Derniers Avis : Shining - Page 25

Bon film d'épouvante et de très bons acteur ainsi que le petit joue très bien.....l'histoire sort de l'ordinaire

Non sérieusement, ce film est une blague? Pourquoi de telles notes? Le film est pire que mauvais, il ne se passe rien pendant 2 heures : heureusement que les 30 dernières minutes sont présentes pour me dire que je n'ai pas regarder ce film pour rien. Je me suis forcer, il était interminable, aucune angoisse, aucun stress. Pourquoi moins de 12 ans? Même les Experts : Miami est une série plus choquante que ce ''film'' si on peut appeler ça comme ça...

Dans le cinéma d'épouvante il y a un peu "Shining" et les autres, tant ce film est hors catégorie. Kubrick n'a pas besoin de lumières sombres pour nous faire peur, des couloirs blancs, des plans de caméra millimétrés, on retient bien sur le plan du vélo( un des meilleurs de l'histoire du cinéma), une musique inquiétante, et du talent est c'est largement suffisant. Avec ces ingrédients là, il surpasse la concurrence, parce que son film est plus qu'un film d'épouvante, c'est un film sur la folie, un film sur la perdition d'un homme. servie par un Jack Nicholson qui nous livre une des meilleurs performance de l'histoire du cinéma, le génie ce passe de commentaire. Mais en plus de cela, Shelley Duvall, nous livre aussi une performance sidérante, qui dans l'histoire du cinéma à mieux joué la peur et l’effroi que Shelley Duvall dans ce film? Sans oublier le Danny Lloyd qui est épatant. En plus le film à des décors magnifiques, des décors "cryptés", qui nous donne un des meilleurs films à atmosphère de l'histoire du cinéma. Sans ces scènes marquantes, "quand la Shelley Duvall' découvre ce qu'a écrit son mari", "la scène dans le labyrinthe, ou la scène de la hache cultisme. Ou encore l'exploration de l’hôtel par Danny; ou encore le mystère du majordome. Sans oublier cette fin ambiguë, qui ne peut que augmenter le poids de ce chef d'oeuvre. Parce que oui ce film en plus de donner quelques questions, est addictif et nous pose plein de questions.

Le meilleur film de Stanley Kubrick ! Avant de voir ce film, mon préférer de Kubrick était "Full Metal Jacket"
Mais l'ambiance, les lieux, Les personnages, font de ce film le meilleur de Kubrick (J'ai Orange méchanique dans ma biblioteque mais je ne l'ai pas encore vu)
Bref ce film ma fait trembler, frisonner, éffrayer ! La real est incroyable et le jeux d'acteur de même (Sauf celui de Shelly Duval qui est pas terrible, Du tout !)
Le scénario est mieux que le livre (que j'ai lu) et donc c'est ainsi que shining restera un de mes films préférer (qui la figure paternelle la moins sympatique du monde) !
PEACE !

Cette version du roman de King est largement sublimée par la mise en scène de Stanley Kubrick. Mais c'est avant tout Jack Nicolson qui explose l'écran pour donner au fil rouge de ce huis clos au cœur d'une tempête de neige, déjà exploité dans bien des films (Le moins connu, et pour cause, est "L'hôtel des tempêtes", un film soviétique tourné en Agfacolor en 1938), la terreur et l'inquiétude qui vous cloue sur votre siège. Même si "Shining" n'est pas "Spartacus" ou bien "l'Odyssée de l'espace" reste un moment fort du cinéma.

Après 30 visionnages de ce film, je dois dire que Shining a toujours été et demeurera mon film coup de cœur. Selon moi, Stanley Kubrick signe ici son meilleur film. On pourrait passer toute une vie à analyser cette merveille du 7ème art. Chaque scène est unique, chaque plan du film est totalement magistral. L’hôtel Overlook demeure comme l’un des lieux les plus effrayants de toute l’histoire du cinéma. Il est vrai que l’interprétation sans faille de Jack Nicholson impacte énormément sur l’ambiance pesante et malsaine qui s’accroit tout le long du film, mais il n’en demeure pas moins que ce qui me semble le plus angoissant dans ce film est cet hôtel. Tous ces couloirs et chambres vides, quand on imagine les choses horribles qui ont du s’y produire… Même si certaines sont violentes, ce n’est pas ce qui est le plus traumatisant. Ce qui vous cause cette chair de poule et cette peur à chaque fois que vous regardez ce film est le silence de mort qui règne dans l’hôtel. Ce lieu unique dans lequel vous n’aimeriez jamais vous y retrouver seul. C’est à cela que l’on doit beaucoup à Kubrick qui grâce à sa technique et son génie réussit à nous mettre très rapidement mal à l’aise dès le générique du début. Un talent que l’on aimerait bien retrouver dans les certains films d’horreur de nos jours…

