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    Citizen Kane
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    496 critiques spectateurs

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    Eselce
    Eselce

    1 396 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 janvier 2021
    La vie d'un richissime possesseur de journal décortiquée après que nous ayons vu un résumé vidéo de sa vie. Un reporter va chercher à comprendre ses dernières paroles : "Rosebud". Je n'ai pas beaucoup aimé le revoir, nous comprenons assez vite les enjeux du film et l'essentiel revient vite en tête. Il ne se voit qu'une seule fois mais reste culte pour le seul "Rosebud"
    Ilan Rozenwajn
    Ilan Rozenwajn

    11 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 décembre 2020
    Ce film est un chef d'œuvre, dans un premier temps grâce à sa mise en scène qui est impressionnante pour l'époque, avec énormément de plan séquence mais aussi de plan fixe
    liamsi
    liamsi

    18 abonnés 474 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 décembre 2020
    J'ai visionné "Citizen Kane" afin d'avoir un bagage avant de voir "Mank" de David Fincher, et il faut avouer qu'on s'ennuie du début à la fin... Pourtant ce film est considéré par certains comme un des plus grands de l'histoire du 7ème art, révolutionnaire et autres adjectifs... Peut-être que ce le fut à son époque, mais en 2020 les standards sont à des années lumières. Pour résumer, ce film est à voir uniquement pour notre culture cinématographique, sans rien en attendre de plus.
    T-Tiff
    T-Tiff

    95 abonnés 1 186 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 décembre 2020
    "Citizen Kane" fait partie de la très courte liste des films ayant le plus marqués l'histoire du Septième Art. En 1941, Orson Welles produit et réalise son premier film, dans lequel il tient également le rôle principal, celui de Charles Foster Kane, un mégalomane et magnat de la presse. A la mort du personnage, celui prononce comme derniers mots « Rosebud », dont un reporter cherche à percer le secret en rencontrant les personnes qui ont marqué la vie du milliardaire. Ainsi le film est construit par flash-backs successifs, ce qui était déjà assez innovant pour l'époque. Car "Citizen Kane" était bien un film révolutionnaire pour l'époque, avec une caméra particulièrement mobile, des plans en contre-plongée largement appuyés, des enchaînements d'une scène à l'autre en fondu. En outre, ajoutons une utilisation de la lumière très minutieuse, des décors magnifiques et une musique formidablement composée. Le film, qui aura bientôt quatre-vingts années, fait preuve d'une modernité incroyable. Alors nous regretterons que le scénario ne permette pas un meilleur de développement du protagoniste, et qu'il y ait un peu trop d'ellipses entre les différents flash-backs. L'introduction est, quant à elle, un peu longue. Il ne fait aucun doute que "Citizen Kane" mérite de trôner parmi les plus grands films de l'histoire, à titre personnel nous ne pouvons le mettre au rang de chef-d'œuvre. Un film qu'il reste très agréable à regarder malgré son âge avancé.
    Jules A.
    Jules A.

    18 abonnés 68 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 décembre 2020
    J'ai voulu aimé ce film,
    Vraiment plus que n'importe quel autres que j'ai pu voir. Pourtant ça n'a pas suffit. Oui sur l'aspect technique ce film est juste le plus important par son apport. Il a révolutionné le 7ème comme jamais cela ne le fut. Mais une œuvre ne se repose pas sur cet aspect... L'histoire ne m'a pas intéressé. Je ne me suis pas pris à la vie de "Kane", je me suis même ennuyé devant celle-ci. J'aurais vu un des plus grands classiques si ce n'est le plus grand, mais malheureusement (Je le suis...) je ne l'ai pas apprécié.
    Cinememories
    Cinememories

    483 abonnés 1 465 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 décembre 2020
    Le cinéma est un art en perpétuelle mutation et qui trouve, à un moment donné, l’élan nécessaire pour graver son langage dans son histoire. Mais il faut bien des penseurs et des acteurs engagés dans cette évolution. Deux d’entre eux notamment, Jean Renoir et Orson Welles, ont longtemps conquis par leur profondeur de champ, laissant ainsi exprimer toute une composition du cadre et du mouvement, dont ils font aujourd’hui partie de conventions sans doute futiles. L’exploit reste cependant soumis au nom de quelques œuvres pionnières, comme c’est le cas de ce premier long-métrage, que Welles a su bâtir de ses mains et avec toute son âme, accompagné du scénariste Herman J. Mankiewicz qui a littéralement tout donné dans ce projet et qui a notamment participé au « Magicien d’Oz », deux ans auparavant. La finesse dont il fait preuve dans un récit qui oscille entre plusieurs temporalités et qui témoigne de décors, forts en pertinence, apporte de l’onirisme et du réalisme comme il était rarement possible d’en voir à l’époque même de sa création. Mais avant d’être un outil précurseur au septième Art, il serait regrettable de laisser passer la tragédie bouleversante d’un homme, destinée l’échec et l’abandon, ce malgré sa position et son pouvoir.

