La Servante
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41 critiques spectateurs

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norman06
norman06

363 abonnés 1 697 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 18 août 2012
Audacieuse par son style oppressant et son ton libre, entre classicisme et modernité, et d'une noirceur surprenante,
cette rareté coréenne s'impose comme une redécouverte majeure du cinéma des années 60.
coperhead
coperhead

28 abonnés 474 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 27 mai 2018
En 1960 dans une société coréenne corsetée , Ki-Young a réalisé avec une audace surprenante pour l'époque un huit clos étouffant et perverse sur fond de drame social. En quelques scènes évocatrices, il nous brosse le portrait d’une famille unie dans laquelle une jeune servante va venir semer le trouble et la mort .Tout le long du film la tension et la menace sont présentes avec des plans et des cadrages en noir et blanc magnifiques . Ki - Young pourrait bien être le père spirituel des nouveaux réalisateurs coréens très talentueux qui sévissent depuis plus de dix ans comme Bong Joo-Hong avec Memories of murder , Park Chan-Wook avec Old boy , Lee Chang-Dong avec Oasis ,ou encore Jin Na-Hong avec The chaser .
Charlotte28
Charlotte28

133 abonnés 2 097 critiques Suivre son activité

1,5
Publiée le 15 juin 2024
Complètement désuète la réalisation - quoi que proposant un intéressant symbolisme - s'appuie sur un jeu d'acteurs théâtral voire ridicule (l'annonce de la grossesse), à l'instar des quelques effets "spéciaux" ainsi que sur une musique assommante soulignant des évidences telle la main mise obtenue par une servante qui semble d'abord envieuse du mode de vie bourgeois vers lequel s'élève la maisonnée. En outre le message moralisant, asséné, dérange profondément: cet homme supposément respectable se révèle absolument détestable, dépourvu d'empathie voire d'humanité, notamment dans son mépris des sentiments innocents de ses élèves alors qu'il succombe à la domestique -présentée comme perfide (dans une constante misogynie, la femme se montrant tout à tour hystérique, érotomane, geignarde ou cupide- sans qu'elle n'ait besoin du moindre effort! Comment s'impliquer émotionnellement face à ces personnages tordus, dédaigneux ou cruels (même le petit garçon n'avive aucune pitié!)? De plus, le rythme lancinant du début installe péniblement une atmosphère tragique (due à des considérations pécuniaires ou de réputation bien plus que psychologiques) à laquelle terreur et pitié font défaut! Dommage car sans les séquences grand-guignolesques et avec une intelligente subtilité, le matériau aurait pu offrir une excellente étude de moeurs doublée d'un thriller étouffant... Martin Scorsese n'a pas toujours le nez creux!
traversay1
traversay1

3 757 abonnés 4 914 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 5 août 2016
Fort intéressant de voir l'original après le remake (The Housemaid), qui n'en est qu'un sur le papier, Im Sang-soo ayant axé son propos sur l'aspect social dans cette histoire de bonne qui couche avec son patron (pour faire court). Le film de Kim Ki-young est un thriller noir, sordide, morbide, qui tourne carrément à l'horreur dans sa dernière partie, avec musique dissonnante et orage monstrueux pour ajouter à l'ambiance gothique. C'est tellement outré que ça en devient fascinant. Le personnage de la servante qui vient faire imploser une cellule familiale est simplement effrayant. Un grand classique coréen, soit, mais dont les effets ont malgré tout bien vieilli.
Nicolas S
Nicolas S

48 abonnés 558 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 1 décembre 2019
Extraordinairement noir et pessimiste, ce lointain cousin des films de Clouzot raconte l'histoire d'une famille qui se désintègre à cause d'une servante manipulatrice. Impossible de ne pas être surpris par la liberté de ton du film et par son sens du rythme tout en tension ; néanmoins, 'La Servante' traîne un peu en longueur et semble parfois défendre une morale assez vieux jeu, voire même franchement mysogine.
Alolfer
Alolfer

142 abonnés 1 243 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 31 octobre 2024
Probablement le film pionnier du cinéma coréen, qui a inspiré les futurs grands auteurs de ce pays, comme Bong Joon-Ho. Une satire sociale légèrement exagéré pour choquer. C'est un film qui bascule entre le drame social, familiale et le thriller par son approche (voir même une approche horrifique sur certaines scènes) Cette approche horrifique est justifié dès les décors où le film se déroule quasiment en huit-clos, faisant etouffer le spectateur. Son scénario est juste et sa mise en scène est extra pour un film de ce type. Malgré un petit coup de mou au milieu, "La Servante" reste un très bon film et probablement le film qui lancera la réalisation des plus grands cinéaste coréens
Thomas P
Thomas P