Un film considéré comme culte, épouvante horreur, pourtant étant bien lent et peu crédible il devient assez vite plus drôle par sa grossièreté que réellement effrayant. Il a un gros problème de rythme, étant ainsi ennuyant sur toute la première partie. Mais l’ambiance et les acteurs ne passent pas non plus. La prestation de Shelley Duval est à la imite de la catastrophe, étant bien souvent grossière notamment la scène avec le couteau. Tellement irréelle qu’on arrive à sourire devant ces scènes pittoresques. Il faut dire également que la VF sonne bien fausse ce qui n’aide pas. La musique, quant à elle est bien souvent affreuse, plus stridente que les sons des ORL et très désagréable, au point de couper le son (ça ne m’était jamais arrivé). Au final, le film veut trop en faire mais la rendu final qui a pris un coup de vieux n’est que mauvais. N’étant absolument pas effrayant, certainement pas convainquant et bien souvent ennuyant, Shining est une nouvelle déception des films soit disant culte de Kubrick.

J'avais lu le livre quand j'avais 14 ans et j'étais épouvanté par cet hôtel. J'ai vu le film beaucoup plus tard et la mise en scène est incroyable. ça fait toujours aussi peur, voir plus peur que le livre. Quand Overlook Hotel ouvre ses portes, le calme inquiétant y règne et délivre petit à petit ses secrets terrifiants. Danny, ayant le dont de voire les morts va de découvertes en découvertes. La folie du père alcoolique et colérique n'arrange pas l'état de la famille.
La psychologie de tous les personnages s'entrechoque pour faire des étincelles au plus près de la folie. Le film reste très proche du livre

Continuant inlassablement à révolutionner chacun des genres cinématographique, Stanley Kubrick s’heurta sur le genre de l’horreur. A mes yeux, il s’agit là d’un des genres cinématographiques les plus passionnants à analyser. Voir comment, simplement par la mise en scène, le réalisateur arrive à créer une tension palpable nous poussant dans nos derniers retranchements, ça me fascine.
A une époque où le slasher était en pleine émergence, Kubrick s’attaqua au genre, tel un lion féroce, pour montrer à tout le monde qui est le chef. C’est en adaptant « Shining » de Stephen King, qu’il montra au monde entier que c’est lui, le chef.
Du coup, quand j’avais décidé de m’attaquer à Shining, et comme je préfère regarder le matériau d’origine, j’avais d’abord lu le livre. Sanglant, violent, mais absolument génial. Comme je le dis concernant tous les livres de King, ses histoires sont remplies d’intrigues permettant un crescendo dans l’horreur, le genre de truc quasi-impossible à faire avec un film ne durant que deux heures.
Du coup, comme Kubrick est le chef, il fait tout l’inverse. Au lieu de parsemer son récit d’innombrables sous-intrigues qui auraient rendus le film long et chiant, il préfère prendre le strict minimum du livre, et de faire le reste à sa façon. Et quand Kubrick fait quelque chose, il ne le fait pas à moitié. On le sait tous, Kubrick est un acharné. Il est capable de retourner le même plan deux-cent fois pour avoir le cadre parfait, l’interprétation parfaite des acteurs, bref, la perfection (tu m’étonne qu’il sortait qu’un film par décennie à la fin). Son Shining est donc à l’image de chacun de ses films, travaillé, et à l’image de ce que le réalisateur avait en tête.
La première fois que j’avais vu le film (quelques jours après le livre), c’était le choc. C’était mon premier Kubrick, et j’étais tout simplement pas préparé à ça. Moi qui m’attendais à quelque chose de sanglant, je m’étais retrouvé face à quelque chose qui prenait de l’ampleur sans que je m’en rende compte. L’objectif de Kubrick était simple, nous faire ressentir un sentiment de renfermement, comme si nous étions nous même dans l’Overlook Hotel. Cela se jouait particulièrement sur le cadrage. Et c’est probablement là où le film réussit le plus. Tout est droit. Les murs sont droits, les traits sont droits, peu de plongée et de contre-plongée (ou alors c’est sur-contre-plongée comme celui où Nicholson est enfermé dans la réserve). Dans cette ligne éternelle présente même jusque dans les couloirs, Kubrick nous fait vivre l’horreur.
Un père de famille complètement taré, un hôtel sans aucune loi, où des ascenseurs dégoulinent de sang. C’était les ingrédients du livre de Stephen King, quasiment les mêmes que ceux du film. Et pourtant, difficile de croire qu’il s’agit là d’une adaptation, tant le film ne reflète aucunement l’idée du livre. C’est du Kubrick à l’état pur, comme on aime (ou pas). Ce qui me sidère, c’est que dans son mécontentement de ne pas avoir une adaptation cinématographique fidèle à son livre, King a dit haut et fort que le film était mauvais, indigne de son livre, et pas terrifiant du tout. Au point d’avoir produit un téléfilm de 4h pour avoir quelque chose de fidèle (mais terriblement long et chiant). Autant le dire tout de suite, les livres de King ne m’ont jamais fait peur. J’adore ses livres, mais parce que je les trouve épique, biens écrits, biens construits mais aucunement effrayants. A l’inverse, l’œuvre de Kubrick est tellement étrange et difficilement cernable, que même au bout de quatre visionnages, je reste perplexe concernant certains éléments du film (me parlez de 2001 : L’Odyssée de l’Espace).
Shining est troublant, et c’est en cela qu’il est virtuose. Car chacune des scènes révèle de l’ingéniosité dans la construction des plans, car je compte pas moins d’une dizaine de scènes cultes, et que même après quatre visionnages, je suis fasciné par l’interprétation de Jack Nicholson qui n’aura jamais été aussi sidérant que dans ce film. Shining de Kubrick n’était peut-être pas l’adaptation que l’on voulait, mais Kubrick nous a donné bien plus que ça, un chef d’œuvre.

