AlloCiné
Mon compte
Note moyenne
4,0
8152 notes
En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
Votre avis sur The Wrestler ?
5
274 critiques
4
407 critiques
3
104 critiques
2
108 critiques
1
47 critiques
0
23 critiques
Trier par :
Filtrer par :
Toutes les notes
Il n'y a rien de nouveau dans cette histoire. C'est une version de Rocky en tant que lutteur de catch professionnel. En fait Rocky ressemble à du Shakespeare compare a The Wrestler. J'ai de la peine pour Marisa Tomei. Mickey Rourke jouant un clochard usé c'est juste un peu exagéré. C'est un festival de cliché non-stop et c'est un mauvais film. Il est déprimant sans rédemption ni éclairage nouveau sur les sujets ou les personnages. Un film sombre ce qui signifie qu'ils n'ont pas utilisé d'éclairage sur les plateaux avec une seule raison de le regarder qui est Marissa Tomei et je suis toujours désolé pour elle. Certaines personnes disent que Mickey Rourke a du talent mais je ne l'ai pas vu et je ne pense pas que nous en trouvons la preuve dans ce film ridicule et déprimant...
Yves G.
Randy The Ram (le bélier) Robinson (Mickey Rourke) n'est plus que l'ombre de lui-même. Vingt ans plus tôt, c'était une star du ring. Aujourd'hui, c'est un homme usé. Chaque week-end, il donne des combats dans des salles de plus en plus minables et signe des autographes pour des fans toujours plus âgés et moins nombreux. Sans le sou, il vivote dans une caravane dont il paie le loyer en se faisant exploiter dans un supermarché par un contremaître sadique. Sa seule famille est Stéphanie, sa fille, aujourd'hui adulte, qui lui fait payer le manque d'attention qu'il lui a apporté quand elle était enfant. Sa seule amie est Cassidy (Marisa Tomei), une stripteaseuse à la vie presqu'aussi cabossée que la sienne.
Le corps de Randy, essoré par la consommation abusive de stéroïdes, ne le soutient plus. Son cœur menace de le lâcher.
Garçon ou fille, on ne peut pas avoir traversé l'adolescence dans les années quatre-vingts sans s'enflammer pour Mickey Rourke, sa clope au bec, son sourire canaille, dans "Rusty James", "L'Année du dragon", "Barfly", "Angel Heart" ou "Neuf Semaines et demie", le soft porn le plus célèbre du monde jusqu'à "Cinquante Nuances de gris". Aussi beau que James Dean, aussi incandescent que Marlon Brando (et vice versa) l'acteur s'est brûlé les ailes à sa soudaine célébrité. Refusant les codes de Hollywood, qu'il a abondamment conchié dans les médias, il s'est imaginé une autre carrière, loin des plateaux de cinéma, sur les rings de boxe, et une autre vie dans l'alcool et la drogue. Plusieurs opérations esthétiques et plusieurs cures de désintoxication plus tard, l'acteur, désormais cinquantenaire en est ressorti défiguré.
C'est cette image de lui, presque monstrueuse que Darren Aronofsky, le réalisateur génial de "Pi" et de "Requiem for a Dream") a voulu montrer. Le résultat est saisissant. Il l'est à cause précisément de ce jeu de miroirs entre l'acteur Mickey Rourke et son personnage, véritable double autobiographique.
Sans doute "The Wrestler" ne réserve-t-il aucune surprise : c'est l'histoire, écrite d'avance, de l'impossible rédemption d'un homme déchu qui, avant de quitter une vie d'abus, essaie de se réconcilier avec les autres et avec lui-même. On craint le pire quand Marisa Tomei évoque la Passion du Christ (le film de Mel Gibson était sorti quatre ans plus tôt) ; mais le reste du film, par sa douceur et son empathie, évite la métaphore christique trop appuyée.
C'est bien là le seul défaut qu'on puisse reprocher à ce film poignant dont la dernière image et les options qu'elle ouvre nous accompagneront longtemps.
Le corps de Randy, essoré par la consommation abusive de stéroïdes, ne le soutient plus. Son cœur menace de le lâcher.
