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    Les Chiens
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    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    704 abonnés 3 055 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 juillet 2024
    Film d’une grande actualité, Les Chiens s’empare du sentiment d’insécurité au sein d’un espace nouveau en région parisienne (Torcy) composé de banlieues pavillonnaires et de tours dépourvues d’âme, et se saisit du meilleur ami de l’homme comme d’une métaphore de la violence endémique qui gangrène les familles, les relations sociales et la vie politique. Les gros plans sur la course de l’animal, sur la hargne qu’il place dans ses attaques commandées, dans les morsures laissées figurent celle-ci, entrecoupés de plans sur les acteurs. Morel, campé par Gérard Depardieu, affirme une ambiguïté subtile, le personnage habillant de douceur un discours intéressé de repli communautaire, divulguant sous des airs de chien battu un sadisme qui transparaît lors des séances de dressage. Face à lui se tient le docteur Henri Ferret (Victor Lanoux, remarquable), figure de spectateur contraint à quitter sa passivité pour s’engager contre les manigances des marchands de peur lorsque la femme qu’il aime lui préfère la compagnie canine – à ce titre, une séquence dans la chambre à coucher suscite un profond malaise. Dès lors, les multiples chantiers, les friches dont s’emparent industries et promoteurs immobiliers, les travaux partout présents construisent physiquement la dérive idéologique des habitants.
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    40 abonnés 2 474 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 mars 2024
    Dand une petite ville sinistre, Alain Jessua décrit une population gagnée par un sentiment névrotique d'insécurité, avec pour corollaire des relents racistes et anti-jeunes. La plupart des concitoyens du docteur Féret (Victor Lanoux), lucide et médusé, tiennent désormais en laisse un chien méchant.
    C'est une vision quasi surréaliste que produit la prolifération de couples homme-chien dans les rues de la ville, et la principale originalité du film de Jessua tient à ce reflet qui confine au genre fantastique. On verra surtout dans le sujet du cinéaste une parabole sur l'auto-défense et ses dérives, l'auto-défense issue d'une conception populiste de la justice, dont Gérard Depardieu, en éleveur de chiens, figure une sorte de dangereux gourou.
    Malheureusement, cette dénonciation d'un phénomène sociale fondé sur la paranoïa et la bêtise, s'inscrit dans une mise en scène aussi démonstrative que maladroite. L'ensemble n'est guère nuancé ou subtil, à l'image de personnages, principalement ceux auxquels le docteur Féret voludrait s'opposer, qui sont simplistes ou caricaturaux.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 188 abonnés 5 194 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 mars 2022
    C’est un peu comme un film d’anticipation. D’ailleurs la musique contemporaine est là pour le souligner. Et la séquence dans l’étang est symbolique. L’homme accorde plus d’importance à son chien.
    L’homme se méfie de son congénère . Il se rapproche d’un animal au lieu de tisser des liens avec autrui.
    Le prétexte de la délinquance est tout trouvé.
    Presque moderne comme film.
    Phil MacGyver
    Phil MacGyver

    25 abonnés 187 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 septembre 2021
    Un film qui cherche à dénoncer une société qui ne sait trouver que de fausses bonnes solutions (comme souvent !).
    Et il y parvient plutôt bien, en sachant donnant un caractère nuancé à ses personnages principaux, dans une situation qui l'est moins.

    Ici, ce sont des chiens pour répondre à la violence par la violence.
    Des chiens pour se protéger des délinquants, qui eux finissent par se trouver sans protection, avec les dérives que ça implique.

    Je comprends le propos, et le soutiens jusqu'à un certain point.
    Maintenant, je dois avouer "jusqu'à un un certain point" seulement. Car si il faut une bonne mesure, voir un immonde violeur en série se faire bouffer l'entre-jambe par un chien fou de rage est un pur délice pour moi.
    Et entendre le (trop ?) gentil médecin (Victor Lanoux vraiment très bon) s'indigner, me gave plus qu'autre chose. On ne me fera pas passer ce répugnant violeur pour une victime !

    Gérard Depardieu se voit offrir un rôle très intéressant, qu'il interprète avec beaucoup de talent et subtilité.
    Là où on aurait pu en faire juste un gros con sanguinaire et caricatural, malgré ses instincts "bestiaux", il garde un capital sympathie grâce à l'amour fusionnel qu'il partage avec sa chienne, sa fascination pour les chiens en général, même si ses exigences et son côté impitoyable pour les plus faibles d'entre eux est embarrassante et rappelle ce qu'il est vraiment.

