Derniers Avis : The Wrestler - Page 8

Je ne suis pas un grand fan de Darren Aronofsky mais je trouve que les deux derniers films qu'on a pu voir de lui - The Wrestler et Black Swan - sont ses deux meilleurs. Les deux films présentent d'ailleurs pas mal de similitudes, la première étant celle de se passer dans le monde du sport.
Bon, j'avais un peu peur de The wrestler, parce que le catch c'est pas mon truc, alors l'histoire d'un catcheur plus ou moins à la retraite etc... ça m'intéressait pas trop. Mais bon, j'ai été assez touché par son histoire, assez ému. J'ai trouvé que le duo entre Mickey Rourke et Marisa Tomei fonctionnait bien, elle apporte une touche de fraicheur d'ailleurs qui est bien utile au film qui aurait pu être vraiment plombant sinon. Il y a une sorte de triste mélancolie qui émane parfois de The wrestler. C'est plutôt réussi.

Le réalisateur de "Requiem for a Dream", Darren Aronofsky, signe ici un drame racontant l'histoire d'un catcheur déchu vieillissant continuant de vivre pour le ring. Cet ancien héros perd sa raison de vivre s'il perd le catch. Présenté comme ceci, l'histoire pouvait vraiment être poignante et émotionnellement forte, malheureusement ce n'est que partiellement le cas. Seule la fin du film donne plus d'ampleur au tragique de la vie du personnage incarné par Mickey Rourke. La prestation de celui-ci est par ailleurs impeccable, son physique convenant parfaitement au protagoniste. La réalisation et la mise en scène de Darren Aronofsky est également un atout incontestable du film, le réalisateur étant particulièrement doué. Mais c'est bien le scénario qui manque de la touche d'émotion qui fait la différence entre le bon film et l'excellent film, cette touche est absente dans "The Wrestler". Le film n'atteint donc pas les sommets de "Requiem for a Dream", mais reste néanmoins un bon film intéressant sur le catch, et sur la vie de cet homme peu commun.

Un demi-ton en dessous de "Requiem for a dream" ou de "Black Swan", mais du grand cinéma américain comme seuls les cinéastes outre-atlantique savent en faire. Cette fois-ci, Darren Aronofsky s'attaque au monde du catch, à ses codes, ses règles... et ses laissés pour compte. "The Ram", le fameux "bélier des années 80" en fait partie. "The wrestler", splendeur et misère des laissés pour compte américains, comme une fable qui finit mal, les pages manquantes d'un conte de Grimm. Et à la fin, il n'eut qu'une enfant qui ne l'aimait plus, et il vivait seul dans une caravane... Au-delà de la mise en scène soignée de Darren Aronofsky, de son sens aigu du récit et de la tension cinématographique, plans larges et plans séquences à l'appui, "The Wrestler" signe avant tout le grand retour de Mickey Rourke, acteur maudit des années 80, étiqueté trop longtemps comme le successeur du grand Brando, drogué, alcoolique et boxeur à ses heures, qui pour ce rôle de catcheur à l'agonie fut récompensé d'un golden globle amplement mérité. Le grand Mickey éclabousse de tout son talent chaque scène du film, les magnifie et en fait un chant désespéré d'humanité. Une pure merveille.

Ce film est, selon moi, la preuve formelle que si Mickey Rourke avait mieux géré sa carrière en faisant des choix artistiques et non financiers, il aurait clairement pu rivaliser avec les géants dans le genre de Jack Nicholson ou Robert De Niro. On a là une œuvre magnifique, touchante et profonde. Réalisation léchée et captivante, des moments à la limite du génie, du bon Aronofsky.

Il y a longtemps qu'on n'avait pas vu Mickey Rourke dans un rôle aussi authentique , aussi sincère . Ex enfant terrible de Hollywood , poursuivi de longues années par ses démons et après une traversée du désert de près de 10 ans , Mickey nous est revenu plus honnête que jamais .
Depuis son retour , c'est probablement le film où Rourke a mis le plus de lui même ...
Ancienne superstar du catch , Randy Robinson a gravi les échelons du catch pas à pas jusqu'au sommet . Mais à quel prix ! Délaissant femme et enfant , il a tout sacrifié à sa carrière . Mais les jours de gloire sont loin derrière . Vieux , usé , handicapé (surdité partielle) , Randy vit aujourd'hui dans la misère et combat pour des clopinettes . Quand survient le combat de trop , Randy doit se résoudre à raccrocher . Il entame une nouvelle vie et voudrait réparer ses erreurs passées en cherchant à renouer des contacts avec sa fille , qui ne lui a rien pardonné . Au bout du compte , Randy finira par réaliser que finalement , quitte à y laisser sa peau , rien d'autre ne compte pour lui que le ring et le show ...
C'est un Mickey Rourke touchant que nous suivons dans ce film , l'histoire d'un homme qui cherche à se racheter , un homme sur la voie de la rédemption , porté aux nues puis brisé par la vie ...
Mickey Rourke démontre qu'il est capable de véritables prouesses d'acteur émouvant et sincère , déjà aperçues dans de grands films ou des films de moindre importance , comme Barfly , Francesco , Angel heart , Buffalo 66 ou encore The Pledge
La critique ne s'y est d'ailleurs pas trompée : Lion d'Or à Venise pour le film , Golden globe du meilleur acteur pouur Mickey ...