Garçon ou fille, on ne peut pas avoir traversé l'adolescence dans les années quatre-vingts sans s'enflammer pour Mickey Rourke, sa clope au bec, son sourire canaille, dans "Rusty James", "L'Année du dragon", "Barfly", "Angel Heart" ou "Neuf Semaines et demie", le soft porn le plus célèbre du monde jusqu'à "Cinquante Nuances de gris". Aussi beau que James Dean, aussi incandescent que Marlon Brando (et vice versa) l'acteur s'est brûlé les ailes à sa soudaine célébrité. Refusant les codes de Hollywood, qu'il a abondamment conchié dans les médias, il s'est imaginé une autre carrière, loin des plateaux de cinéma, sur les rings de boxe, et une autre vie dans l'alcool et la drogue. Plusieurs opérations esthétiques et plusieurs cures de désintoxication plus tard, l'acteur, désormais cinquantenaire en est ressorti défiguré.
C'est cette image de lui, presque monstrueuse que Darren Aronofsky, le réalisateur génial de "Pi" et de "Requiem for a Dream") a voulu montrer. Le résultat est saisissant. Il l'est à cause précisément de ce jeu de miroirs entre l'acteur Mickey Rourke et son personnage, véritable double autobiographique.
Sans doute "The Wrestler" ne réserve-t-il aucune surprise : c'est l'histoire, écrite d'avance, de l'impossible rédemption d'un homme déchu qui, avant de quitter une vie d'abus, essaie de se réconcilier avec les autres et avec lui-même. On craint le pire quand Marisa Tomei évoque la Passion du Christ (le film de Mel Gibson était sorti quatre ans plus tôt) ; mais le reste du film, par sa douceur et son empathie, évite la métaphore christique trop appuyée.
C'est bien là le seul défaut qu'on puisse reprocher à ce film poignant dont la dernière image et les options qu'elle ouvre nous accompagneront longtemps.
Un scénario prévisible mais qui reste intéressant, toutefois il n'a pas été assez approfondi. En effet la première partie est bien rythmée avec des combats de catchs bien filmés et bien réalisé, ou en plus on voit l'envers du décors avec les préparatifs d'avant match et les accords entre combattants. Puis une fois que "Randy le bélier" qui est bien interprété par Mickey Rourke au passage fait une crise cardiaque, l'histoire en devient vite ennuyante. Le réalisateur se perd dans une romance inutile et une relation père fille qui est trop présente, du coup il n y a plus de rythme et plus d'actions et la fin ne rattrape pas le tout, quant aux dialogues ils sont quasi inexistants ou peu recherchés. Néanmoins ça reste un film à voir pour les fans de catch et ceux qui voudraient en savoir plus sur ce sport, pour le reste le film n'a pas trop d'intérêt.
Audrey L
Un film de catch...incroyablement sensible et touchant. Si, c'est possible, Darren Aronofsnky l'a fait, portant au passage Mickey Rourke dans sa plus belle interprétation, peut-être parce que la plus intime... Comme un écho à sa propre vie, menée par les matches de boxes qui l'ont défiguré et des interventions chirurgicales suites à ces blessures qui lui ont donné une image de persona non grata dans le tout-Hollywood, passant du jeune "belle-gueule" des années 80 à la "gueule fracassée" (invendable pour les grands studios). Comment ne pas ressentir la fragilité, la vérité qui émane du regard de Mickey Rourke à qui l'on demande, plus ou moins, d'interpréter sa vie et d'en faire l'écho de toutes les vies brisées par une passion dangereuse. Voici donc l'histoire de Randy "The Ram" (Le Bélier), un catcheur dont le cœur ne supporte plus les chocs répétés de sa profession, et menace de le lâcher pour de bon au prochain round qu'il fera... Toute la problématique du "recyclage" professionnel est posée avec finesse et intelligence, puisque la mauvaise réputation des sportifs de combat les empêchent de trouver un emploi sérieux (étant considérés par les employeurs comme des sans-diplômes, des personnes violentes...) et lorsqu'ils en obtiennent un, difficile de le garder si le corps refuse de se mettre au repos (le besoin d'adrénaline est une addiction sévère, qui fait souffrir les sportifs qui prennent leur retraite). Les liens de cet homme avec sa fille qu'il tente de retrouver, avec aussi une relation amoureuse qu'il souhaiterait concrétiser, la détresse sociale dans laquelle il est coincé, tout en The Wrestler est pensé comme un drame intelligent. Et oui, on a pleuré à la fin. Même les anciens catcheurs professionnels interviewés quant à la vraisemblance de ce film (interviews dans l'édition DVD) étaient émus d'avoir vu "un peu de leur vie" dans le personnage de Randy, et chacun de revenir sur la violence des coups encaissés malgré la mise en scène des combats, tout est prédéfini mais les blessures sont, elles, imprévisibles à long terme. C'est ce que The Wrestler tente de démontrer avec son personnage coup-de-poing si touchant, avec son scénario criant de vérité et un Mickey Rourke destiné à ce rôle sublime.
