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Malevolent Reviews
999 abonnés
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4,0
Publiée le 3 mai 2013
Si Darren Aronofsky est sans nul doute un des meilleurs réalisateurs de sa génération, son The Fountain m'avait cependant laissé de marbre. Pourtant le point fort du réalisateur réside sans aucun doute dans sa capacité à mettre en valeur les émotions humains, le concret et la noirceur de l'âme de ses personnages continuellement tourmentés. S'appuyant à chaque fois sur le thème du destin assombri tout en narrant de nouvelles histoires toutes plus différentes les unes que les autres, Aronofsky revient en 2008 avec un quatrième film, The Wrestler, et réussit à émouvoir avec l'histoire inattendue d'un catcheur has-beeen. Le long-métrage raconte donc la vie tourmentée d'un ex-catcheur professionnel aujourd'hui à la retraite tentant de se racheter auprès d'une fille délaissée, portant sans cesse les stigmates d'une gloire déchue. Tourné de manière réaliste, quasiment comme un documentaire, The Wrestler s'avère poignant, hypnotisant, sidérant. Il faut dire aussi que tout le film est porté par un Mickey Rourke épatant et presque méconnaissable dont on applaudit la prestation à la fois simple et travaillée : tantôt d'un naturel déconcertant, tantôt d'une bestialité impressionnante sur le ring. À ses côtés, les excellentes Evan Rachel Wood et Marisa Tomei, soutenant notre bon vieux Mickey qui campe quant à lui un personnage bouleversé finalement très proche de sa propre vie. Darren Aronofsky nous entraine donc à travers deux heures de métrage dans le quotidien de la morne réalité, dans la vraie vie d'un homme déchu qui tente maladroitement de survivre à une fin certaine. Avec ses habituels plans saccadés, sa caméra à l'épaule et son sens du découpage, le réalisateur de Requiem for A Dream fait à nouveau mouche, nous transportant dans l'un des plus beaux films de l'année.
Excellente histoire d'un ancien catcheur sur la fin mais qui survie grâce à ses fans et possédant une vie bancale en dehors du ring. Rourke est ici au sommet de son art ne laissant aucun mal à laisser transparaître toute son émotion du début à la fin, très bon film !
Mickey Roorke est très bon dans ce film, il assure parfaitement bien son rôle. Les scènes de combats à moitié présente dans le film sont vraiment très réussi.
Avec The Wrestler, Aronofsky nous ouvre les portes du monde du catch, sport spectaculaire mais truqué où le principe est de dégommer son adversaire par (quasiment) tout les moyens, de ce "sport" le réalisateur de Black Swan (qui a de nombreux points communs avec The Wrestler) en fait une très belle critique sans manichéisme, où le public est à la fois montrer du doigt pour cautionner ce genre de spectacle mais aussi bien vu puisqu'il font vivre les catcheurs. The Wrestler est surtout l'histoire d'un sportifs professionnels vieillissant qui vit pour et de son sport, seul et qui va tenter de renouer des liens avec sa fille qu'il avait perdu de vue à la suite d'un arrêt cardiaque. Si l'écriture du personnage est parfaite, le choix de Mickey Rourke constitue l'unique défaut du film, il n'est pas du tout mauvais seulement j'ai moyennement accroché à son protagoniste surnommé le "Bélier" et dans un film comme celui-ci, cela constitue un énorme problème puisqu'on ne voit que lui tout le long du film. Ce point noir ne m'a pas empêché d'être ému et cloué à mon fauteuil lors de la séquence final, inattendu du fait que le film se finit de manière brutal (mais magnifiquement mise en scène), attendu car l'on connaît le dénouement vingt minutes avant que celui ne pointe le bout de son nez.
The Wrestler est une très bonne surprise de la part de Aronofsky qui délaisse son côté "délire visuel psychédélique" pour se concentrer à fond dans l'écriture de son protagoniste, une réussite que n'arrive cependant pas à être magnifier par un Mickey Rourke très bon mais dont on sent qu'il peut faire encore mieux.
Un film qui ramène Micket Rourke sur le devant de la scène. Le personnage est touchant car il essaie de vivre de sa passion mais parfois oublie l'essentiel.
J'ai adoré le film, malgré quelques petites réserves par ci par là. The Wrestler marque le retour en grande pompe de l'icône déchue que représente Mickey Rourke. Et je peux dire que le rendez-vous n'est pas manqué. Effectivement, l'acteur à la gueule cassée, bouffe littéralement l'écran et ne fait plus qu'un avec son personnage. C'est simple, Randy «The Ram» Robinson, c'est lui, car ce rôle était destiné pour lui, même si l'auteur n’a pas écrit son scénario en pensant à un interprète précis. L'histoire est simple, on suit les pérégrinations d'une ancienne gloire venant du monde du catch, qui malgré son âge avancé, continue de faire sa passion coûte que coûte pour exister, et enchaîne parallèlement les petits boulots pour survivre. Grâce au changement de radical de sa mise en scène (style documentaire), Darren Aronofsky, permet au spectateur de rentrer plus facilement dans le film, c'est livré brut de décoffrage, on suit Randy au plus près sans artifices, sans fioritures. Et on apprécie le personnage pour ce qu'il est, en dépit de sa maladresse et de son irresponsabilité. Ce long métrage est une oeuvre forte et sincère qui rend justice à l'acteur principal. Malheureusement, on évite pas quelques poncifs inhérent au genre ou quelques redondances dans l'intrigue, mais rien de bien méchant. A la fin on est ému par cette histoire traitée avec tant de sobriété et c'est tout ce qui compte. J'oubliais: la bande originale déchire et Marisa Tomei aussi.
Un film d'une intensité rare dans lequel Mickey Rourke excelle en star has been. Les scènes de violence sont mémorables tout comme celles d'introspection où Aronofsky va, comme à son habitude, jusqu'au bout des plans, des idées et des choses. A voir !
Encore un grand film d'Aronofsky ! Le choix de Mickey Rourke fait pour moi la différence, son rôle est magnifique et pourrai presque être écrit pour lui .. Le choix des musiques, sa façon de filmer, sa mise en scène .... Aronofsky s'impose parmi les plus grands !
Le principal intérêt du film réside dans le fait que le parcours du personnage qu'incarne Mickey Rourke est étrangement similaire à celui de l'acteur. D'ailleurs Mickey Rourke fait une excellente composition très touchante mais pour moi, sa résurrection s'est déjà effectuée dans "Sin City". Sinon, l'histoire reste assez classique : ancienne star tombant dans l'oubli etc... Il en faudrait plus pour moi, y compris au niveau de la mise en scène pour que le film soit excellent et se hisse au rang de chef-d'œuvre.
Mickey Rourke est très touchant il offre une performance physique et émotionnelle incroyable, mais il n'est pas le seul je trouve Marisa Tomeï une fois de plus très bien aussi. Un paquet de scènes poignantes, une réalisation sur l'homme caméra au poing c'est pas toujours beau mais réaliste. Le scénario montre les combats d'un mec (sur le ring et dans la vie) il est broyé.