j'ai visionné ce film avec un ami, c'était son tour de choisir.

J'étais à vrai dire mitigé à l'idée d'opter pour ce film, mais le nom du réalisateur m'a attiré : Daren Aronofsky.
Autrement dit, l'homme qui a mis en scène Requiem for a dream et black swan, rien que ça !!

Hélas, c'est ma réticence première qui s'est avéré judicieuse.
Je n'ai que trop peu reconnu la patte de l'homme.
Caméra embarquée, ok, quelques scènes intimistes dans des espaces confinés ou le protagoniste est seul face à lui-même, ok, mais à part ça ....

L'histoire est assez bateau, elle se traîne, et les quelques bonnes idées ne sont pas exploitées.
On découvre certains aspects du métier de catcheur, mais ils ne sont qu'énoncés.

Mickey Rourke est somme toute plutôt crédible dans son personnage.

Une histoire qui au final ne raconte pas tant que ça.

The Wrestler est un film magnifique sur l'univers du catch! Mickey Rourke est vraiment touchant, il interprète son role a la perfection et avec une telle sincerité. Un film exceptionnel!

Après un "The Fountain" un peu trop ampoulé, Darren Aronofsky se dépasse dans "The Wrestler", un incroyable chef-d’œuvre dont le style est assez différent de celui de ses précédents longs-métrages et qui réussit néanmoins à tous les surpasser. Pourtant, c'est en s'appuyant sur un montage saccadé et la musique délirante de Clint Mansell qu'il était parvenu à faire de "Requiem for a Dream" un film culte, mais ces constantes cinématographiques sont ici laissées de côté au profit d'un rythme plus apaisé et de morceaux de hard rock, la bande originale du compositeur se faisant plus discrète. Même si Randy est un personnage aussi névrosé que ceux des films précédents, le réalisme est aussi accru, augmentant ainsi l'impact émotionnel. Mickey Rourke est par ailleurs bouleversant et est pour beaucoup dans la réussite du film, aussi bouleversant sur le ring qu'au contact des autres. "The Wrestler" ne laisse pas une seconde de répit au spectateur et l'atteint directement au cœur.

Le talent de Darren n'est plus à prouver désormais. Le catch m'emmerde au plus au point. Son film est incroyable. Mickey Rourke est incroyable. Marisa Tomei est incroyable. Ce film est une preuve de talent collective indéniable. Bravo.

Un beau film sur l'envers du décor. L'histoire est touchante. Les acteurs sont tous très bons, et on ne s'ennuie pas. Et surtout : ne faites pas ça chez vous!

Tout en nuances et plein de pudeur, ce film dresse le portrait pitoyable d'un catcheur has been (un peu comme Crazy Hearth, dans un autre registre) adepte de l'auto-destruction.

Outre la maestria du réalisateur de Black Swan, le film vaut le détour pour la prestation de Mickey Rourke qui semble renaître, tel le Phénix, de ses cendres.

Excellente histoire d'un ancien catcheur sur la fin mais qui survie grâce à ses fans et possédant une vie bancale en dehors du ring. Rourke est ici au sommet de son art ne laissant aucun mal à laisser transparaître toute son émotion du début à la fin, très bon film !

Mickey est au top dans ce rôle. Je ne vois d’ailleurs pas d’autre acteur pouvant incarner un tel personnage sans sombrer dans le ridicule. Une vraie surprise puisque à sa sortie, voir Mister Rourke en blonde décolorée faire la promo de The Wrestler ne m’avait pas vraiment donné envie d’aller au cinéma. J’admets que je m’étais trompé. Voir ce vieux rebelle se débattre dans une vie qui lui échappe petit à petit est un grand moment. Beaucoup d’émotion pour un scénario différent et touchant qui m’a simplement scotché devant mon écran. Marisa Tomei elle aussi est splendide dans son rôle. Une réussite.