Quand le génie de Stanley Kubrick tue le chef d'oeuvre de Stephen King.
Eh oui, quand on adapte un livre, il faut garder l'esprit, l'âme de l'ouvrage; mais là on reconnaît la patte de Kubrick mais ou est passé le livre ?? Il serait impossible d'opposer les deux sans spoiler, mais une chose fondamentale: la relation entre Jack et son fils qui dans le livre a une place fondamentale (base de la fin), mais dans le film c'est complètement oublié. La fin est complètement réécrite, et comparé au livre c'est pathétique. Toute la base du livre est oubliée.
Autre point, Wendy qui dans le livre est une femme posé, calme, courageuse, inquiète de son fils mais en aucun cas la neuneu présente dans le film, qui semble débarqué de je ne sais d'où. Son personnage est un véritable sketchs. Aucune empathie.
Ensuite, dans le livre "Le Don" (shining) est une chose spirituelle. Dans le livre, c'est un ptit garçon qui parle à son doigt.....
Ce film est présenté comme un film d'horreur, mais un certains nombre de scènes effrayantes du livre sont absentes, et c'est bien dommage.

J'ai eu un peu de mal à comprendre la fin (merci Internet ??)... Mais il faut reconnaître que Jack Nickolson est dans ce film au sommet de son Art : un génie.

Je vais sûrement en surprendre beaucoup avec la note que je donne à ce film (0,5/5) et avec la critique que je vais développer maintenant.
Déjà, il faut dire que ce soit disant "chef-d'œuvre" est adapté du célèbre et angoissant livre de Stephen King, le "King" de l'horreur! Je suis une grande fan de cet auteur et lorsque j'ai lu Shining, je l'ai dévoré. Dans le livre, l'histoire est extrêmement prenante, on vit l'histoire comme si nous aussi nous étions à l'Overlook, on ne peut se retenir de frissonner en lisant cette petite merveille de l'écriture. Alors, lorsque j'ai vu le film, je me disais que j'allais mourir de peur, que le sentiment d'enfermement, la peur et la folie des personnages allaient me sauter au visage et ne plus me lâcher pendant les deux heures et demi que dure le film. Mais mon dieu, quelle déception! La plus grande partie du film ne respecte même pas le livre! J'étais outrée et j'ai enfin compris pourquoi Stephen King n'aimait pas ce que Kubrick a fait de son livre. Par exemple, les fantômes des deux petites ne se manifestent pas auprès de Danny dans le livre, mais ce petit détail n'est pas bien grave, mais ce qui m'a déçue le plus, c'est qu'on ne comprend pas pourquoi Torrence sombre dans la folie! Si on n'a pas lu le livre il est très difficile de comprendre. Je me souviens avoir regardé le film avec mes parents, qui n'ont pas lu le livre, à la fin du film, j'ai du leur faire un résumé du livre pur qu'il puissent s'y retrouver! Dans le livre, Jack perd peu à peu la tête à cause de l'hôtel, il l'obsède, lui occupe l'esprit sans cesse et c'est cela (sans enter dans les détails) qui rend Torrence fou spoiler: au point de vouloir tuer sa famille.