D'une admirable simplicité, le film touche en plein coeur, il navigue à la périphérie de l'univers, de nos propres vies mais il est universel, ce puissant et moelleux Mickey Rourke, il est puissant et doux, infiniment mélancolique ce Wrestler. Avec une scène finale qui déchire le coeur.
Une bonne surprise, d'une simplicité narrative et d'une sobriété visuelle qui dénotent dans la filmo globalement hyper stylisée de Darren Aronofsky. En mode "réalisme social", la caméra suit de très près un catcheur usé, "vieille carne en lambeaux". Colosse maladroit, loser magnifique. Un personnage rendu sympathique et touchant par Mickey Rourke qui trouve là un rôle tout en résonances avec son propre parcours de vie (acteur star dans les années 1980, déclin, carrière dans la boxe…). Avec son physique assez monstrueux, sa tignasse blonde, sa sensibilité heurtée, l'acteur porte le film sur ses épaules, avec une présence assez incroyable, sans jamais trop en faire. Il nous introduit avec naturel dans les coulisses d'un univers peu montré au cinéma, que Darren Aronofsky dévoile sous un jour étonnant : univers de gros biscotos aux cœurs tendres, fraternité et complicité... Les autres axes du récit (les relations du "héros" avec la strip-teaseuse et avec sa fille) sont plus classiques et mélodramatiques. La trame générale est en soi assez prévisible, mais il émerge de cette histoire de plaies et de bosses une tendresse et une mélancolie vraiment séduisantes, qui trouvent une jolie expression dans le dénouement.
À la découverte du milieu du catch par l'intermédiaire d'un grand Mickey Rourke et d'un grand metteur en scène. Emotionnellement puissant !
Un film atypique, avec un Mickey Rourke que je n'avais jamais vu aussi bon. Comme quoi, certains acteurs connus pour leurs muscles et les scènes d'actions sont parfois aussi excellents lorsqu'on leur confie un rôle plus complexe. Randy Robinson, surnommé "Le Bélier", est une ancienne star du catch. Il ne se produit plus que dans des salles de gym de lycées ou des maisons de quartier pour gagner de quoi vivre, s'acheter des dopants et rendre régulièrement visite à une prostituée. Mais son corps (ou plus exactement son cœur) va lui envoyer un signal fort : il est peut être temps de passer à autre chose, d’arrêter le catch pour mener une vie plus normale. Mickey Rourke est bluffant, on s'attache énormément à son personnage, inadapté à la vie normale car ayant toujours vécu sa vie d'artiste. Il tente de trouver un job, de renouer les liens avec sa fille et d'avoir une relation amoureuse avec la prostituée qu'il voit régulièrement, mais tout cela est très difficile. Un film émouvant qui m'a très agréablement surpris.
Le scénario est hyper-formaté et prévisible, mais il est aussi très efficace dans son classicisme et réussit une jolie fin, mélancolique et sans surenchère. Pas sûr qu’on ait eu besoin de cet enrobage 70’s (photographie granuleuse, décors intemporels, Amérique des losers), qui donne une jolie identité visuelle au film mais l’inscrit de manière un peu trop lourde, voire opportuniste, dans les pas de Rocky. Le spectacle reste très agréable, Rourke est impressionnant et Aronofsky surprend par sa relative sobriété.
pierrre s.
Un film émouvant et très bien réalisé qui nous fait vivre le quotidien d'un catcheur sur le retour. Génial.