"The Wrestler" est un film traitant le catch, un sport bien curieux, coincé entre le tapage de ses couleurs, de ses lumières, des cris du public, et la souffrance bien réelle des hommes qui s’ébattent sur le ring, est un sport considéré comme indigne, grosse montagne de kitsch, coup monté à ciel ouvert et dont personne n’est dupe, sa fausseté intégrale réclame pourtant le don de véritables lambeaux de chairs, versés en sacrifice. "The Wrestler" nous fait rentrer dans le sujet par la petite porte, en attaquant le catch par la voie dont on en sort : corps usé, esprit aliéné, par sa pente descendante. Randy « The Ram » Robinson, ancienne gloire du catch des années 1980 est tombé en désuétude. Suite à une traversée du désert de près de vingt ans, Randy écume les manifestations municipales pour reproduire tant qu’il le peut les gestes qui l’ont propulsé, à l’époque, à l’apogée de sa carrière. Pour joindre les deux bouts, il combine à ses performances du week-end des travaux de manutention au supermarché du coin. Le purgatoire commence quand cesse l’enfer de la saturation : à mesure que les matchs s’espacent, le monde extérieur et sa lumière crue refont surface. Quand, suite à un combat, l’icône déchue est frappée d’une crise cardiaque et qu’un médecin lui conseille d’arrêter la pratique trop violente du catch, Randy est mis face au vide abyssal de sa vie privée, à sa solitude presque totale, à tout ce qu’il n’a pas su construire à l’extérieur des salles de spectacle. L’histoire est bien connue : l’homme choisit l’autodestruction, l’imitation de la vie à la vie réelle, car c’est la seule existence qu’il connaisse, la seule où il soit encore capable d’un semblant de maîtrise. Même si elle a été maintes fois racontée, elle prend aux tripes avec une intensité inouïe, un peu comme dans le film "Fighter". Mickey Rourke prête ses traits à Randy, et signe l'une de ses plus belles performance. Mickey Rourke dont la carrière s’est soudainement interrompue, et qui s'était reconverti dans la boxe, remonte peu à peu dans l'industrie du cinéma. Refaisant surface dans quelques films sur les écrans, comme dans "Sin City", "Expendables" ou encore "Iron Man 2", on lui découvre un nouveau visage marqué par les excès, l’exercice du ring et la charcuterie esthétique. Une boursouflure où percent deux yeux, encore vifs, d’un noir profond, sur laquelle on retrouve, enfouis sous les irritations de la chair, les traits du gamin de l’époque. Rourke tire de ce masque de cire une expression fascinante, gonflée de douleur, pleine d’une révolte face au lisse totalitaire de ce qu’est devenu Hollywood. Quand Randy se bat, il y laisse des morceaux : déchirures, saignées, hématomes, vomissements, bris de verre incrustés dans la chair. Le public, devant cet autel moderne qu’est le ring, hurle et réclame un sacrifice. Pour continuer le spectacle, Randy doit à chaque fois y abandonner quelque chose de sa vie. C’est le contrat qui le lie à la scène, à la performance, ce qu’on lit sur le visage de Randy est le résultat direct de l’expérience réelle de Mickey Rourke. Toutes ces années passées en dehors des écrans de cinéma à se faire massacrer, il les offre en sacrifice au film, à la représentation qu’il donne de lui-même. A travers ce film, nous suivons parallèlement les relations houleuses entre un père et sa fille qu'il a abandonnée. Ces relation sont relativement bien traitée et crédibilisent ce drame profond. La BO est superbe, enfin un film qui ai pour bande originale des bons vieux morceaux de heavy metal comme Gun's N Roses ou encore Scorpions. La réalisation de Darren Aronofsky est irréprochable, s'appuyant sur une mise en scène soignée. Le rythme se veut haletant, sans aucune longueur ni temps mort. Peu de défauts, une morale remarquablement bien bien traitée et un casting exceptionnel où Mickey Rourke nous montre tout son talent d'acteur, font de ce "The Wrestler" un drame profond, émouvant, poignant et mémorable.

Fallait bien un acteur comme Mickey Rourke pour incarner une force de la nature comme ce catcheur has been des '80s dont la vie n'est que déchéance ,accidenté de la vie , écorché vif .
Marisa Tomei OMG what sexy lady et bien foutue ouais mais elle s'ne tire trés bien stripteaseuse elevant seule son enfant.
on voit bien l'envers du décors mais je savais que le catch c'ets du grand spectacle meme si les ctacheurs sont de super athletes ils sont encore meilleurs pour que les boxeurs et les débiles profond de MMA .
Le réalisateur pousse parfois un peu trop loin le coté je vais comme une merde sinon ce film est une claque