    Un soupir avant la mort et un dernier mot comme testament de son existence, Charles Foster Kane est passé par bien des étapes avant de se constituer une puissance financière conséquente et une influence, dont il représente à la fois son instigateur et son bourreau. C’est dans une constante contradiction qu’on découvre les traits de sa personnalité, tout comme celle d’une Amérique en crise. Welles insiste dans tous les sens, jusqu’à interpréter ce magnat de la presse, qui avait un œil sur l’évolution de sa nation, de son industrie et de ses conséquences. Il s’agit d’une personne qui possède ses principes et dont les ambitions peuvent parfois inférer avec les codes moraux. Le cinéaste n’est alors qu’au début de sa carrière, au début de sa vie et pourtant, il porte un regard d’anticipation et très avant-gardiste de ce que son monde deviendrait, au terme d’un cycle. Il développe tant d’aspect de son époque, avec une grande ferveur et sans sombrer dans la banalité. Il dirige notre regard à la fois sur le premier plan et sur ce qui se trouve en retrait, avec la subtilité nécessaire afin que l’on s’acquitte d’un langage visuel traditionnel. Les plans fixes sont limités et les paroles rebondissent à chaque coin du cadre, qui ne limite plus sa réflexion à ce que l’on voit ou ce que l’on ressent. Ce film va chercher toujours plus loin, dans des recoins toujours plus sombres.

    Cela décrit avec pertinence tout ce qui gravite autour d’une puissance insoupçonnable et incontrôlable. Kane non peut lutter en tutoyant d’aussi près le mal qui l’habite, puis qui le hante et enfin le crucifie dans son domaine, luxueux et garni de bien belles possessions. Et c’est bien une des visions de Welles qui nous séduit dans cette intrigue qui emprunte la nostalgie aux flashbacks et aux remords des témoins. Eux, qui ont côtoyé cette âme ivre et perdue, reconnaissent malgré tout sa grandeur dans ses débuts à l’Inquirer. Il développe ainsi tout un pamphlet sur la mégalomanie des individus influents. En parallèle, c’est le miroir de l’Amérique personnifié, qui cumule richesse et pouvoir sans savoir quoi en faire ou comment s’en servir, dès lors qu’il ne reste plus que la solitude et la vieillesse de Kane comme salut. Il en va de même pour les femmes ou l’amour qu’il ne sait entretenir, car il ne parvient pas à renouer avec la maternité qu’il a connue autrefois. Ce qu’il comble par le pouvoir ne l’aide finalement pas plus, si ce n’est confirmer les failles du capitalisme et de la politique, car tout se rapporte à l’opinion publique, qui n’a plus faim ni soif, elle ne cherche que de la sincérité et de la loyauté.

    L’homme qui a tout gagné dans une vie, perd tout sur fil et perd tout dans sa mémoire. Même les journalistes les plus curieux ne parviendront pas à définir l’humain derrière le génie. Ce qui est élevé au rang de la meilleure œuvre cinématographique américaine en dit long sur ses richesses et son patrimoine. « Citizen Kane » constitue l’un de ces exemples des plus audacieux et des plus innovants. Ce film offre également une ouverture d’esprit bénéfique et un accès exclusif au Xanadu, sanctuaire des plaintes, des pleurs et de tension au cœur même de la psyché d’un héros fatigué et abandonné à la merci du « Rosebud ». Ce Graal nous est finalement destiné et cette œuvre définit à elle seule toute cette quête mystérieuse sur le dernier mot du défunt, un mot lourd de sens. On nous transmet un savoir et un pouvoir dont l’usage ne tient qu’à nous et qui attend de nous une certaine sensibilité.
    Ritchie B.
    Ritchie B.