    Le film est bon, très bon.
    Lent au départ, puis s'accélère vers la fin.
    La poursuite d'un jeune par une meute de chien dans le dernier quart d'heure est filmée de manière particulièrement efficace avec des travelings épatants.

    Nicole Calfan est absolument craquante, et je mets quiconque au défi de ne pas tomber à la renverse, la langue pendante, en voyant cette séquence où elle est nue de dos (mon Dieu quel merveilleux popotin, j'y passerai bien mes vacances !!!) tandis que son chien l'observe avec les yeux qui brillent (pour de vrai, ce reflet dans ses yeux est à mon avis voulu par le réalisateur. Lol) !

    Par contre, si l’ensemble du film est stimulant, il est regrettable que le scénario ne soit pas mieux construit, avec par exemple une progression plus sournoise de la violence.

    La fin est juste inéluctable, et à nouveau mise en scène de manière énergique et spectaculaire.

    Un grande chose me dérange particulièrement néanmoins:
    Comment donc ont été traités les chiens pendant le tournage ?
    Deux séquences, très convaincantes, le sont trop à mon goût:
    Celle où un chien empaqueté comme un jambon se débat et gémit de peur, et celle où des pétards explosent juste à côté d'un groupe de chiens.
    Je me demande bien comment ça a été tourné pour que ce soit aussi "réussi", et cela me dérange beaucoup.
    Car on peut me raconter toutes les conneries du monde sur le respect animal sur les tournages, n'empêche que sur la première scène où le chien est empaqueté et suspendu pour de vrai, à mon avis il fait pas semblant d'être affolé; et sur la seconde, les pétards explosent parfois vraiment juste à côté des chiens...
    AUCUN FILM ne mérite qu'on brutalise ou tourmente des animaux, et je terminerai là-dessus !!!

    8/10 pour la qualité artistique.
    6/10 à cause du goût amer que me laisse les conditions de tournage que j'imagine, j'espère à tord.
    Roub E.
    Roub E.

    985 abonnés 5 021 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 mai 2021
    La banlieue parisienne, les jeunes font du mono roue avec leurs motos, le sentiment d’insécurité grimpe et il est relayé par les médias, l’immigration elle aussi a mauvaise publicité accusée d’engendrer une augmentation de la délinquance. La population a peur, se radicalise, veut une justice plus expéditive voir la faire elle même. C’est très actuel et pourtant « les chiens » date de la fin des années 70. C’est un brûlot brillant très audacieux qui met les pieds dans le plat même s’il aurait gagné de mon point de vue à être encore plus ambigu. La facilité avec laquelle un être humain bascule dans la violence quand il a peur est très bien dépeinte. Gérard Depardieu inquiétant comme rarement fait des merveilles, face à lui Victor Lanoux qui joue un médecin qui voit la ville basculer lui rend bien le change. C’est très bon et malheureusement encore très actuel.
    Vinz1
    Vinz1

    186 abonnés 2 449 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 avril 2021
    Ce film de Jessua marque toute une époque, celle de l’insécurité en France et du racisme anti immigrés des années 70/80. Si le dénouement est attendu et que certains rebondissements sont prévisibles (cf. l’identité du violeur), l’ensemble se laisse visionner sans problème grâce aux acteurs tous très bons (un Depardieu svelte et une magnifique Nicole Calfan, en tête) et au côté réaliste de l’ensemble, véritable photographie de la ville de Torcy en 1978, où l’ensemble de la population, telle une meute fascisante, désire faire fuir l’intrus à tout prix, inquiétant !
    Estonius
    Estonius

    3 470 abonnés 5 453 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 janvier 2020
    Curieux film au scénario intéressant mais qui parfois souffre d'un problème de rythme avec des séances de dressages qui finissent par prendre la tête et qui ne départ par d'un certain manichéisme tournant même parfois à l'angélisme. L'interprétation sobre de Lanoux est excellente comme celle de Nicole Kalfan habitée par le rôle, Depardieu sans être mauvais est moins à l'aise. Outre la fable sécuritaire bien vue mais qui aurait mérité un traitement plus fin, on retiendra cette séquence incroyable dans laquelle Kalfan spoiler: se paye un quasi-orgasme en voyant son chien simuler une attaque contre Depardieu.
    La bande son est atroce !
    karpathakis y
    karpathakis y

