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    The Wrestler
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    4,0
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    963 critiques spectateurs

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    Cluny
    Cluny

    78 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 octobre 2012
    Dans les films sur la boxe et les sports de combat, il y a ceux qui reprennent le bon vieux schéma du biopic : ascension, déclin et renaissance, comme "De l'Ombre à la Lumière" ou la plupart des "Rocky" ; on trouve aussi ceux qui assume l'inéluctable déchéance qui accompagne le noble art et ses dérivés, comme "Plus dure sera la Chute" ou "Raging Bull". "The Wrestler" fait partie de cette deuxième catégorie ; la période faste est expédiée pendant le générique, bande son off et travelling sur des affiches qui évoquent la gloire passée, avant que ne commence le véritable récit qui nous montre dans le vestiaire glauque d'un gymnase perdu, un Randy épuisé, couturé de partout et bouffi, qui reçoit une maigre poignée de dollars pour son combat.

    On le devine très vite, cela fait longtemps que "le Bélier" a fait son combat de trop, et personne ne se fait d'illusion sur une possible résurrection. L'enjeu ne se situe pas dans un titre mondial ou un combat qui assurerait la fortune, il s'agit simplement de savoir si Randy réussira à se faire rouvrir sa caravane. La perspective d'une revanche de son combat historique contre l'Ayatollah (eh oui, il faut s'habituer, c'est comme ça le catch) ne ressemble en rien au come-back d'un Mohamed Ali ou d'un Foreman, mais plutôt à un coup monté par un promoteur jouant sur la nostalgie de quelques aficionados.

    Car un des mérites de "The Wrestler" réside dans la description sans concession du monde du catch : scénarisation des combats dans les coulisses, surrenchère sanguinolente pour assouvir les bas instincts du public, circulation dans les vestiaires de produits qui ravalent le pot belge au rang de boisson light. Une scène terrible du film montre une séance de dédicace dans un local de l'American Legion, où d'anciens catcheurs hébétés, certains en fauteuil roulant, tentent de vendre des cassettes VHS de leurs combats passés à de très rares admirateurs.

    Une fois posé ce décor, l'histoire n'a rien d'originale : confronté à l'obligation d'une retraite anticipée, Randy tente de suppléer la solitude née de l'arrêt des combats : il prend un emploi de vendeur dans un supermarché, essaie de dépasser la relation de client qu"il entretient avec une stripteaseuse, et tente de renouer le contact avec sa fille qu'il a laissé tomber des années avant. Bien sûr, toutes ces tentatives se traduiront par des échecs prévisibles, et selon des trames scénaristiques tout aussi prévisibles.

    On sent très vite que la chose qui a intéressé Aronofsky, ce n'est ni l'histoire ni les personnages annexes, ni même la description pourtant réussie de ce milieu : le sujet du film, c'est la mise en abyme du personnage de Randy Robinson et de l'acteur Mickey Rourke, ancien boxeur, et comédien qui court à la poursuite de sa période de gloire, celle de "Rusty James", de "L'Année du Dragon" et de "Angel Heart".

    Aronofsky a juste eu à charger un peu la barque de Mickey Rourke : chevelure longue et péroxydée, musculation intensive qui a fait gagner 17 kilos de muscles à celui qui n'était pourtant pas un gringalet, collant à paillettes. Mais le visage bouffi, les cicatrices du corps comme celle de l'âme ne sont pas des artifices de maquillage, mais bien les traces de la descente aux enfers du lauréat des Razzie Awards 1990.

    C'est cette ambiguité qui ravira le public, et qui vaudra à Mickey Rourke la statuette de l'Academy, toujours friande de ce genre de destinée. C'est cette même ambiguité qui m'a très vite gêné, par la facilité voyeuriste qu'elle représente, et par l'exonération d'une originalité narrative et technique plus grande qu'elle offre au réalisateur.
    http://www.critiquesclunysiennes.com
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 22 juillet 2013
    The Wrestler fait parti des meilleur film de Darren Aronofsky l'histoire est passionnante la réalisation
    magistrale quand aux acteur eh ben c'est simple Mickey Rourke donne une performance d'acteur juste
    sublime ont sent qu'il croit en son rôle pour les autre acteur du film c'est pareille leur performance est aussi bonne que celle de Mickey en bref je vous conseille de voir The Wrestler.
    carbone144
    carbone144