39 abonnés 509 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 22 août 2012
La méconnaissance des mœurs coréennes des années 1960 explique-t-elle le manque d’émotion véhiculé par les acteurs ? La Servante nous plonge pourtant dans un huit-clos intéressant, avec une tension progressivement haletante sur un arrière gout d’Hitchcock. Pluie, orage, poison, couteaux et musique stridente s’accumulent pour parvenir à cet effet d’épouvante. Il faut saluer le travail de restauration du film même si ce dernier parait désuet. Dommage que le manque de réalisme vient gâcher un film au départ prometteur.
QuelquesFilms.fr
QuelquesFilms.fr

281 abonnés 1 659 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 19 juin 2014
Classique du cinéma sud-coréen, gros succès national des années 1960, La Servante est le neuvième film de Kim Ki-young qui rompt avec une inspiration jusque-là plutôt historique et néoréaliste pour verser dans un drame domestique aux accents de thriller et d'épouvante. Le réalisateur adopte au passage un style nouveau au sein de la production du pays : noir et blanc très contrasté, jeu de plongées et de contre-plongées inquiétantes, musique qui vrille les nerfs... On est loin des mélos à la mode des années 1950. Longtemps resté inédit hors de ses frontières, le film a bénéficié en 2008 d'une restauration grâce au soutien de la fondation créée par Scorsese (qui trouve ce long-métrage remarquable) et d'une nouvelle diffusion dans quelques pays dont la France en 2012.
Alors, qu'en est-il exactement ? Sur le fond, c'est un tableau social plutôt cinglant et sarcastique, celui d'une classe moyenne un peu à cran, coincée entre des conventions sociales et morales, obsédée par un bonheur matérialiste (la maison, la télévision et autres biens de consommation). Un bonheur fragile que le réalisateur s'applique à troubler grâce à un élément perturbateur, annoncé par la présence d'un rat dans la cuisine, puis incarné humainement par une servante qui va méchamment inverser le rapport de forces au sein du foyer où elle travaille. Le déroulé dramatique associe mélodrame échevelé et thriller/épouvante hitchcockien dans un pot-pourri d'adultère, de culpabilité, de sacrifice, de chantage, de vengeance... Tout cela en quasi-huis clos. Le réalisateur y va avec une audace certaine, mais pas avec le dos de la cuillère. Ce qui s'annonçait piquant et décapant devient de plus en plus exacerbé, voire excessif, et lourdement appuyé dans la recherche d'effets (musique, surjeu des acteurs...). Et le plus dommage, c'est que ce petit théâtre de la cruauté et de la perversité n'assume pas sa noirceur jusqu'au bout, avec une pirouette finale, très morale mais pas très heureuse. Bref, on pouvait s'attendre à mieux. Sur le même thème, trois ans après la réalisation de ce film, Joseph Losey fera plus subtil avec... The Servant.
anonyme
Un visiteur
2,5
Publiée le 24 juin 2014
Je m'attendais à une critique de la société du genre, une sorte de revanche de la femme sur l'homme. C'est-à peu près cela mais à quelques détails près. Premièrement, la servante est représentée comme une sauvage qui a soif d'assouvir son appétit sexuel, et l'homme, le pauvre, est faible et ne peut rien faire contre ceci. C'est du n'importe quoi, car la femme est réduite à ceci. Ensuite, la mère a le rôle de la méchante qui veut tuer à tout prix, mais heureusement que le mari est là pour la remettre en droit chemin. Du vrai n'importe quoi. Au niveau technique, le film s'en sort plutôt bien, avec quelques scènes qui prennent aux tripes, des morceaux correctes, des acteurs très convaincants. Il a permis au cinéma sud-coréen de se développer, et vu son niveau maintenant, il y a de quoi être fier. En conclusion, je dirai que ce film est trop sexiste et moralisateur pour être classifier de chef-d'oeuvre. Dommage.
Danielle B.
Danielle B.

3 abonnés 14 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 21 juin 2014
j'ai admiré le scénario, l'image et les acteurs.... mais été gênée par la "morale" de l'histoire.
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 23 août 2012
J'adore!! :-) Un film indispensable à voir et revoir et profiter de sa ressortie pour le voir en salle!
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