    25 abonnés 633 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 25 décembre 2019
    Grâce à l'excellente interprétation de tous les acteurs, le film suscite un intérêt certain pour l'histoire. J'en suis à quarante minutes et je me demande vraiment si Depardieu est une crapule ou non. Ce qui m'ennuie un peu c'est qu'après une heure quinze de visionnage, a part deux attaques de femmes par des inconnus, il ne se passe pas grand-chose. Oui on assiste à de belles scènes de dressage (même au ralenti) qui ne font malgré tout pas avancer notre histoire. Quant à la B.O. par moments on dirait du Stockhausen ou du Boulez, ce qui n'est pas pour me réjouir. Mais non il ne se passe rien d'autre dans ce film ni thriller, ni horreur (pourtant classifié -12 ans). Un documentaire sur le dressage de chiens sans doute, un film NON. Une note assez basse car en plus la musique est vraiment cacophonique !
    Max Rss
    Max Rss

    203 abonnés 1 814 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 mars 2019
    Que ce film est frustrant. Car on aurait pu tenir là un thriller canin de haut niveau à la française. L'idée était top et était la porte ouvert à de multiples possibilités. Seulement voilà, Jessua décide d'en faire un truc classique, bien dans la veine des drames de l'époque. En plus, le film n'est clairement pas abouti. Parce que même si Jessua a décidé de faire de son film un drame, il y avait la place pour faire autrement mieux. Et c'est d'autant plus rageant quand on voit le duo d'acteurs à l'affiche. Même si, on ne va pas se mentir, Depardieu est très nettement un cran au-dessus de Victor Lanoux.
    pierrre s.
    pierrre s.

    440 abonnés 3 311 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 octobre 2018
    Un bon film sur les dérives sécuritaires au climat inquiétant, en grande partie grâce aux décors (Marne la vallée ressemble à une cité fantôme) et à de bons acteurs.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    124 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 avril 2018
    septiemeartetdemi.com - Les Chiens ne sont pas un film fantastique. C'est un drame des plus ordinaires, et pourtant il s'assimile, sans qu'on sache trop pourquoi, au domaine du fantastique. En ça, le film rappelle énormément le style de Jean-Pierre Mocky, surtout dans Ville à vendre. Il fait pourtant bien attention de s'enfiler lui-même la camisole de force en s'obligeant à ne pas sortir d'une petite ville et de ses médias. C'est là encore très mockyen... Appelons donc cette ville Mockyville.

    Mais la création d'Alain Jessua va encore plus loin en cela que c'est carrément une dystopie. Une dystopie qui porte sur une société où tout le monde a un chien... Et c'est aussi balèze que ça le semble au premier abord, notamment parce qu'on a aucune idée si l'œuvre naît dans un esprit cynophobe affirmé ou cynophile lucide. Elle vient en tout cas clairement d'un esprit cinéphile.

    Il y a quelques erreurs dans la représentation des personnages, notamment celui de Victor Lanoux qu'il incarne pourtant avec sa prestance habituelle. Celui-ci est un nouvel arrivant dans Mockyville et il doit s'acclimater à une population qui va s'avérer douteuse et étrange. Il est docteur-inspecteur, quoiqu'il s'en défende. Et tout ça, c'est un filon déjà bien usé en l'année 1979. Le personnage de Nicole Calfan n'est guère mieux rodé ; violée, elle va jouer le traumatisme le temps d'une visite du bon docteur puis sautera du lit guillerette et déterminée à ne pas prendre de chien – car c'est là le nœud de l'histoire : tout le monde prend un chien pour se défendre du crime galopant. Puis, craignant une nouvelle agression, elle va changer d'avis quand bien même elle s'amourache dudit docteur qui, quant à lui, est strictement opposé à cette mode. C'est limite n'importe quoi. On peut mettre cette facilité du scénario sur son objectif, qui est de faire passer tous les gens pour des c**s, mais cela reste un peu faible.

    Finalement, ceux qui jouent le mieux leur rôle sont les chiens eux-mêmes, même si l'on doit bien entendu louer l'énorme travail invisible des dresseurs. Les bêtes ne tournent pas que dans des scènes auxquelles leur dressage préalable les préparait. Ce sont des rôles durs, rendus avec une classe immense par la dévotion des acteurs. Chapeau à Calfan et Depardieu surtout, qui sont formidablement à l'aise dans le dressage fictif qu'ils font de leur animal. Non seulement Depardieu est génial dans son rôle d'entraîneur canin, mais il est bluffant lorsque les chiens s'acharnent sur sa veste d'entraînement.