Dans le film, je ne vois pas qui pourrait se prendre d'affection pour Torrence, il est fou dès le début ou presque et semble ne pas éprouver de sentiments quelconques, alors qu'en lisant le livre, on peut facilement s'attacher à ce personnage (ce qui est mon cas), car on comprend ce qu'il ressent, on est dans sa tête et on a presque peur de devenir fou nous aussi.
Dans le film, il y a un point très important qui n'est pas développé: la chaudière. Cette chaudière dont Jack doit faire redescendre la pression chaque jour, sans quoi elle pourrait exploser et l'hôtel avec. Dans le chef-d'œuvre de King, à la fin la chaudière explose tuant Torrence, car celui-ci, dans sa folie meurtrière oublie peu à peu son existence. Alors que dans le film, spoiler: Jack meurt congelé dans le labyrinthe, qui d'ailleurs n'existe pas dans le livre.
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Un autre détail important du livre qui est différent dans le film, le numéro de LA chambre est 217 selon King alors que Kubrick décide que ce sera 237.
Pour finir, ensuite je m'arrêterai là (car je pourrais passer des heures entière à développer ce que n'a pas respecté Kubrick), Dick Halloran , le cuisinier, spoiler: arrive à l'Overlook à temps et arrive à sauver Danny et sa mère, même après s'être confronté à Torrence, alors que dans le film, comble de l'horreur, Jack tue le cuisinier, et Wendy et Danny s'en sortent seuls.
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De plus, ce film considéré comme un chef-d'œuvre de l'horreur ne m'a pas prodigué de sentiment de peur particulier, King m'a fait bien plus frissonné avec son roman.
Alors, oui, j'ai détesté ce film, et si je met 0,5 points, c'est uniquement pour le jeu d'acteur de Nicholson, que j'ai trouvé super, même si le film est pour moi une insulte au roman du maître de l'horreur.

Un couple avec enfant va garder un hotel de montagne en hiver. Un film qui m'a marqué à sa sortie. Tout d'abord la fluidité de la mise en scène, on y trouve les premières images jamais tournées avec une steadycam. Comme toujours avec Kubrick quelques scènes ou image marquent l'esprit à jamais. La tension est admirablement amenée. C'est une film qui fait plus appel à l'imagination que les films d'horreurs ou tout est montré. L'ambiance de l'hotel, les travelling avant, les images subliminales, le jeu des acteurs, c'est un régal. On vit littéralement avec les personnages. On est face à un des plus grands cinéastes dans un de ses nombreux chefs-d'oeuvres.

Shining de Stanley Kubrick est probablement un des films dit « d'horreur » les plus révolutionnaires de l'histoire du cinéma, que ce soit pour son originalité que pour sa mise en scène qui elle même permet d'ouvrir les portes à un suspense et une ambiance qui ne laisse pas indifférent. En effet cette œuvre créée un impact dans son propre genre tout comme l'a fait 2001 l’odyssée de l'espace pour la science fiction réalisé quelques années auparavant également signé Kubrick.

