Citizen Kane, ou comment réussir le tour de force de bâtir un fil entier autour d'une question : que veut dire "rosebud"? Welles le Grand, qui réussit à produire un film à l'esthétique grandiose (soin dans les costumes et les décors en particulier), aux rôles dans la grande majorité très bien interprétés (Kane en tête). Le scénario est solide, décrivant un héros antipathique mais fascinant, et finalement touchant. Pas d'ennui dans ce film qui a peu somme toute peu vieilli, hormi probablement les musiques vraiment vieillottes. Un film à voir, car je pense aussi qu'il a clairement marqué l'histoire du cinéma.
L'invention est là, dans de nombreux plans. La profondeur de certains champs est stupéfiante. Le film est vivant, le film est moderne, actuel, et pourrait être transposé sans aucun problème à notre époque. Les décors sont impressionnants, la maîtrise de l'histoire fait que l'on voyage sans problème, grâce à la narration sous forme d'enquête. On comprend pourquoi c'est un "classique".
J’ai été quelque peu surprise du nombre de personnes qui se rengorgent de ne pas avoir cédé au dogmatisme de la sacro-sainte cinéphilie pour noter ce film… Très sévèrement. Il est de leur droit de ne pas avoir aimé Citizen Kane, mais il me semble que les critiques soient dans l’ensemble plus relatives à la réputation du film qu’à sa qualité réelle. Il n’est certes pas évident pour une telle référence de n’en décevoir aucun parmi tous ceux qui s’attendent à une véritable transcendance cinématographique, d’autant plus qu’il appartient à un art qui ne cesse d’évoluer. J’aurais quant à moi deux lectures à proposer de ce film. L’une relative à ce que je sais de lui, l’autre à mon œil innocent d’adolescente qui ne s’intéresse pas depuis tant au 7eme art. Il me semble plus intéressant de commencer par cette dernière. Eh bien si un tel film sortait ce mercredi au cinéma comme une production actuelle, sans prétentions ni précritiques de quelques sortes que ce soit, je le considérerais comme un très bon film. Parce que chaque plan est soigné, que chaque cadre est pensé. Parce que j’ai trouvé le n&b vraiment beau et mis en valeur dans des jeux de lumière très esthétisants. Parce que les acteurs m’ont convaincue. Parce que l’histoire m’a parlée. Que sais-je encore de ce film ? Deuxième lecture. Pas grand-chose mais rien qui ne puisse le discréditer à mes yeux. Que son réalisateur avait 26 ans et qu’il s’agit de son premier film. J’en reste abasourdie. Qu’il date de 1941. Il n’a pas pris une ride. Le plus grand film de tous les temps ? Peut-être, peut-être pas. Je pense quant à moi qu’une telle considération est relative à chacun, mais que Citizen Kane n’en mérite pas moins d’être jugé à sa juste valeur.
Certes, Citizen Kane est un grand film pour son époque mais je dois avouer que j'ai été un peu déçu sachant que ce film est sensé être le meilleur film de tous les temps. Même si innovations techniques il y a, on ne peut pas dire que le scénario ou la mise en scène soient d'une telle complexité qui suffise à qualifier Citizen Kane de pur chef d'oeuvre. Les points positifs : la photographie très soignée, le jeu d'acteurs (particulièrement le duo Orson Welles / Joseph Cotten), la relative audace de la mise en scène, l'originalité du concept de flashback (chronologique seulement), le suspens qui rôde autour de l'énigme Rosebud. Néanmoins, sans être un expert, je serais tenté de dire que Kubrick a fait plus esthétique, que Hitchcock a fait plus cohérent et que Lynch a fait plus créatif. Pour ce qui est de l'histoire, le thème qui semble se cacher derrière le film est celui d'un homme qui, ne supportant pas l'échec aussi bien professionnel que sentimental, préférerait retourner jouer à la luge, c'est à dire renoncer aux difficultés du monde adulte et redevenir enfant.
J'ai toujours eu du mal à comprendre pourquoi les gens disait qu'un film de 1941 était le plus grand et le plus accompli de tous ceux réalisés depuis la naissance du cinéma avant d'avoir vu Citizen Kane. Mais maintenant que c'est fait je comprends tout à fait. Un film indémodable et impossible à arrêter une fois qu'on l'a commencé!
c'est un bon film mais bon faut pas en faire tout un plat il a pas revolutionner mon cinéma à moi. La fin est très bien, mais bon le reste ;c'est vide c'est peut etre bien jouer mais j'ai ressenti aucune autre chose, je n'arive meme pas à m'attacher au personnage de Kane qui même si le film est basé sur ses mystere moi je m'en fou litteralement!!