    94 abonnés 775 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 septembre 2012
    C'est un film très prenant, qui offre une vision réaliste et surprenante du monde du catch professionnel. En ce sens, Mickey Rourke livre une prestation du tonnerre. Peut-être y a t-il eu quelques longueurs mais pas de grosses bourdes. Une réalisation maîtrisée et une histoire à la fois étonnante et attachante offrent un film très intéressant qui mérite d'être vu.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 22 septembre 2012
    Encore un très bon film de Darren Aronofski !
    Mickey Rourke dans le rôle de sa vie parce que finalement ce film est une métaphore de ce qu'il a traversé et c'est un vrai come-back pour lu icomme c'est un come-back pour Randy le héros du film. Il n'y a qu'à comparer les photos de lui il y a 25 ans et les photos de lui maintenant pour se rendre compte de ce qu'il a enduré.
    Cet acteur a finalement un peu gâché la grand carrière qui lui était promise et ça se ressent dans le film. On est donc très ému par ce catcheur, rejeté de tous et surtout rejeté de sa fille, certaines scènes sont assez dures émotionellement mais le film est très beau. On arrive bien à ressentir que le héros n'a que le catch dans sa vie et qu'il pourrait mourir pour sa passion, c'est un très beau personnage de mono-maniaque masochiste. Les scènes où le réalisateur nous montre des combats de catch avec blessures, barbelés et autres objets contondants font assez froid dans le dos et on s'identifie vraiment à Randy dans sa galère.
    J'ai vraiment été touché par ce film que je recommande vivement.
    Gabriel B
    Gabriel B

    5 abonnés 359 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 septembre 2012
    Enfin le grand retour de Mickey Rourke dans un grand rôle ! Et quel rôle ! Un rôle remplit d'émotion pour un film éblouissant à la bande originale magnifique...
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 16 septembre 2012
    Un sujet original, traité de maniére documentaire , avec des personnages profonds .... Un dénouement inattendu , mais finalement très logique au regard des pistes lancés par le réalisateur , signe d' un scénario finemement mené . Si Rocky était un film sur l' accomplissement , the Wrestler est l' un des meilleurs traitement de la passion ( sous toutes ces formes ) au cinéma , en cela on peut l' approcher du très bon " La Tueuse" .
    Le final est une merveille de cinéma, malgré sa dureté . Un très grand film !!!!!
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 6 septembre 2012
    Ce qu'il faut savoir avant de voir ce film, c'est que le destin du personnage incarné par Mickey Rourke n'a rien d'exceptionnel. C'est le lot quotidien de centaines d'anciennes gloires du catch aux Etats-Unis, accros à ce sport-spectacle (Sans parler des anti-douleurs et autres drogues), et au semblant de gloire qu'ils obtiennent en se produisant devant trente personnes dans un gymnase... Dans Randy "The Ram" Robinson, il y a un peu de Ric Flair, d'Hulk Hogan, beaucoup de Scott Hall et de Jake Roberts peut-être.

    La plus grosse qualité de ce film, c'est de montrer les énormes défauts de cette industrie : L'ultra-violence de certaines fédérations (La CZW dans ce cas), l'addiction aux drogues/stéroïdes, et aussi l'addiction à la gloire. L'univers du catch américain est impitoyable : Pas de retraite, pas d'union, un rythme difficilement supportable... Au final, Mickey Rourke livre une assez bonne prestation, on regrette juste que la presse se soit autant extasié devant ce film, qui ne mérite pas l’appellation de chef d’œuvre. C'est très bien que Mickey Rourke soit arrivé au bout de sa traversée du désert, mais ce n'est pas une raison pour perdre toute subjectivité...
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 1 septembre 2012
    The Wrestler est doté d'une réalisation sobre avec un Mickey Rourke touchant et jouant son rôle impeccablement bien. Cela faisait bien longtemps qu'on ne l'avait vu ainsi jouer. Une histoire atypique dans un milieu très peu représenté, qui est le catch. Darren Aronofsky livre ici une sorte de documentation dramatique mêlant problèmes sociaux et dépassement de soi. Le tout dans une ambiance terre à terre originale avec les problèmes que peuvent rencontrer les anciennes "gloires" du catch. Filmé de manière extrêmement naturel avec beaucoup de sobriété, Wrestler tape directement au coeur . Darren Aronofsky confirme qu'il est l'un des plus grands cinéastes de son époque. Bouleversant et plein d'humanité. A voir.
    LUET M
    LUET M

