver. Nicholson joue un personnage qui est des le début détestable alors du coup quand il devient fou, bah ça surprend pas, il a une tête de psychopathe des le premier plan ou on le voit. Heureusement que l'ambiance est la pour apporter quelque chose d’intéressant. Bref Shining a une histoire inintéressante, des personnages inintéressants, et ça fait qu'on s'ennuie, c'est long. Malgré ça, c'est quand même un classique du genre, donc regardez le quand même et qui sait, contrairement a moi vous allez peut être bien aimer.
La famille Torrance se rend à l'hotêl Overlook afin de le garder pendant l'hiver, avec leur fils, Danny, doté d'un don magique appelé "Shining". C'est ainsi que débute le film fascinant de Stanley Kubrick. Film d'épouvante à la base, on se rend vite compte que ce film est bien plus que cela. De nombreux mystères l'entourent et de nombreuses références y sont présentes. Un climat de peur et d'opression règne constamment, que ce soit pendant les escapades de Danny dans les couloirs de l'hôtel ou la femme de la salle de bains de la chambre 237. Ajoutons à cela un Jack Nicholson impressionnant dans son rôle de père de famille rongé peu à peu par l'hôtel. Car oui, dans Shining, le méchant n'est pas vraiment un monstre ou quelque autre créature mais bel et bien l'Overlook lui-même : c'est lui qui possède Jack et qui le pousse à tuer toute sa famille. Mais Shining est-il vraiment une adaptation du roman culte de Stephen King ? La psychologie des personnages du film est bien différente de celle du livre (dans le livre, Jack Torrance est un alcoolique sans mauvais fond, mais qui devient mauvais au contact de l'hôtel et de la boisson, tandis que la folie de Nicholson est présente dès le début du film) et de nombreuses scènes divergent avec celles du livre. Malgré cela, "Shining" reste pour moi un chef d’œuvre absolu du cinéma d'horreur, où Kubrick manie habilement effets de caméra et suspense.
Décrire ce film reviendrait à enchaîner les superlatifs. Il faut voir et revoir ce chef-d'oeuvre hors du temps, hors de l'espace. Tel 2001 du même réalisateur, The Shining est un oeuvre qui ne parle que d'elle même et qui n'a qu'elle même comme réponse à son énigme.
* Scénario : 5/5 * Mise en Scène : 5/5 * Interprètes : 4/5 * Photographie : 5/5 * Musique : 5/5
Je vais surement m'attirer les foudres, mais j'ai vraiment été déçue par ce film. Je refuse de le voir depuis des années, par peur, car je pensais qu'il était le film d'épouvante par excellence. Alors peut-être suis-je totalement hermétique aux "génie" de Kurbrick après plusieurs visionnage je n'ai toujours rien compris à son "Eyes wide shut". Alors oui Jack Nicholson est tout bonnement excellent (en même temps c'est un rôle qui lui va tellement bien), l'histoire est prenante et on comprend bien qu'il y a plein de choses cachés. Mais quand on le regarde d'un œil nouveau ben c'est plutôt moyen. Je ne suis donc pas convaincue et ma déception ne désemplie pas, je m'attendais vraiment à une boucherie traumatisante.
Un classique ultra-efficace, anxiogène et oppressant au possible. Il est simplement dommage qu'en prenant trop de liberté avec le livre dont il est tiré, Kubrick risque de se mettre plusieurs fans à dos. En résumé, un excellent long-métrage, mais une adaptation seulement passable.
Clairement l'un de mes films préférés. Comment terroriser un public en plein jour sans les artifices habituels du film d'épouvante (nuit, orage...) ? Demandez au maître Kubrick qui s'éloigne du roman de Stephen King ce qui leur a valu quelques inimitiés. Du pur génie, Nicholson est simplement dans son meilleur rôle ever en psychopathe névrosé, et les seconds rôles sont sublimés par une interprétation simple et réussie.Redrum continuera de nous hanter longtemps !
Un chef d'oeuvre !! meme après autant d'années, ce film se regarde avec autant de bonheur et de frissons !!! le duo Kubrick/ Nicholson est un franc succès, si vous n'avez jamais vu ce film, achetez le, ce film doit faire parti des cultes.