    3 abonnés 151 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 novembre 2020
    Pas forcément touché par ce film.
    Il fallait "le voir" car c'est l'apogée du 7ème art me dira t-on.

    Voilà ce que j'en pense : ça me fait penser à ses cours qu'on pouvait avoir au lycée ou on fait arrêt sur image et ou on décrit le plus parfaitement possible chaque scènes, chaque plans, chaque jeux d'ombres à la manière d'un tableau.
    Pour un passionné des tableaux, c'est certainement grandiose, mais pour une personne lambda qui aime le cinéma pour son histoire et son contenu c'est mort.

    Y'a clairement de bonnes idées, mais c'est comme les oscars, parfois il y a des récompenses qui paraissent injustifiées mais finalement il n'y avait aucun autre concurrents....
    alf38000
    alf38000

    16 abonnés 142 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 janvier 2024
    Difficile d’imaginer qu’à seulement 26 ans, Orson Welles réalise son premier film et en même temps donne au monde une œuvre aussi magistrale qu’intemporelle en mettant en scène la vie de Charles Foster Kane, magnat de la presse, vie inspirée du personnage bien réel celui-ci de l’homme d’affaires William Randolh Hearst, qui suite à la sortie du film vouera une haine farouche à Welles (haine en partie due à l’utilisation du terme "rosebud", qui faisait directement référence à une zone particulière du corps de sa maîtresse). Milliardaire excentrique, tantôt tyrannique, tantôt magnifique, cultivant l’incorruptibilité jusqu’à l’obsession qui causera sa chute...grandeur et décadence.
    Avec Citizen Kane, le cinéaste bouleverse les codes en vigueur et s’il ne l’invente pas, promeut pour le moins une nouvelle façon de filmer, de longs plans séquences (dont s’inspirera le maître du suspense, Alfred Hitchcock quelques années plus tard), des clairs-obscurs lumineux directement inspirés de l’expressionnisme allemand, l’utilisation des caméras en plongée et contre-plongée (technique qu’il réutilisera notamment dans le film "le procès"), la séquence d’ouverture type documentaire, le découpage des séquences chronologiques agrémentées de flash-back...
    En fait, on pourrait continuer longtemps à énumérer toutes les techniques utilisées par Welles et qui feront des émules durant les décennies suivantes, de Mankiewicz à Scorsese, Coppola ou encore Kubrick.
    Avec le temps, la vie de ce géant (au sens propre comme au sens figuré), réalisateur de génie et admirateur inconditionnel de Shakespeare, de Raimu et de Napoléon entre autres, finira par se confondre avec celle du personnage de son œuvre phare...
    Rosebud...
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 20 septembre 2020
    Je n'ai jamais compris comment on avait pu sélectionner ce film comme le plus grand de tous les temps! Pour une film de 1940, je reconnais bien sur la qualité artistique (son, photographie, prise de vue, réalisation). Le problème, c'est le scénario, l'histoire qui finalement n'en est pas une car il se passe absolument rien!!! À la fin, j'ai eu comme impression d'avoir attendu pendant 2 heures que le film débute. C'est vraiment d'un total ennui mortel!! C'est la première fois que je regarde un supposé chef d'oeuvre d'un tel ennui!! Je met une étoile pour la qualité artistique du film, c.a.d. l'enrobage! Le scénario mérite un GROS 0!!
    AdriBrody
    AdriBrody

