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Votre avis sur The Wrestler ?
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J'ai bien aimé ce film qui mêle vie et tendresse à travers la lutte pour la vie, le combat. vraiment touchant à la manière de Gran Torino avec un sujet plus ciblé et moins universelle cela dit mais tout aussi beau et intimidant.
A la fin de ce long métrage dramatique, une seule question m'est venue à l'esprit. Je me demande ou sont passés tous nos si bons réalisateurs un peu décalés (dans le sens ou ils ne font pas des films classiques) comme Darren Aronovfsky (dans le cas présent), David Cronenberg (avec "A Dangerous Method") ou encore Tomas Alfredson (avec "La Taupe") ? On sent clairement qu'ils nous livrent des versions commerciales de leurs œuvres pour plaire à la "masse" en générale et je trouve ça carrément regrettable. Pourtant, le premier nous avait gratifié d'un "Black Swan" de grande classe, qui plus est, sorti après ce film même. Mais on sent que les director non plus la main mise par rapport aux producteurs et le cinéma se perd peu à peu. Pour en revenir à "The Wrestler", je trouve que ce côté omniprésent de la morale, notamment par la famille, commence à me gaver sérieusement. Comme je le dis assez souvent dans mes critiques, c'est bien américain de faire ça alors qu'en réalité, je pense qu'ils n'ont pas beaucoup de leçons à donner au reste du monde. Le catch, ben pour moi, c'est un sujet inintéressant hormis la face coulisse et cachée du sport (si on peut appeler ça comme ça). Les acteurs ne sont pas forcément mauvais mais quand je vois Mickey Rourke, je me dis le pauvre, il a vraiment ramassé physiquement. Ce rôle, dans un sens, lui va plutôt bien, et c'est tant mieux pour le spectateur. L'histoire est banale, la musique également alors que Clint Mansel nous avait fait des musiques de fou, je pense à la magnifique BO de "Requiem For a Dream", entre autre. Et puis, il manque aussi ce côté intriguant et inquiétant que le metteur en scène nous avait habitué à voir. Niveau cliché, on est pas mal non plus avec la danseuse de bar à femmes, la fille qui ne veut plus voir son père, ses anciennes gloires qui rament, les problèmes de santé avec l'alcool et la drogue qui va bien, un père complètement perdu qui veut se racheter de vingt ans d'oubli, etc... Je trouve dommage, tout simplement, de la part d'un homme que j'estimais, de tomber aussi bas. Quelques petites choses sauvent limite l'honneur mais voila ... 9/20.
Félix F
Un film avec un genre, une originalité, et une interprétation de Rourke exceptionnelle. Rien à dire si ce n'est que le film est un jolie bijoux, quoi qu'un peu ennuyeux par moment, moment ou on tombe dans des clichés assez gros du cinéma américain. Autrement Aronofsky fait encore du bon boulot.
Superstar du catch des années 80, Randy Robinson, dit "Le Bélier", toujours actif, s'effondre d'une crise cardiaque après un combat. Dés lors, il n'a d'autre choix pour survivre que de d'arrêter le catch...