L'histoire commence avec Jack Torrence incarné par Jack Nicholson, ancien alcoolique, père de famille et écrivain qui est chargé, accompagné par sa femme et son fils, d'entretenir un hôtel au fin fond du New Hamspire littéralement coupé du monde. Un des points important à préciser est que Shining possède effectivement un scénario simple, l’engouement autour du film est donc principalement dû à son aspect visuel et non pas à sa narration. Contrairement au film, le livre comme souvent possède davantage de détails dans son récit mais reste assez ordinaire et intéressent uniquement pour son fond et non pour sa forme. Stephen King, qui est l'auteur du livre, à même craché sur le film (avis réciproque pour Kubrick) prétendant qu'il n'était en aucun cas complètement fidèle au livre, sous prétexte que le personnage de Jack Torrence devient fou à cause du cadre de vie dans lequel il est inscrit, c'est à dire à cause de l’hôtel qui est plus ou moins « hanté », alors que dans l’œuvre de Kubrick lors de l'entrée en scène du personnage, on voit bien immédiatement qu'il est dérangé psychologiquement. Kubrick s'est donc effectivement inspiré du livre pour créer son postula de base mais à enlevé et rajouté énormément d'éléments scénaristique (comme notamment le labyrinthe qui est selon moi une idée de génie) pour son œuvre. L'originalité du film est donc principalement dû à son décor et à sa mise en scène (à noter que c'est un des rares films integralement tourné en steadicam). Chaque plan, comme les plans séquences ou la caméra suit le vélo de l'enfant en mouvement ou certains personnages dans le labyrinthe sont parfaitement millimétrés (ceux qui prouve la maniaquerie de la personne placé derrière la camera). Et pour ce qui est du décors ou même des couleurs qui présente principalement du rouge (couleurs chaudes)qui porte la signification de la violence ou même de l'enfer, c'est tout aussi fascinant, le mélange entre les deux esthétiques apportent en conclusion que (pour illustrer) chaque plan est un tableau, et ce rapproche tous autant de la perfection que de l’efficacité. Les acteurs aussi apportent de la crédibilité pour renforcer l’efficacité, que ce soit Nicholson ou même l'enfant qui est pour son âge réellement impressionnant et terrifiant. C'est un film crescendo dans la mesure ou les hallucinations du personnage du père, mais aussi de l'enfant qui sont dû à son soit disant « sixième sens » s’amplifie jusqu’à n'en plus finir. Plusieurs aspects forts du film également à noter sont premièrement la musique composé par krystophe penderecki qui grâce à ses notes très aigues renforce le coté inquiétant, les scènes métaphoriques comme par exemple la scène de l’ascenseur au ralentit qui pourrait symboliser une décente des enfers, mais aussi les personnification symbolique de la folie (que ce soit la femme nue, le barman ou les jumelles) et les perceptions extrasensorielles qui proviennent du subconscient de l'enfant ou même du père, qui donne même l'impression qu'à la fin du film ces « hallucinations » s'inscrivent dans le cadre de la réalité, ce qui est davantage dérangent. Pour conclure ce film est un véritable chef d’œuvre fort en originalité de mise en scène qui peut être aimé par différents points de vues, que ce soit pour le coté effrayant que du coté extrêmement esthétisé.

Le film n'a absolument aucun rythme et a besoin de temps incroyables pour mettre en place une trame et un scénario.
L'utilisation de sonorités angoissantes et le personnage défendu par un jeu d'un acteur très convaincant ne suffit pas à construire un film d'horreur (peu importe de la nature qu'il soit) solide et convaincant.
Désolé, mais c'est pas en foutant deux jumelles glauques et ambiguës, en développant un cadre visant à favoriser l'angoisse (les hôtels, la chambre X, le passé terrifiant du lieu tout ça tout ça) et en défendant un scénario pseudo intellectuel et psychologique qu'on arrive à un travail de qualité.

La seule fluidité et dynamique arrive dans les 30 dernières minutes du film. Pourtant, les éléments sont là et je n'ai pas réussi à me prendre au jeu. La réalisation et les choix de mise en scène ont rendu le film linéaire, ennuyeux et le final s'annonce peu satisfaisant. Dès lors, on assiste à un dénouement sous forme de cercle vicieux qui nous permet de se rendre compte qu'on aurait pu savoir à quoi s'attendre.

Shining aura au moins prouvé une chose: adapter du Stephen King n'est pas nécessairement synonyme de réussite.

En toute sincérité, j'attendais énormément de ce film du fait des échos que j'en ai eu. La déception est vraiment là.
Je reconnaîtrai tout de même une chose qui est la qualité pratiquement exclusive à Shining à mon sens: Jack Nicholson est un acteur bluffant. C'est très dommage.