The wrestler nous plonge dans la peau d’un ancien catcheur professionnel cherchant toujours à vivre de sa passion malgré les années. Je ne suis pas fan de catch mais il faut reconnaître que ce film est émouvant et le personnage très touchant. Mickey Rourke mérite ses récompenses pour sa performance. Un film à voir sans hésiter.
Théo Pouillet
The Wrestler n’est pas spectaculaire ni bourré d’action, c’est plutôt un film déprimant et nostalgique qui traite de la solitude comme peu d'autres films ont pu le faire.
Au travers du personnage de Randy, une ancienne star du catch en déclin, on découvre un homme qui apprend à revivre en dehors des devants de la scène et qui va devoir s’adapter à une nouvelle vie encore inconnue pour lui.
Interprété par Mickey Rourke qui livre là une performance à la fois authentique et qui se dévoile devant la caméra, le bélier se présente à nous comme une personne usée par le temps et par les combats, mais qui a besoin de son public pour se sentir vivant. Une histoire bien écrite, qui est à la fois sincère et touchante mettant en avant un personnage autre fois grandiose mais qui ne sait plus rien faire d’autre que combattre, échouant à chaque reprise sur des choses de la vie qui le dépasse telles que les relations amoureuses ou les liens familiaux.
Darren Aronofsky à la réalisation, signe là son film le plus ordinaire et personnel, et arrive à traduire tout cela à l’image avec une caméra à l’épaule encrée directement dans le quotidien du personnage, et une image granulée et terne qui nous montre le gout amère de la vie.
The Wrestler est donc un film qui traite l’après célébrité au travers du quotidien de Randy, qui va devoir affronter le combat le plus difficile de sa carrière : celui contre la vraie vie.
Au travers du personnage de Randy, une ancienne star du catch en déclin, on découvre un homme qui apprend à revivre en dehors des devants de la scène et qui va devoir s’adapter à une nouvelle vie encore inconnue pour lui.
Interprété par Mickey Rourke qui livre là une performance à la fois authentique et qui se dévoile devant la caméra, le bélier se présente à nous comme une personne usée par le temps et par les combats, mais qui a besoin de son public pour se sentir vivant. Une histoire bien écrite, qui est à la fois sincère et touchante mettant en avant un personnage autre fois grandiose mais qui ne sait plus rien faire d’autre que combattre, échouant à chaque reprise sur des choses de la vie qui le dépasse telles que les relations amoureuses ou les liens familiaux.
Darren Aronofsky à la réalisation, signe là son film le plus ordinaire et personnel, et arrive à traduire tout cela à l’image avec une caméra à l’épaule encrée directement dans le quotidien du personnage, et une image granulée et terne qui nous montre le gout amère de la vie.
The Wrestler est donc un film qui traite l’après célébrité au travers du quotidien de Randy, qui va devoir affronter le combat le plus difficile de sa carrière : celui contre la vraie vie.
Le catcheur est sa vie de lutte au sacrifice familial, que de bonne métaphore, certes pas le meilleur du cinéma américain mais c'est concluant. Le comeback de Mickey Rourke dernièrement vu dans Year of the dragon au visage d'ange et démon, il est sacrément bien amoché. Les excès de la vie entre la réalité et la semi-fiction n'ont fait pas un chef-d'œuvre, le scénario est sans surprise et la mise en scène ennuyeuse, que c'est sanglant l'être de chair. C'est un chic type envers sa fille, un peu puis beaucoup de rancoeur d'avoir été délaissée, la copine coquine bat son cœur peacemaker, il a fait son temps et c'est révolu.
Touchant et brutal. Le film prends des longueurs sur les scènes ou Randy est seul, accompagné de ce thème aussi imposant que le personnage. On regrette une vingtaine de minutes sur ses relations ( avec Pam et sa fille ). Mais en tout cas c'est vraiment lisse et je ne regrette pas que le réal soit resté " simple " sur le montage. Les scènes de combats mettent mal à l'aise grace à de belles prises de vues et le magnifique jeu d'acteur de M.R. Récompenses méritées sur ce film
Une prestation touchante de réalisme de Mickey Rourke en vieux catcheur qui n'arrive pas à s'arrêter. Il joue juste et porte ce film du début à la fin.
- Meilleurs films
- Meilleurs films selon la presse