    42 abonnés 184 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 août 2012
    ‘The Wrestler’ paraît très différent au premier abord des autres films d’Aronofsky. La réalisation est bien plus sobre que dans ‘Requiem for a Dream’, ‘Pi’ ou ‘Black Swan’ – même si elle n’en reste pas moins magnifique. Pourtant, il ne l’est pas tant que ça. Darren Aronofsky conserve en effet les thèmes qu’il affectionne : la misère sociale, le dépassement de soi et les dangers qui leur sont liés. C’est dans un univers assez original au cinéma que sont mis en scène ces thèmes : le catch. Le film nous raconte une partie de la vie de Randy Robinson alias Ram Jam, glorieux catcheur des années 80 qui a maintenant du mal à vivre de sa profession. Il ne gagne plus grand-chose, a de plus en plus de mal à rembourser ses dettes, habite dans un bungalow insalubre, isolé de ce qui lui reste comme famille. Mickey Rourke est exceptionnel dans ce rôle qui lui colle à la peau, dans un combat contre la vie (contre la misère et la détresse plus précisément), combat qui ne lui est pas étranger dans sa vie personnelle. Il confirme ainsi dans ‘The Wrestler’, après son grand retour dans le ‘Sin City’ de Robert Rodriguez, qu’il reste un excellent acteur. Par ailleurs, l’aspect documentaire du film permet de décrire et de nous montrer la réalité de ces spectacles brutaux, en évitant absolument le tire-larmes. Le catch n’est plus ici ce qu’il semble être, il n’est pas qu’un simple spectacle de gros bras écervelés, mais a un revers touchant, fraternel, moteur de respect et d’une grande solidarité.
    Hastur64
    Hastur64

    229 abonnés 2 289 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 août 2012
    Lion d’or à Venise, encensé par la critique, notamment pour la performance de Mickey Rourke à la dérive depuis longtemps et qu’on croyait perdu pour le cinéma, « The wrestler » partait dans mon esprit avec beaucoup de points positifs, mais comme on est parfois déçu par les rumeurs trop flatteuses s’était également mêlé à un peu d’appréhension. La déception ne s’étant pas invitée au visionnage c’est avec délectation que j’ai suivi ce petit bijou. Le sujet du catch peu usité au cinéma est en soi déjà original, mais Aronofski ne nous parle pas de celui des shows télévisés, mais de celui des gagne-petits qui à la recherche de notoriété côtoient les has been autrefois célèbres obligés de cachetonner des combats minables pour pouvoir joindre les deux bouts. C’est le cas de Randy « Ran » Robinson star du catch dans les années 80, qui continue malgré l’âge et les soucis de santé le catch seul compagnon d’une vie de solitude. L’envers du décor de spectacle ultra populaire aux USA est assez effrayant avec sa circulation de produits dopant, de drogue et de calmants divers. Le pire étant finalement le jusqu’au-boutisme de certains participants qui transforment le ring en mare de sang avec des ustensiles digne des salles de question de la Sainte Inquisition. Mais ce dont nous parle le réalisateur c’est surtout du destin d’un homme qui grisé par la célébrité en a négligé sa famille au point de se retrouver seul à l’automne de sa vie et à courir après une stripteaseuse presque aussi paumée que lui (formidable Marisa Tomei). La partition de Rourke est sans fausse note et nul doute que sa propre descente aux enfers de l’alcool lui a servi à incarner cet homme qui n’a vécu que pour le catch au point de tout lui sacrifier et qui, devenu incapable de le pratiquer sous peine d’y rester, voit le vide immense tant affectif que professionnel qui s’ouvre devant lui. Un film fort dans son sujet qui n’élude rien du côté obscur du catch et des effets qu’une passion peut avoir sur la vie d’un homme, nous ménageant tout de même des moments de tendresses qui ne parviennent tout de même pas à fournir une porte de sortie au protagoniste de ce drame. À voir sans hésitation.
    Santu2b
    Santu2b