    9 abonnés 621 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 juin 2020
    Pour l'époque, la narration est très ingénieuse. Puisqu'on enquête sur la vie d'un personnage qui meurt dès le début du film, Charles Kane, le protagoniste. Présenté au début comme un milliardaire propriétaire de multitudes de journaux, on découvre ce personnage à travers les yeux de différents personnages.
    C'est une leçon de cinéma. Narration intelligente, cadrage et lumière excellents, acteurs très bien dirigés... Orson Welles est tout bonnement excellent.
    On y voit aussi bien sûr une critique des politiques et des journalistes de l'époque. Enfin, cela n'a pas beaucoup changé depuis. S'il y a de temps en temps quelques longueurs, elles restent assez minimes. Le film se visionne donc très simplement. Un film à voir pour tout cinéphile.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 5 juin 2020
    Nous le savons tous, allociniens, que "Citizen Kane" est comme un passeport pour entrer dans le grand monde de la cinéphilie. J'avais depuis toujours, comme tout le monde, entendu des louanges sur ce classique. Je comprend maintenant pourquoi tant de personnes ont aimés ce film. Je l'ai vu plusieurs fois pour bien l'analyser et je me permets donc de faire une critique sur ce "Illusions perdues" cinématographié.
    Au début du film, nous voyons Charles Foster Kane (Orson Welles) mourir dans son manoir en prononçant son dernier mot : "Rosebud". Thompson, un journaliste, va se charger d'interviewer toutes les personnes qui ont connu Kane afin de savoir la signification du mot. Le film est donc constitué de flashback qui nous explique la vie de Kane lorsqu'il était, autrefois, l'homme le plus célèbre du monde, et qui plus tard, a chuté dans la tristesse.
    Ce film aura été une belle explication sur le fait que la richesse ne mène pas au bonheur.
    Réalisé en 1941, "Citizen Kane" fut le premier film d'Orson Welles, qui avait 25 ans à l'époque. Grâce à son scénario innovant, les images poétiques, l'ambiance sombre et la musique berçante de Bernard Herrmann, il est considéré maintenant comme le plus grand film de tous les temps. Bon, il y a bien sûr quelques petites longueurs à des moments mais cela ne change rien au génie de OW.
    Très poétique, "Citizen Kane" ne doit pas être oublié.
    Lionel A.
    Lionel A.

    1 abonné 17 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 janvier 2021
    Nous dépassons ici la sphère du chef-d'oeuvre. Du moins, nous y sommes de plein pieds dedans. La séquence du résumé de la vie de Kane, façon revue de presse, est à elle seule un monument. La démesure des décors. La performance du comédien, Welles. Quasi le premier biopic de l'histoire. L'intrigue. Welles invente tout, révolutionne tout, fait tout. Nous sommes donc bien dans le chef-d'oeuvre et tendons vers le génie. En 1941. Nous demeurons ébahis.
    HamsterPsycho
    HamsterPsycho

    115 abonnés 1 182 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 avril 2020
    Je comprends le sens du film, je comprends la signification de "Rosebud". Le message est donc relativement subtil, les plans sont recherchés. Mais je ne trouve pas dans ce film le chef-d'oeuvre décrit par l'univers entier et qui eclipserait à lui seul 120 ans de cinéma. La longueur du film m'a également gêné; O.Welles aurait pu atteindre le même objectif dans un film de 90 minutes.
    Thomas F
    Thomas F

    27 abonnés 38 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 avril 2020
    Longtemps j'ai tardé à voir ce film et je ne me l'explique pas, probablement à cause d'une réputation unanimement trop positive. Je ne contredis pas la personne qui va me vanter les mérites d'un film bien au contraire, j'ai seulement peur d'être déçu à l'arrivée.
    Avec Citizen Kane, je fus l'inverse de déçu ! "Quelle claque !" comme l'affichent 87% des critiques pour encenser un film. Et bien cette expression n'a jamais été aussi utile pour décrire mon sentiment à la fin du visionnage de Citizen Kane.

    Dès le début nous sommes plongés dans un univers prometteur. Prometteur par l'histoire qu'il va raconter mais aussi par la manière dont il va la raconter et ça Orson Welles le fait à la perfection.

    Il va créer certains codes de mise en scène, aujourd'hui connus et normalisés. Il fait preuve d'une ingéniosité débordante à chaque image, rien n'est là par hasard, on ressent son caractère maniaque et méticuleux. Chaque objet est à sa place et a son importance, les mouvements de caméra sont d'une ingéniosité artisanale remarquable et impressionnante même à notre époque !

    Intemporel dans sa modernité (1941)

    Première composition pour Bernard Herrmann qui deviendra l'un des meilleurs compositeur du Cinéma Hollywoodien (Psychose, Sueurs froides, Taxi Driver etc...).

    Et puis je n'oublie pas Orson Welles l'acteur, qui est d'un magnétisme fou ! Il incarne un personnage qui impose une prestance quasi surhumaine.

    Alors oui, évidemment, absolument, c'est une évidence ce film est un classique, une œuvre qui fascine et qui fascinera encore longtemps.

    Magistral !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 février 2020
    Chef d'œuvre du 7ème art, Citizen Kane est un véritable "cas d'école" qu'il faut absolument visionner au moins une fois dans sa vie ! Que ce soit la réalisation, le scénario, les dialogues, les acteurs... tout est parfait dans ce film !
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