    [Spoiler] Mais l'intérêt des Chiens de Jessua ne s'arrête pas là, quoiqu'il s'en serait tiré là avec un résultat déjà honorable. En plus de tout cela, il y a une double morale, qui démarre de part et d'autre de la société. D'un côté, il y a les Noirs, qu'on ségrègue, et de l'autre les chiens, qu'on idolâtre. La mise en parallèle n'est pas neuve, mais l'intégration dans le petit monde politique de Mockyville est bonne. À la fin, une chasse à l'homme (par des chiens) se solde par la mort d'un homme, et on ne réalise pas tout de suite qu'il s'agit d'un meurtre, car cela ressemble tellement à un accident, et le spectateur a été tellement bien entraîné à y en voir un... Et ce meurtre remet tout à sa place : « il n'y a pas de mauvais chiens, juste des mauvais maîtres », nous dit-on. Cela active un mécanisme dans le scénario, comme pour aligner deux roues dentées : en quelque sorte, les Hommes sont des chiens, et les Noirs sont des Hommes...
    cinono1
    cinono1

    309 abonnés 2 064 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 mai 2017
    Les chiens, film de 1979, a très bien vieilli malgré quelques scories. Il présente la France du début des années 80 comme quoi des problèmes existaient déja. Le climat est étrange, anxiogène et les thématiques sont passionnantes, l'auto-défense, les nouvelles villes, la violence, la mise en discours du la haine. Alain Jessua dénonce avec force certains comportements masculins, le sentiment de toute puissance qui accompagnent ceux qui possèdent des armes (les chiens ici), et la modernité qui rétrécit le coeur humain. La communauté noire est montré avec plus de bienveillance attaché à des valeurs ancestrales. Dommage qu'il y a certaines faiblesses dans l'enchainement des scènes et que les seconds rôles soient mal développés. Depardieu est fascinant dans ce rôle d'apprenti sorcier, Victor Lanoux, qui a produit représente l'homme progressif, plongé dans un monde violent. Très intéressant.
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    766 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 décembre 2016
    Il y a un climat particulièrement inquiétant dans ce long-métrage d'Alain Jessua qui nous montre une société de plus en plus déshumanisé avec la présence de ces habitants qui se dotent de chiens de combats pour se défendre. La réalisation propose quelques moments angoissants et le casting emmener notamment par Gérard Depardieu, Victor Lanoux ou encore la jolie Nicole Calfan est convaincante. A noter aussi la présence de chiens très bien dressé, ce qui fait que dans son ensemble "Les Chiens" se visionne avec intérêt.
    jean-paul K.
    jean-paul K.

    13 abonnés 323 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 septembre 2016
    Un film qui n'a pas trop vieilli; une société cherchant à se défendre contre la délinquance. L'idée de prendre un chien est remplacée maintenant par une arme à feu mais le propos est le même. La jeunesse elle aussi a changé, montrant que le film est daté. Des scènes bien filmées (des gros plans sur les gueules des chiens, les folles attitudes des maîtres lors des attaques de chien) ajoutent par moment un certain suspense et une montée de l'angoisse. La communauté noire nous paraît bien sympathique, déracinée et pitoyable, malgré ses chants et ses danses. Enfin Victor Lanoux est un médecin bien sous tous rapports, seul contre tous (excepté avec les jeunes), même la police est égratignée au passage; Gérard Depardieu est très crédible en maître-chien. Par contre la bande son est parfois insupportable et la première scène dans la discothèque est ridicule.
    Cyril J.
    Cyril J.

    27 abonnés 625 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 décembre 2015
    Film surréaliste qui a su ne pas sombrer dans l intellectualisme pénible et compliqué. On a ici une forme manifeste de poésie filmée. Où on se fait doucement embrigader soi-même, puis éclairer sur différents thèmes des voies sans issue : les constructions de banlieue dortoirs, l ennui d une jeunesse sclérosée mais pleine de vie, la délinquance, du syndrome du bouc émissaire immigrationiste, la paranoïa adaptative, la déshumanisation quand on en arrive à être obsédé par l accessoire au détriment de l essentiel, le clientélisme et la compromission politique, et le désespoir de l homme qui s époumone dans le désert.
    Avec un Victor Lanoux fort, charmant et vulnérable ; et un Gérard Depardieu, comme toujours ambigu, à la fois avenant, protecteur, puis inquiétant, omniprésent, révélant sa faiblesse d enfant, sa soif de pouvoir et sa perversion.
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