Orson Welles réalise un chef-d'oeuvre narratif, bien loin d'un cinéma descriptif, philosophique ou contemplatif Welles s'attache à créer l'épopée moderne du capitaliste ambitieu et mégalomane. Dans cette acerbe critique Welles montre tous les travers du système capitaliste démocratique américain qui à engendrer tous les travers de la démocratie énoncés par Charles Alexis Clérel de Tocqueville : tyrannie de la majorité, conformisme, matérialisme, individualisme égoiste qui conduit à un repli sur soi. Citizen Kane où De la démocratie en Amérique montre le pouvoir politique comme corrompu et populiste avec un discours de Kane qui résume à lui-seul les méfaits de la politique spectacle. Kane n'est finalement ni un montre ni un entrepreneur génial c'est juste un Américain de son temps dontle schéma reste encore valide. Welles tâche ainsi de contrer la naissance de la culture de masse en critiquant lui-même le cinéma et la presse qu'il montre en pleine décadence.Le peuple jamais montré est considéré comme une masse informe, modelable et débilisable.Sur sa fin Kane devient de plus en plus élitiste et mégalomane notamment avec sa tentative de faire chanter sa femme dans un opéra construit à ses frais où d'édifier un palais titanesque jamais terminé. Finalement c'est l'innocence de l'enfance, le souvenir de sa mère, les parties de boules de neige, la simplicité d'une vie sans grandeurs qu'il regrette car ses derniers mots : rosebud. Une vie vertueuse non rongée par l'ambition et le pouvoir qui l'ont rendu égoiste et faible.Welles utilise tous les procédés cinématographiques pour amplifier la stature du personnage : lumière plongeante, alternation des gros plans et des plans arrières, focalisation, plans toujours objectifs, musique nerveuse et entêtante, mélange de plusieurs images entre elles à la spacialisation différente, mise en abîme cinématographique .Welles réalise là son chef-d'oeuvre le plus parfait mais aussi le plus mystérieu d'où la légende autour de citizen kane.
Rien que grâce à son scénario de biopic, Citizen Kane a inspiré des milliers de films hollywoodiens ! Orson Welles, parfait sur tous les tableaux, a réalisé le film le plus puissant de l'histoire du cinéma, virtuose et instructif.
Kane est dépeind comme un être sans coeur, un profiteur égocentrique, brutal et sans éthique. Chaque fait montrant une volonté de prouver l'honnêteté de Kane est littéralement écraser par son envie de montrer que ses procédés sont les meilleures, peut importe la manière. De la flotte espagnole à la critique de l'opéra, Welles prend un plaisir à discréditer son héros pour en faire un sombre arriviste collectionneur maladif et mari brutal.
La politique est un élément excellemment jouer par Welles. Kane sert la main au pire dictateur, haït des working man, fait un splendide discours avec une dose d'agressivité envers son adversaire sous une immense photo de lui. Ce qui est assez bien fait, la personnalisation du héros, le discours sur les working man répétés très fort volontairement deux fois de suite "the working man, the working man, the small child", et les déshéritées de la société, n'apportant en réalité aucune réponse. Le meilleur discours politique du cinéma.
L'enquête qui commence par un reportage télévisée est superbe, avec sa voix très sérieuse, une sorte de jugement. Il commence en fanfare l'ambiguïté du personnage et de l'histoire de sa vie.
LE MEILLEUR FILM DE TOUS LES TEMPS, tout simplement! Ceux qui vous diront le contraire n'auront tout simplement pas de gout !
Que vous n'ayez rien à faire du cinéma, que votre truc à vous ce soit la littérature, les mangas, les séries télés, la musique, la trotinette, la moquette ou la vaisselle, donnez vous la chance d'acquérir un tant soit peu de culture en visionnant ce chef d'oeuvre intemporel ( bordel, mais meme la bande annonce est d'enfer!).
Une oeuvre qui rend meilleur celui qui le regarde, j'en suis persuadé.
Aussi démesurée et aussi géniale que son auteur, "Citizen Kane" est un monument du cinéma qui ne cesse d'être acclamé aux fils des décennies. Biopic non avoué de W.R Hearst, le premier long-métrage d'Orson Welles suinte la perfection à tout les niveaux. Le portrait peint par Welles du magnat de la presse Charles Foster Kane, dont il assure aussi le rôle, autre preuve d'un cinéma plein d'excès, est grandiose. Il y a Kane et les autres qui pourtant sont loins de démériter. Mais ce personnage est tellement ambigüe, tantôt drôle, tantôt inquiêtant, que le spectateur s'adonne facilement à une contemplation totale d'un homme pas comme les autres. Niveau réalisation, on frôle là aussi la perfection. Jeux d'ombres et décors somptueux sont tous là dans un seul but : mettre en valeur Charles Foster Kane et ses rêves. Cette oeuvre, cette histoire, cette interprétation d'Orson Welles sont là uniquement pour Kane,pour le servir et le sublimer. Le public peut d'ailleurs s'identifier à un journaliste investigateur dont le visage reste constamment cacher pour favoriser l'immersion totale dans ce monde si unique qui trouve sa pharaonique apogée dans l'immense palais construit par un Charlie Kane vieillissant et proche de la démence. Chef d'oeuvre du septième art qui fut un moyen pour Welles d'éborgner sévèrement une caste visant toujours plus haut et ne vivant que dans l'excès et les illusions. Un personnage, une fortune, un mythe.