    255 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 novembre 2015
    Le catch, c'est du toc, combien l'ont dit et martelé. Ce cliché enraciné au sein des mentalités serait-il vrai pour autant ? Pour son quatrième film, Darren Aronofsky choisit d'explorer ce monde. Les premiers instants de "The Wrestler" frôlent l'électrochoc, conduit par la maîtrise du cinéaste. Celui-ci filme le catch avec une intelligence exemplaire. Caméra à l'épaule, il suit son héros depuis les vestiaires jusqu'au ring, tordant le cou aux stéréotypes. Entre trucages et réalité, un impressionnant défilé de corps improbables préparant soigneusement chacun de ses gestes. Autant de prouesses livrant un aspect quasi documentaire à un sport à la fois rebutant et fascinant. Cet uppercut extatique aurait pu durer. Sauf que le film opère à mi-parcours un virage nettement plus regrettable. L'intensité initiale se transforme alors en mélodrame banal assoupissant l'ensemble. Si l'Oscar lui a filé sous le nez au profit de Sean Penn, Mickey Rourke réalise une performance éblouissante, bloc de chair dont le parcours artistique semble se fondre parfaitement avec son personnage. Trop long et noyé par des choix narratifs douteux, Aronofsky avait largement de quoi réussir le coche. Un chef-d'oeuvre manqué.
    Don Keyser
    Don Keyser

    75 abonnés 1 641 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 août 2012
    "The Wrestler" est un long-métrage tout d'abord doté d'une très bonne réalisation. En effetn Darren Aronofsky nous fait découvrir le catch de façon intime et réaliste. Par ailleurs, les acteurs sont très convainquants surtout les deux protagonistes. Néanmoins, le scénario est parfois trop simpliste pour un drame. De ce fait, le film se voit quelques fois comme un simple divertissement. D'autre part, la fin aurait pu être mieux travaillée. Ainsi, l'oeuvre reste réussie en laissant toutefois quelques goûts amers.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 16 mai 2013
    Un film incroyablement marquant et qui m'a profondément ému, que ce soit à sa sortie en salles ou encore aujourd'hui. "The Wrestler" narre l'histoire d'un catcheur déchu et vieillissant qui sent le poids de son âge et de ses erreurs passées le peser lourdement. Sa raison d'être en prend un coup lorsqu'il apprend qu'il ne peut plus catcher car la crise cardiaque se fait menaçante. Il tente donc de se tourner vers sa fille délaissée depuis son enfance, et entame une relation vouée à l'échec avec une strip-teaseuse amicalement proche, afin de se racheter une humanité et trouver le réconfort auprès des derniers liens qui le rattachent à la vie. Malheureusement, ces liens sont plus que fragilisés par ses propres fautes, et le catcheur Randy "The Ram" Robinson se lance avec une faible lueur d'espoir pour recoller les pièces avec deux femmes elles aussi détruites intérieurement...

    Le poids lourd de ce film est sans conteste le prodigieux Mickey Rourke, campant parfaitement un personnage à son image, ce qui fait tout son naturel. On aurait jamais pu imaginer quelqu'un d'autre pour le rôle. Charismatique et vraiment attachant, il est néanmoins épaulé par deux actrices de talent : Marisa Tomei et Evan Rachel Wood, charmantes, sincères et naturelles. La formule entre les trois personnages au cœur du film fonctionne à merveille. La caméra d'Aronofsky filme l'instant avec une telle intensité qu'on a l'impression de se retrouver devant un documentaire : Image naturelle, esthétique dépouillée, caméra à l'épaule, font que tout ce que l'on voit à l'écran nous parait authentique. Sexe, drogues, violence et Rock'n'roll ne font que renforcer cet aspect durant tout le film. Il faut saluer à ce propos une bande originale qui ravira les amateurs et les partitions envoutantes et mélancoliques de Clint Mansell.

    "The Wrestler" aborde des thèmes forts avec virtuosité : Déchéance, décadence, passion, rédemption, espoirs abattus, amour en vers et contre tout, le désir de recoller les morceaux d'un homme déchiré, avec sa propre existence... Darren Aronofsky a réalisé un véritable chef-d'œuvre qui se préoccupe d'une certaine couche de la société américaine perdue dans un monde qui lui est plus hostile encore qu'à d'autres, un film qui dresse des portraits d'êtres humains rongés par leurs défauts mais pourtant terriblement attachants, un film émotionnellement puissant et mélancolique, qui ne devrait laisser personne indifférent.
    La résurrection de Mickey Rourke.
    M. A.
    M. A.

    5 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 juillet 2012
    the wrestler est pour moi le meilleur film de darren aronofsky ! mickey rourke est bouleversant dans le role de randy the ram et joue ici l un de ses plus beaux roles . The wrestler est un superbe film
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 21 juillet 2012
    On visite le coeur d'un homme que tout le monde croit être un spectacle. Histoire d'une prise de conscience, d'efforts et de déception. C'est un peu l'homme qui voulait revivre sa vie. Touchant et Mickey Rourke très bien dans un rôle étonnant.
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