De toute évidence, l'un des plus beaux drames de ces dernières années, et l'un des meilleurs rôles de Mickey Rourke. Du diptyque sur la beauté de l'art de Darren Aronofsky, "The Wrestler" reste sur tous points, à part l'interprétation, infiniment meilleur que "Black Swan". Traité avec une violence dans les dialogues des personnages égale à celle des combats auxquels s'adonne Randy, "The Wrestler" est un film aérien, presque léger, comme un soupir de la part du personnage, en pleine quête d'amour et d'entourage. Dans "The Wrestler", tout est finalement jugé avec espoir et avec une sincérité bouleversante, tout droite émise par un Mickey Rourke qui n'a jamais été plus charismatique que dans la peau de ce catcheur au comportement de gros nounours d'une incroyable tendresse. Un entourage, "Le Bélier" en a un beau, un qui l'aime : son public, ses amis catcheurs et Cassidy, une strip-teaseuse magnifiquement jouée par Marisa Tomeï. La relation qu'a Randy avec les femmes est complexe, que ce soit avec Cassidy ou avec sa fille. Alors quand tout va aller de travers, l'ancienne superstar craque et reprend le chemin du ring pour un ultime combat au sein de sa famille, sa vraie, celle qui l'a soutenue toutes ces années, malgré la fausse violence de cette activité, dépeinte dans ce film d'une manière tellement attractive et sympathique du point de vue des catcheurs qu'on ne peut que éprouver de l'admiration pour ces hommes. Et le temps d'un sublime final, Darren Aronofksy rappelle avec le discours de Randy que "The Wrestler" est un film universel et parlant à tous malgré le sujet. Un tour de force de la part du cinéaste et de l'acteur, pour l'un des plus grands films de la décennie passée, et à venir.
De toute évidence, l'un des plus beaux drames de ces dernières années, et l'un des meilleurs rôles de Mickey Rourke. Du diptyque sur la beauté de l'art de Darren Aronofsky, "The Wrestler" reste sur tous points, à part l'interprétation, infiniment meilleur que "Black Swan". Traité avec une violence dans les dialogues des personnages égale à celle des combats auxquels s'adonne Randy, "The Wrestler" est un film aérien, presque léger, comme un soupir de la part du personnage, en pleine quête d'amour et d'entourage. Dans "The Wrestler", tout est finalement jugé avec espoir et avec une sincérité bouleversante, tout droite émise par un Mickey Rourke qui n'a jamais été plus charismatique que dans la peau de ce catcheur au comportement de gros nounours d'une incroyable tendresse. Un entourage, "Le Bélier" en a un beau, un qui l'aime : son public, ses amis catcheurs et Cassidy, une strip-teaseuse magnifiquement jouée par Marisa Tomeï. La relation qu'a Randy avec les femmes est complexe, que ce soit avec Cassidy ou avec sa fille. Alors quand tout va aller de travers, l'ancienne superstar craque et reprend le chemin du ring pour un ultime combat au sein de sa famille, sa vraie, celle qui l'a soutenue toutes ces années, malgré la fausse violence de cette activité, dépeinte dans ce film d'une manière tellement attractive et sympathique du point de vue des catcheurs qu'on ne peut que éprouver de l'admiration pour ces hommes. Et le temps d'un sublime final, Darren Aronofksy rappelle avec le discours de Randy que "The Wrestler" est un film universel et parlant à tous malgré le sujet. Un tour de force de la part du cinéaste et de l'acteur, pour l'un des plus grands films de la décennie passée, et à venir.
bsalvert
c'est l'histoire d'un paumé qui vivote en faisant des spectacles de catch et...ben voila c'est tout, pas de quoi se relever la nuit.
Darren Aronofsky revient encore une fois sur son thème le plus précieux, le dépassement de soi et nous livre une oeuvre singulière et surprenante. Mickey Rourke y campe un role sur mesure et en profite pour faire un come back en grande pompe, car on aurait presque oublié que derrière ses frasques dans les médias se cachait un acteur d' exception. La bande-son et la réalisation assurent, on regrettera cependant trop de plans serrés "pour faire genre" et des longueurs inutiles. J' aurais aimé une fin légèrement plus travaillée aussi, mais cela reste totalement mon avis, et c' est cela qui fait aussi la force des films de ce réalisateur, la libre interprétation.
Ce film nous démontre la dure réalité du catch de nos jours : quand les plus grands mangent les plus petits... Malheureusement, le scénario brise complètement le Kayfabe, que la discipline ne cesse d''esayer de maintenir (En même temps, c'est un sujet casse-gueule pour le film). Néanmoins, Mickey Rourke colle plutôt bien au rôle.