Bien sûr c'est un classique, bien sûr la mise en scène semble avoir été autant préparée qu'une mission spatiale, bien sûr chaque plan fourmille de détails et est un régal pour tout spectateur attentif. Par contre, on s'ennuie un peu, et ça au cinéma, c'est grave!
Ce film est un monument, et on aura beau chercher la petite bête le critiquer, il faut l'admettre, son ombre restera à jamais au dessus du cinéma. Prodigieux, beau, interpretation de rêve, l'âge d'or du cinéma, un cocktail de référence pour donner un culte, un chef d'oeuvre, une maîtrise absolue du cinéma!
durant tout le film on est fasciné par ce mec completement barge et megalo et quand la fin arrive on pleure.j'ai adore ce film et je ne comprend pas les 0 etoiles.l'histoire est peut etre simple mais qu'est ce qu'elle est belle.et encore une fois la fin est magnifique."rosebud"...moi j' dit qu'un petit remake est possible...
Tout simplement un chef d'ouevre, je ne voudrez pas répéter tout ce qui a déjà était dit. J'aimerais simplement rajouter une remarque qui me parait important a ceux qui trouve ce film 0, est-ce que encore aujourd'hui, quelqu'un d'aussi génial oserait s'attaquer à quelqu'un d'aussi puissant ???? non, parce que nous vivons dans un monde de corruptions, de menaces, de violences, etc... bref, même encore aujourd'hui, ce film est valable tant par la réalisation, les acteurs, enfin tout en fait :) bon film ;)
Citizen Kane ( 1941 ) est le film phare d'Orson Welles. Il n'avait que 25 ans lorsqu'il en entreprit le tournage, ce qui prouve la maturité exceptionnelle dont jouissait ce jeune cinéaste qui compte parmi les grands innovateurs du 7e Art. Prenons pour exemple les effets spéciaux qu'il employa avec virtuosité et la profondeur du champ qu'il fût l'un des premiers à magnier dans toute son amplitude. Ainsi a-t-il offert à ses successeurs et ce, dès les débuts de sa carrière, des possibilités insoupçonnées dans la réalisation et a-t-il marqué l'art cinématographique d'une empreinte indélébile. Ce film nous conte l'existence compliquée d'un magnat de la presse américaine sur lequel pèse une énigme que Welles va se plaire à aggraver, épaisissant à plaisir le mystère qui règne autour de cette personnalité controversée. Que signifiait, en effet, ce mot " rosebud " que Kane avait prononcé avant de mourir ? Ainsi la vie de cet homme sera-t-elle reconstituée à partir de l'enquête scrupuleusement conduite par un journaliste à l'aide de flashbacks et de façon inhabituelle par des variations qui s'emploient toutes à déconstruire le temps. Citizen Kane ne reçut pas, au moment de sa création, le succès qu'il méritait et il est vrai que le génie de Welles déconcertait tel point le public, que celui-ci mit du temps à le reconnaître. Par ailleurs, non content d'être un précurseur dans le domaine de la mise en scène, Orson Welles se révéla être, avec ce premier film, un acteur de haut vol, un interprète d'une puissance et d'une présence rares. Il avait tous les dons et certains s'en agacèrent. Il n'en reste pas moins que ce film inégalé prend place parmi les grands chefs-d'oeuvre du 7e Art.
CITIZEN KANE, ah je ne sais pas si c'est le meileur film du siecle mais une chose est sur, pour son modernisme et tout ce que ce film qui date de 1941 a apporte au cinema le classe snas trop de mal dans les 10 chefs d'oeuvre du cinema. En effet, avant Citizen Kane, les flash back, les jeu de narrations haletants, les contre plongees n'existaient pas au cinema. Le fait de raconter la vie d'un grand magnat de la presse comme pitch et de tenir plus de 2 heures parait pour l'epoque infaisable et pourtant Orson welles par son jeu de metteur en scene mais aussi d'acteur arrive a nous tenir presque tout le temps en haleine (meme si je dois reconnaitre que parfois sur certaines narrations cela patît de quelques longueurs). Bref tout y est dans ce film que je recommande pour tout amateur de cinema qui se dit avertit.
Un Chef-d'oeuvre, Orson Welles est prodigieux dans le rôle d'un homme Foster Kane devenu très jeune, une des première fortune de ce monde, il avait tout : l'argent, le pouvoir, les femmes, il se fera bâtir Xanadu un palais égale à sa mégalomanie et y mourra seul entouré de statues de granite et prononçant dans son dernier soupire ce mot " RoseBud ". La mise en scène était très moderne pour l'époque et le film n'a pas vieillit, le thème du film est immortel et il pourra être vu sans jamais perdre de sa force. A voir absolument !