Shining est un grand voyage au pays de l’horreur où l’on évolue dans un suspense toujours grandissant. La moindre scène semble travaillée pour fournir le maximum de frissons aux spectateurs. Même pour les dialogues anodins entre les membres de la famille, l’atmosphère Kubrickienne - savant mélange entre décors géométriques colorés, expressions ambigües des personnages ambigües et musique singulière – rend l’action intéressante. Mais ce que l’on peut reprocher au film ce sont peut être ces « fausses-frayeurs » à répétition, frustrantes de ne pas apporter la violence que le spectateur prévoit. Ainsi, plusieurs fois après un plan particulièrement angoissant d’une vision fantôme on peut être déçus et se dire : « Mais toujours rien ?! »Les personnes qui n’aiment pas les films où le réalisateur prend son temps pour amener l’action n’apprécieront pas Shining où même les plus patients trépigneront pour voir, enfin, le dénouement final.Enfin, on peut saluer le montage, où de beaux paysages, de belles couleurs se mélangent avec des images presque subliminales, où l’on a juste le temps d’identifier les effrayantes silhouettes… Un classique qui mérite sa réputation.
Stanley Kubrick et reconnu pour donner au spectateur la liberté de formuler leur propre interprétation, donc je conçoit que certains diront de ce film qu'il est un peu compliqué à comprendre sur le moment, de fait, beaucoup de détails sont à prendre en compte.Donc à voir avec un œil avisé.
Un succès très personnel à mes yeux, car il parvient à me faire apprécier un genre qui me rebute. Il réussit à être perturbant non pas grâce à des screamers, jumpscare ou autres zombies, mais par une ambiance et un côté très obscur (à coupler avec le film "Room 237"). Plus qu'un film d'épouvante, c'est un thriller-psychologique.
Avec cette adaptation du roman de Stephen King, Stanley Kubrick nous fait suivre Jack, gardien d'un hôtel fermé l'hiver, sa femme et son fils Danny qui s'apprêtent à y passer de long mois coupé du monde et peu à peu sentir la solitude, les hallucinations ou encore la folie. Au-delà de ces scènes mémorables (celle de l'affiche, les longs plans suivant Danny en vélo confronté à des spectres de petites filles...), c'est une véritable invitation à la terreur et au trouble que nous propose Kubrick, avec une mise en scène éblouissante et la mise en place d'une atmosphère sombre, parfois malsaine, angoissante et surtout fascinante. Au fil des semaines, chaque membre de la famille souffre d'hallucinations sous une forme ou une autre, les premières venant de Danny qui a des visions de meurtres commis à l'hôtel des années plus tôt puis Jack vivant une lente descente dans la folie et aux enfers et enfin l'hystérie de Wendy, trois personnages que Kubrick met parfaitement en scène et prend le temps de montrer leurs évolutions, ce qui les rend encore plus passionnant. Kubrick maitrise parfaitement le climat de terreur qu'il met en place, sa maitrise technique est bluffante, que ce soit dans les plans ou les angles de prises de vues. Et enfin, il y a aussi cet hôtel avec ses structures uniques, ses tapis, ses couloirs ou encore ses miroirs, déjà angoissant à lui tout seul. Le casting est impeccable et notamment Jack Nicholson dont son cri à glacer le sang reste en mémoire. Comme souvent quand il s'attaque à un roman, Kubrick a le don et le génie de faire oublier l’écrivain et de s'approprier les œuvres, c'est le cas ici.
Stanley Kubrick était un expert en la matière, capable de maîtriser n'importe quel ambiance ou n'importe quel sujet, auquel il emmène son spectateur dans une autre dimension, une dimension cinématographique inédite et-ce, à chaque film qu'il a réalisé. The Shining est l'un des plus percutants, ayant tout de même subi certains scandales au niveau de l'adaptation du roman de Stephen King, une adaptation pas vraiment fidèle au roman culte, il en demeure pas moins extraordinaire. L'ambiance, la réalisation, la musique, les travellings et les acteurs (surtout Nicholson) forment un tout, ce film est un grand classique culte psychologique et complexe dans le fond. Préférez la version longue Américaine, plus logique, plus explicite et plus nécessaire que la version Européenne, l'expérience n'en est que plus efficace et on en ressort psychologiquement troublé et pensif. Le niveau de terreur à son apogée, définitivement un très grand film d'épouvante, un bijou sur sa forme et son fond en mettant à part le roman.