Artriste
Mickey Rourke à bout de soufle entrain de creuver sous l'oeil des caméras. J'ai arrêter au bout d'une heure tant c'est fade et mal réalisé. Mickey Rourke me fait énormément de peine tant il est à bout. Un film à évité absolument!
je suis pas entré dans le rythme, j'ai pas adhéré à cette énième histoire de loser qui a sacrifié toute sa vie pour une gloriole éphémère sur un ring entouré de beaufs.
Percutant et émouvant, avec un Mickey Rourke bluffant !
Tu prends "Rocky Balboa", tu le mets en mode dépressif et t'as "The wrestler". Voilà en deux mots un résumé du film, en effet tous les clichés de la star déchu, drogué, malade, cardiaque, amoureux d'une strip teaseuse trop vieille elle aussi, qui a été égoiste et qui a abandonné sa fille devenue lesbienne. Sortez les cleenex. Si l'on retrouve le style de mise en scène d'Aronofsky, filmé du point de vue des personnages, à l'épaule avec une image granuleuse dégueulasse, ce n'est pas tellement lui qui fait de "The wrestler" un bon film mais Mickey Rourke. C'est pratiquement un documentaire sur sa vie. Avec son physique marqué par la vie, il n'incarne pas son personnage, il est son personnage il est né pour l'interpréter et il arrive à nous faire ressentir de la compassion pour lui.
Film formidablement émouvant... d'une grande sobriété... ceci expliquant surement cela... Rourke nous rappelle qu'il a été (qu'il reste?) l'un des acteurs les plus talentueux de sa génération...
Venant d'un réalisateur habitué des productions pompeuses et décrivant deux univers show-bizz où l'apparence est reine, il se dégage de The Wrestler une étonnante sensation d'humilité.
Le film conte l'histoire d'une ancienne star du catch devenu semi-pro avec le temps qui, victime d'une crise cardiaque, est confronté à l'arrêt de sa passion et la recherche de sa place dans la société. Faisant le parallèle avec son amie Cassidie/Pam, stripeuse sur le déclin de l'âge, le film évoque la nostalgie et la retraite avec justesse, ainsi que le libre arbitre avec le dilemme de "The Ram"
Il se penche aussi sur le cas étrange des 80's (Aronofski est né en 69), décennie dont l'héritage culturel semble incroyablement pauvre. Comment faire face à l'oubli alors, lorsqu'on est un acteur de cette culture (catcheur des 80's ici)?
Voilà probablement le film le plus personnel du réalisateur, mais aussi de Mickey Rourke évidemment, qui montre ici une sensibilité gauche impressionnante de vérité.
Le film conte l'histoire d'une ancienne star du catch devenu semi-pro avec le temps qui, victime d'une crise cardiaque, est confronté à l'arrêt de sa passion et la recherche de sa place dans la société. Faisant le parallèle avec son amie Cassidie/Pam, stripeuse sur le déclin de l'âge, le film évoque la nostalgie et la retraite avec justesse, ainsi que le libre arbitre avec le dilemme de "The Ram"
Il se penche aussi sur le cas étrange des 80's (Aronofski est né en 69), décennie dont l'héritage culturel semble incroyablement pauvre. Comment faire face à l'oubli alors, lorsqu'on est un acteur de cette culture (catcheur des 80's ici)?
Voilà probablement le film le plus personnel du réalisateur, mais aussi de Mickey Rourke évidemment, qui montre ici une sensibilité gauche impressionnante de vérité.
Un film très émouvant sur un milieu (le catch) presque inconnu en France. Mais Darren Aronofsky ne s’arrête pas seulement à cet élément et nous livre un film très poignant.
Ce film est transporté par Mickey Rourke, qui tient là un très beau/bon rôle en incarnant un un vieux catcheur pathétique et à la fois très touchant. L'histoire en elle-même est assez classique, une sorte de version moderne du célèbre "Le Champion". La bande son est quant à elle excellente, avec que du hard années 80 (Slaughter, Ratt, Quiet Riot, Accept, Firehouse, Guns N' Roses...).
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