Du GRAND cinéma ! Chaque plan est un délice. Le jeu de lumière est magnifique et l'histoire est intéressante. Un chef d'œuvre qui n'a pas vieillit. Orson Welles nous montre ici tout son talent : en tant qu'acteur que réalisateur.
Alors c'est ça Citizen Kane, le plus grand film de l'histoire du cinéma, quelle blague, non vraiment il y a de quoi rire. Je m'en contrefiche que ce film soit une révolution pour l'époque, je ne note pas un film en fonction de son histoire ou de sa réputation, mais par rapport à comment je le trouve, tout simplement. Une année plus tard sortait Casablanca de Curtiz, ce film est largement supérieur à celui de Welles, enfin c'est mon avis. Oui la mise en scène est bonne, mais à la même époque il y avait un certain John Ford, un réalisateur largement supérieur à Welles encore une fois, car les films de Ford n'ont pas vieilli contrairement à ceux de Welles. J'étais réticent avant de voir ce film, car j'avais déjà vu La soif du mal (film autant passionnant qu'une course d'escargots), au moins celui-là m'a beaucoup plus intéressé, car sans être passionnant il n'est pas désastreux, malgré un noir et blanc qui fait mal aux yeux. Je n'ai pas envie de parler plus de ce film, je l'ai vu pour ma culture cinématographique et voilà, je ne le reverrai pas.
Je pense que tout à été dit sur ce monument du 7ème art. Ce qui est le plus notable dans ce film est la réalisation et la qualité de chaque plan tourné au cordeau. UN Must absolu.
Citizen Kane est vraiment un film étonnant que ce soit par son héritage historique ou par ce qu'il a apporté au cinéma en terme d'innovations. Attachons nous d'abord à la technique qui est remarquable pour un film datant de 1941. On peut noter le travail formidable sur la profondeur de champs presque systématique, l'utilisation symbolique de la plongée et de la contre-plongée destinées à susciter respectivement l'exaltation ou le doute et quelques effets spéciaux du meilleur goût que l'on doit au génie Vermon Walker. Le traitement du scénario, rédigé par Mankiewicz, est aussi digne des plus sincères éloges tant par son caractère novateur que par le suspens qui nous saisit dès le début de l'enquête. La première spécificité est la présence d'un narrateur omniprésent et même, d'une certaine manière, omnipotent, car il s'immisce dans les scènes les plus intimes des personnages secondaires. Le film, quant à lui, est structuré par des flashbacks qui vont peu à peu dévoiler les clés de l'intrigue jusqu'à la révélation finale.
Il n'est jamais facile de se plonger dans un film qui a autant forgé l'histoire du cinéma. Bénéficiant d'une notoriété sans égal de nos jours, Citizen Kane, s'il est replacé à son époque, joue bien légitimement de son aura. Ce qui frappe le plus ,scène après scène, ce n'est ni le jeu des acteurs ni la musique ( qui est pourtant digne de ce grand film), mais bien la maîtrise parfaite des plans. Orson Welles démontre qu' à 25 ans son jeune age ne l'a pas empêché de donner une leçon de réalisation. Et pour preuve, il influence encore aujourd'hui bon nombre de cinéastes. Bien sur, les 70ans passés se ressente durant le visionnage et le spectateur lambda ne jurant que par le cinéma récent devra s'accrocher pour découvrir le fin mot de l'intrigue. Citizen Kane, malgré toutes ses qualités, ne peut cependant pas se targuer d'être le meilleur film de tout les temps ( aucun film ne le peut ! ), la faute à une narration qui laisse finalement peut de place aux sentiments, à l'émotion. Reste l'histoire magnifique d'un homme, une réalisation qui touche au divin, et c'est déjà bien assez pour hisser ce film au panthéon du septième art.
J'ai vu quelques mauvaises notes pour ce film qui, selon quelques-uns, aurait mal vieilli. Pour ma part je considère ce film comme un bijou du 7ème art.